Les Déferlantes : Claudie Gallay

 
 
 
 
Lambert revient du passé, dans La Hague de son enfance, persuadé que Théo, l’ancien gardien de phare est responsable de la mort de ses parents, 40 ans plus tôt.
 
Un à un, on tire les fils d’une pelote bien serrée pour découvrir des histoires de famille et d’amour. Des relents de haine et de jalousie… Des personnages secrets et intenses, renfermés depuis longtemps…
 
« Il y a toujours mille raisons pour s’enfermer. Sortir est beaucoup plus difficile. » Page 171.
 
Le roman se déroule tout en lenteur, en douceur et en dureté, en mots ciselés  et choisis. Au rythme de la brume qui tombe et des oiseaux qui volent contre le vent. D’ailleurs, les éléments – le vent, la côte, la mer – sont autant de personnages dans ce récit.
 
« Il aimait aussi s’occuper des pierres, des arbres. Il disait qu’il sentait battre la vie dans le corps des pierres. Il croyait que les vies que la mer prenait devenaient le vivant de la mer. » Page 39.
 
« A la Hague, les vieux et les arbres se ressemblaient, pareillement torturés et silencieux. Façonnés par les vents. Parfois, une silhouette au loin, et il est impossible de savoir s’il s’agit d’un homme ou d’autre chose. » Page 133.
 
La narratrice observe le monde – celui qui l’entoure et son monde intérieur.
 
« […] deux solitudes face à la mer, revenus aux origines du monde. La mer reculait, elle revenait, des arbres poussaient et les enfants naissaient et ils mourraient. 
 
D’autres enfants les remplaçaient.
Et la mer, toujours.
Un mouvement qui se passait de mots. Qui s’imposait […] » Page 252.
 
Elle porte aussi en elle une solitude, un sentiment de perte et de manque. Elle semble enfin pouvoir faire le deuil au milieu de ces paysages et de ces silences.
 
« Je me souviens de cette nuit. De cette première nuit où j’ai cessé de penser à toi.
Parce qu’il y avait lui.
Cette première nuit où j’ai rêvé de lui. Où je me suis perdue, dans un rêve, avec un autre. » Page 339
 
« Les déferlante » est un roman qui se déguste à petites gorgées, à petites bouffées. Il ne faut pas se presser, il faut se laisser porter par le rythme – le flux et le reflux -.
 
Très belle écriture, très belle atmosphère et des personnages réels et attachants. Ce fut une belle découverte, j’ai presque envie de dire une belle rencontre.
Livre lu pour la sélection du mois de décembre du Prix de ELLE 2009, catégorie « Roman ».

« Les yeux jaunes du crocodile » de Katherine Pancol

Livre offert à Noël dernier par Virginie et lu dans le cadre du défi  » Le Nom de la Rose ».

Une saga familiale, ou plutôt les histoires personnelles croisées de plusieurs personnes d’une même famille, et leur évolution individuelle, et les uns par rapport aux autres.

Des histoires de couples, la façon dont les gens construisent leur bonheur ou leur malheur.

Une femme quittée rebondit et reprend le contrôle de sa vie en reprenant confiance en elle, une autre, sa soeur, qui « a tout pour être heureuse » qui vit en réalité dans un ennui profond qu’elle cherche à combler sans états d’âme…et plein d’autres personnages qui sont brossés avec justesse et réalisme.

Ils sont touchants, énervants, aimables ou détestable. Ils sont proches de nous, même s’ils sont parfois un peu manichéens, et que leur évolution va un peu trop vite

Bien écrit et fluide, sympathique et distrayant.

Au fait (ça n’a pas grand intérêt) mais sur la photo « Contactez l’auteur » sur le blog…c’est le livre que je suis en train de lire…sur le Mékong!

« L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery

Offert à Noël dernier par Madeleine et lu dans le cadre du défi « Le Nom de la Rose ».

L’année dernière tout le monde parlait de ce roman, on me l’a offert et j’avais vraiment envie de le découvrir

Mais je n’ai pas accroché… Je l’ai trouvé bavard et prétentieux. J’ai même trouvé que le personnage de la concierge était méprisant pour les personnes modestes et les propos pseudo-philosophiques m’ont donnés l’impression que l’auteur voulait nous en « mettre plein la vue »

Je n’ai apprécié que la fin, quand la concierge commence se sentir un peu moins supérieure et devient plus humaine…

J’ai été déçue de ne pas aimer car des gens que j’estime ont beaucoup aimé…

Allez voir chez Quoi de 9 Cécile : je suis d’accord avec ce qu’elle dit (beaucoup mieux que moi) sur ce livre!

« La bâtarde d’Istanbul » de Elif Shafak

Offert à Noël dernier par mon papa parce que je suis allée à Istanbul, et lu dans le cadre du défi « Le Nom de la Rose »

C’est l’histoire d’une famille à Istanbul dans la Turquie d’aujourd’hui et en parallèle celle d’une famille d’Arméniens aux Etats Unis.

C’est aussi l’histoire du passé douloureux entre les Turcs et les Arméniens car les deux familles issues des deux communautés sont amenées à se croiser et se rencontrer. Elles portent un regard différent sur un passé qu’elles partagent mais découvrent aussi leurs différences et leurs points communs.

C’est surtout un roman de femmes kaléidoscope de toutes les personnalités que l’on peut trouver en Turquie : des plus religieuses aux plus libres.

Roman chaleureux, mystérieux, instructif et plein d’ouverture d’esprit.

Et puis on voyage aussi au pays des parfums et des saveurs… la cuisine étant en lien entre ces femmes.

Miss Crumble : « Crumble aux pommes et au gingembre confit »

Opération chirurgicale :

AVANT

APRÈS

Ingrédients  (les fruits :  5 ou 6 pommes épluchées et coupées en morceaux (pas trop petits)  / 150 gr de gigembre confit / la pâte : 150 gr de farine / 100 gr de sucre en poudre / 100 gr de beurre à température ambiante (surtout pas fondu!) (moi j’utilise toujours du beurre demi-sel…c’est peut-être le petit secret!!)

TH 6-7

> Couper le gingembre confit en tout petits morceaux.

> Dans le plat au four, mélanger les pommes et le gingembre.

> Dans un bol, mélanger la farine et le sucre en poudre.

> Dans le même bol, couper le beurre en petits morceaux et mélanger au reste… (pour faire la pâte aller )

> Mettre la pâte sur les fruits et faire cuire 25-30 mn (jusqu’à ce que ce soit doré.)

Variation autour d’un muffin : « muffins aux figues et aux amandes »

Le Goûteur Officiel adoooore les figues séchées, et il semble beaucoup aimer mes muffins, alors ça m’a donné une idée…

Opération chirurgicale :

AVANT :

APRÈS :

Ingrédients : 300 gr de farine / 1 sachet de levure chimique / 100 gr de sucre en poudre / 1 pincée de sel / 25 cl de lait / 2 oeufs / 75 gr de beurre [ça c’est la base] / 200 gr de figues sèches/ 1 sachet de sucre vanillé / 100gr d’amandes effilées [ça c’est la variation]

Four Th 6-7

> Couper les queues et la base un peu dure des figues, puis les couper en petits morceaux.

> Dans un grand bol, mélanger la farine, la levure, le sucre, le sucre vanillé, le sel et les amandes effilées et les petits morceaux de figues (avec les doigts, bien les séparer).

> Dans un bol, faire fondre le beurre, ajouter les 2 oeufs (battre) et le lait.

> Puis mélanger bien tous les ingrédients et verser la préparation dans les moules à muffins.

> Mettre au four 20-25mn en surveillant.

> Les retirer des moules et les laisser refroidir sur la grille.

Avec ces quantités, j’ai rempli 12 moules silicone « coeurs » bien remplis et 6 moules silicone « muffins » peu remplis.

Le Goûteur officiel a approuvé cette nouvelle recette!

Poulet aux fèves et coeurs d’artichaut

Opération chirurgicale avant/après

Ingrédients (pour 6 personnes) :

  • 1 poulet découpé
  • un peu de farine
  • 200gr de fèves surgelées
  • huile
  • 1 gros oignon
  • 250 ml de vin blanc
  • 250 ml de bouillon de volaille
  • thym
  • environ 340 g de coeurs d’artichauts marinés coupé en 2 s’ils sont petits en 4 s’ils sont grands [Je les achète sous vide déjà marinés mais rien ne vous empêche de les mariner vous même avec de l’huile d’olive et des herbes quelques heures avant]

Préparation :

  • Rouler les morceaux de poulet dans de la farine, en enlevant l’excédent, faire dorer à l’huile dans la cocotte.
  • Ajouter les oignons coupés en lamelles et laisser cuire (en remuant bien pour qu’ils n’attachent pas trop) jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
  • Verser le vin blanc et laisser bouillir 2 mn jusqu’à épaississement.
  • Ajouter 250 ml de bouillon de volaille et porter à ébullition.
  • Ajouter le thym (au pif,à votre goût!) et laisser mijoter 45 mn à feu doux, couvert. (Personnellement je fais toujours cette recette en 2 fois (la veille pour le lendemain ou le matin pour le soir) car c’est un de ces plats qui s’améliorent en étant réchauffé!)
  • Ajouter les fèves et les coeurs d’artichauts marinés (égouttés).
  • Remettre à cuire à feu doux 15 mn (à découvert).

Cette recette est très facile (elle cuit toute seule comme une grande!) mais elle fait son petit effet…et même ma maman -ma référence culinaire- m’a « piqué la recette »!

« Le temps d’une averse » de Marie Sophie Vermot

Rose, une adolescente comme les autres (un peu râleuse…), est envoyée par sa mère sur une île assez sauvage, pour passer des vacances sans elle chez Angèle et sa fille Léa.

Léa est la hantise de Rose car elle est à mille lieux de sa vie : elle est handicapée mentale. Rose ne peut même pas imaginer qu’elle puisse partager quoi que ce soit avec cette « folle », cette « débile ».

Et puis les vacances avancent, avec Tom, le jeune garçon de 10 ans, insouciant et naturel qui parle de la même manière à Rose et à Léa, avec la patience d’Angèle, la maman de Léa et avec Rose qui s’ouvre petit à petit à cette jeune fille pas comme les autres.

Léa, qui malgré ses retards, ses difficultés et ses peurs, n’est pas une coquille vide…

« Quand elle est arrivée sur l’île, elle se disait que Léa ne pouvait pas réfléchir, que son idiotie devait paralyser la plupart de ses facultés. Quand on la regarde, elle si bizarre, si lourde, si bancale! Et pourtant, ce que les autres ne voient pas, c’est son désir de franchir les limites de sa faiblesse. Sa force. » Page 59

Mais ce roman, c’est aussi l’histoire de Rose qui grandit, qui évolue le temps d’un été. Elle se pose beaucoup de questions sur sa vision des choses et sur ses propres peurs.

« Rose la regarde. Elle se croyait la plus forte, celle qui donne des leçons. Elle se découvre une enfant dans les yeux de Léa. » Page 103

Et elle découvre qu’au cours de cet été -« le temps d’une averse »- elle est devenue amie avec Léa et qu’elle a beaucoup appris.

« Léa a compris. L’idiote a su saisir la nuance. Maintenant, elles sont à égalité. L’eau contre le feu. Un combat qu’elles sont à même de livrer, avec des armes très différentes, mais dont elles peuvent espérer, l’une et l’autre sortir victorieuses. » Page 107

Ce roman au langage franc et réel permet de montrer les sentiments mêlés de peur, de dégoût et d’innocence aussi que peuvent ressentir les adolescents (et les adultes?…sans doute…) face aux différences. Ce n’est pas mièvre du tout.

Belle introspection, et belle description des paysages aussi.

J’ai lu ce roman jeunesse dans le cadre du thème « L’amitié malgré les différences » du Club Lecture.

Je le conseillerais pour les 13-16 ans.

« Le garçon au pyjama rayé » (« The boy in the striped pyjamas ») de James Boyne

Livre jeunesse prêté par Orchidée, et lu en anglais.

La quatrième de couverture de l’édition anglaise est très intéressante. Il est écrit (je fais moi-même la traduction) « L’histoire est très difficile à décrire. D’habitude, on donne des indices à propos du livre sur la couverture, mais dans ce cas nous pensons que cela gâcherait la lecture. Nous pensons qu’il est important que vous commenciez à lire ce livre sans savoir de quoi il s’agit. » Il est aussi précisé que « nous accompagnerons un garçon de neuf ans qui s’appelle Bruno (bien que ce ne soit pas un livre pour les enfants de neuf ans.) »

A mon avis, sans raconter exactement ce qui se passe dans le livre, il faut malgré tout absolument être déjà bien informé sur la deuxième guerre mondiale, le nazisme et les camps de concentration pour comprendre et apprécier le message de ce roman à sa juste valeur. Pour les jeunes français, cela correspond au programme d’histoire du milieu de la classe de 3ème, c’est à dire vers 14 ans, ce qui me parait aussi un âge auquel ils peuvent aborder le sujet avec plus de réflexion.

Bruno a donc 9 ans, il est né en Allemagne en 1934 et vit une vie confortable et protégée à Berlin. Son père est un haut commandant de l’armée allemande (assez haut-placé pour recevoir chez lui à dîner celui que Bruno dans sa confusion appelle « the Fury »  en anglais (et « le Fourreur » dans la version française).

En 1942, toute la famille est envoyée dans une nouvelle maison pour que son père prenne le commandement d’un lieu que Bruno appelle « Out-With«  (« Houste-Vite » dans la version française). De la fenêtre de sa chambre, Bruno aperçoit de loin une clôture derrière laquelle il devine des gens maigres en pyjamas rayés et les soldats de son père.

Il déteste être là et s’ennuie sans amis, jusqu’au jour où, au cours d’une « exploration », il rencontre de l’autre côté de la clôture Shmuel, un petit garçon en pyjama rayé. Ils s’aperçoivent qu’ils sont nés exactement le même jour, et à force de discussions et de visites –chacun de « son » côté de la clôture-, ils deviennent amis.

Dans cette histoire, rien n’est dit clairement, tout est sous-entendu. On apprend beaucoup par les bribes d’informations glanées ça et là par Bruno et par ses incompréhensions face à certaines situations.

En effet, l’histoire est racontée du point de vue de Bruno à qui personne ne dit rien et qui traverse la vie avec beaucoup (trop?) de naïveté et d’innocence. C’est un garçon qui a bon fond et qui n’aime pas les injustices mais qui ne se pose pas beaucoup de questions sur ce qui l’entoure et reste assez centré sur lui-même. Peut-être parce que ce qui l’entoure EST incompréhensible?

Tout ce que Bruno veut c’est un ami avec qui jouer. Il ne peut pas imaginer que son père soit mauvais et ce n’est qu’après des mois à « Out-With » qu’il demande à sa soeur à quoi sert la barrière. D’ailleurs le petit Shmuel semble lui-aussi peu au courant de ce qui lui arrive.

« How did [your hand] get like that? », he asked. (Comment ta main est-elle devenu comme ça? demande Bruno)

« I don’t know », said Shmuel. « It used to look more like yours, but I didn’t notice it changing. Everyone my side of the fence looks like this now. » page 168 (Elle était plus comme la tienne, mais je ne l’ai pas vue changer. De mon côté de la barrière tout le monde ressemble à ça maintenant.)

Cette histoire est pour moi l’histoire d’innocents plongés malgré eux dans un monde d’atrocités qui les dépassent.

« It’s so unfair, » said Bruno. « I don’t see why I have to be stuck over here on this side of the fence where there’s no one to talk to and no one to play with and you get to have dozens of friends and are probably playing for hours every day. » Page 111 (C’est si injuste, dit Bruno. Je ne vois pas pourquoi je dois être coincé de ce côté de la clôture avec avec personne avec qui parler ou jouer alors que toi tu as des dizaines d’amis et que vous passez sans doute des heures à jouer chaque jour.)

Pour finir sur la quatrième de couverture, il est dit : « Des clôtures comme celles-ci existent partout dans le monde. Nous espérons que vous n’aurez jamais à en traverser une. » Et les derniers mots du roman sont : « Of course all this happened a long time ago and nothing like this could ever happen again. Not in this day and age. » (Bien sûr ceci s’est passé il y a très longtemps et rien de ce genre ne pourrait se produire à nouveau. Pas à notre époque.)

C’est un livre très fort car il est raconté avec innocence mais ce que l’esprit adulte comprend est atroce. La fin est poignante.

A mon avis, le seul défaut est que pour un garçon de 9 ans, Bruno est un peu trop naïf, il aurait peut-être été plus crédible s’il avait eu 6 ou 7 ans.

Ce roman entre dans le thème de « l’amitié malgré les différences » du club lecture, mais je ne le conseillerais qu’aux élèves de 3ème.

Théâtre : « L’Affaire Poucet » interprété et mis en scène par Olivier Rannou

Voilà où j’étais samedi soir :

Spectacle pour enfants de la Compagnie Bakélite de Rennes.

Je n’ai pas d’enfants, mais j’ai gardé mon âme de petite fille 😉 Et pour les adultes c’était un spectacle  «apéritif » (début 18h30, durée 40 mn) parfait pour aller au restaurant après!

Merci à Olivier Rannou qui après un échange par mail m’a autorisée à utilser ces photos

Voici le descriptif du programme du théâtre de ma ville :

« Un drame épouvantable vient d’arriver : sept petites filles sont retrouvées trucidées en pleine forêt. Principal suspect : M. Poucet, dans la valise duquel on a retrouvé les couronnes des fillettes. L’inspecteur Wolf est immédiatement chargé de l’enquête. […]

Oliver Rannou, seul en scène, usant du moindre objet quotidien pour camper ses personnages, rivalise d’inventivité, d’audace et d’impertinence pour conter cette histoire avec juste ce qu’il faut de cruauté et d’humour! Pour la création de ce spectacle, il s’est associé avec le Bob Théâtre, autre compagnie rennaise spécialiste du détournement de contes pour enfants, et, croyez moi, ça se voit ! »

Mon avis :

« L’Affaire Poucet » est un spectacle immobile puisque l’acteur ne bouge presque pas de sa chaise, et un spectacle très mobile car grâce à des jeux de lumière et d’accessoires, il change de visage sans cesse. Tantôt effrayant, tantôt drôle, tantôt l’inspecteur Wolf, tantôt le petit Poucet. Très vivant : nous avons vraiment l’impression d’être dans la forêt la nuit ou chez l’ogre prêts à être égorgés ou dans la salle du tribunal avec une multitude de personnages.

Parfois c’est l’acteur qui joue les personnages, parfois ce sont des objets (des jouets, des morceaux de bois…), parfois les personnages sont représentés par des magnétophones (le juge,  mi-homme mi-magnétophone, est très convaincant !)

A la fois drôle pour les enfants (et un peu inquiétant…juste comme ils aiment) et drôle pour les adultes, c’est l’histoire du petit Poucet revisité en enquête policière avec une mise en scène très originale.

Commentaire de l’Homme-qui-m’accompagne-parfois-au-théâtre- : « C’est un bon « bidouilleur ». C’est plein de bonnes idées, un « géo-trouve tout ». »

Nous avons passé un très bon moment, l’acteur est très bon et je vous recommande ce spectacle –avec ou sans enfants- !

Je n’ai pas trouvé une liste des dates de tournée…mais ouvrez l’oeil!