Petitemam m’a taguée et comme d’habitude, je me laisse faire!
Par ici la bonne soupe! Soupe aux deux celeris
Il existe deux céleris : le céleri en branche (les branches et les feuilles) et le céleri rave (la « boule » la racine, un des légumes les plus laid au monde 😉
Moi j’en fait une soupe super bonne :
Ingrédients (pour 6 personnes) : 1 céleri rave (une boule), une botte de céleri en branche, 2 pommes de terre, beurre, 2 cubes de bouillon de volaille, crème fraîche.
> Retirer la peau du céleri rave et le couper en morceaux.
> Enlever les feuilles du céleri en branche et le couper en morceaux.
> Éplucher les pommes de terre et les couper en morceaux.
> Faire revenir quelques minutes les légumes dans une cocotte avec du beurre.
> Ajouter 1 litre d’eau (couvrir les légumes d’eau) avec les 2 cubes de bouillon, saler et poivrer.
> Faire cuire à couvert pendant environ 25 mn.
Pour mouliner la soupe, il y a la méthode « vite fait » au mixeur (ou pied à soupe), mais comme le céleri en branche laisse un peu des « fils » il faut mieux prendre le temps de passer la soupe au moulin à légumes (ou presse purée) , c’est bien meilleur.
> Ajouter 2 cuillères à soupe de crème fraîche en réchauffant la soupe en remuant bien.
« Poussière rouge » de Gillian Slovo
Dans ce roman, on découvre l’Afrique du Sud de l’après-apartheid à l’heure des commissions Vérité et Réconciliation durant lesquelles les anciens bourreaux peuvent être amnistiés à condition de reconnaître publiquement leurs crimes face à leurs victimes. C’est donc aussi un retour sur les heures noires de ce pays : racisme, arrestations abusives, tortures…
Sarah, une jeune avocate qui avait quitté l’Afrique du Sud depuis des années a été appelée par son mentor, Ben, un avocat en fin de vie qui a passé une grande partie de sa carrière à prendre la défense des noirs. Elle représente Alex Mpondo, victimes de Dirk Hendricks lors d’une commission Vérité et Réconciliation avec comme objectif second d’en apprendre plus sur la disparition à la même époque de Steve Sizela, compagnon de lutte de Alex.
Mais ce n’est pas si simple de juger cette époque… Les coupables qui se disent victimes d’un système se confrontent à des victimes qui se sentent coupables. Les raisons pour demander pardon sont-elles toutes bien fondées et le retour sur le passé est-il toujours bénéfique à ceux qui ont souffert? La situation est très compliquée.
Ce roman est très riche culturellement et historiquement. Il permet de mieux comprendre ce pays. Les personnages sont très bien présentés avec leurs failles et leurs relations complexes. De plus, le côté « enquête » sur le passé rend l’ensemble vraiment passionnant.
C’est un roman jeunesse (grands ados, à mon avis) qui peut vraiment être lu par tous!
Merci à Bulise la Fantômette pour ce cadeau offert lors de notre Private Swap! C’était une très belle découverte!
Edit : Zarline m’apprend dans les commentaires qu’un film a été tiré de ce roman : « Red Dust » de Tom Hooper avec Hilary Swank, datant de 2004. Je n’ai pas trouvé de bande annonce… Mais je pense que je vais essayer de trouver le DVD!
Les belles choses que porte le ciel : Dinaw Mengestu
Sépha Stéphanos est un immigré éthiopien qui vit aux États Unis depuis 17 ans. Il vit dans un quartier plutôt défavorisé de Washington et y tient une épicerie un peu décrépie. Il a deux amis, eux aussi immigrés africains, avec qui il refait le monde -au sens large ou au quotidien- et « s’amuse » à lister les dictatures et les coups d’états en Afrique. Ils se soutiennent mutuellement.
Sépha est le narrateur de ce récit sur sa vie, son désenchantement. Il va et vient dans le temps pour nous parler de lui. Il parle de sa vie actuelle dans son quartier qui change et la façon dont il semble enfin se trouver. Il fait des incursions dans le passé, en Éthiopie qu’il a quitté pour des raisons politiques et familiales dans des conditions dramatiques. Il évoque ses premiers temps aux États Unis auprès de son oncle et de ses deux amis Kenneth et Joseph et enfin il raconte l’évolution d’une amitié ambiguë avec Judith, une femme blanche et aisée nouvellement installée dans le quartier avec sa fille. Il entretient d’ailleurs avec Naomie, la fillette, de relations presque filiales qui sont vraiment touchantes.
Le roman, tout en finesse et en douceur touche à la vie d’un homme qui se cherche, qui ne semble pas vraiment savoir où est sa place dans sa propre vie.
Au-delà de l’histoire personnelle de Sépha, il y a des questions de société très riches qui sont abordées, qui concernent autant les États Unis que l’Afrique et la place des uns et des autres selon leurs origines, qu’elles soient géographiques ou sociales.
J’ai beaucoup aimé ce très beau roman plein de poésie et d’humanité.
« C’est donc ici, la ville où j’ai fait ma vie et où je vis. Il semble maintenant important d’y penser en ces termes. De ne pas la considérer comme une somme de fragments ou de morceaux, mais comme un tout unfié. »
« […] un homme coincé entre deux mondes vit et meurt seul. Cela fait assez longtemps que je vis ainsi, en suspension. »
Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage : Maya Angelou
Je suis une maman… Suis-je une mère indigne?
Suis-je une mère indigne parce qu’il m’arrive de profiter de l’allaitement pour regarder la télévision, aller sur internet, téléphoner et surtout lire (d’ailleurs je ne lis plus que dans ces moments-là!) et que quand ma main droite est libre, il m’arrive même d’écrire des brouillons de billets pour le blog ?
Suis-je une mère indigne quand la nuit, après deux tétées à une demie-heure d’intervalle entre la fin de la première et le début de la suivante, je craque un peu et j’ai envie d’abandonner Bastien au premier venu? (et heureusement, jusqu’à présent en cas de crises le premier venu a toujours été le papa!! 😉
Suis-je une mère indigne quand je me demande avec un léger désespoir quand je vais avoir du temps pour moi, pour aller chez le coiffeur, faire les magasins pour les cadeaux de Noël (ma famille peut déjà se préparer à être privée de cadeaux cette année…) ou faire du shopping de vêtements car si je ne rentre pas encore dans mes vêtements d' »avant-Bastien », les vêtements de grossesse commencent à être grands (et en plus ce sont des vêtements d’été!)?
En fait, je crois que je connais la réponse… Je ne suis pas vraiment une mère indigne car je lui fais beaucoup de bisous et de câlins (même si actuellement il s’en fiche un peu du moment que je lui tends le sein au bon moment!), je lui parle beaucoup (et je pense qu’il n’a pas de problème à reconnaître ma voix!) et je le berce tendrement quand il est énervé jusqu’à ce qu’il s’endorme sur mon ventre! (Mais je suis peut-être une mère indigne quand je m’endors avec lui!!)
Happy Birthday Bastien! 1 mois!
Aujourd’hui Petit Bébé est né depuis 1 mois.
Il est devenu Bastien.
Bastien est craquant, beau, adorable, parfait!
Il a fallu qu’on s’adapte les uns aux autres, et qu’on fasse quelques efforts pour qu’il mange bien et ne dorme pas trop, mais après quelques jours de perte de poids, il reprend bien et on est tous très contents!
Il a beaucoup changé en un mois, il observe beaucoup plus tout ce qui l’entoure, regarde les formes et les couleurs, semble apprécier d’entendre les voix de ses parents…
Mes moments préférés sont quand il s’endort dans mes bras, quand après avoir bien mangé il sourit aux anges ou quand il est posé sur l’épaule de son papa…
Bref on est vraiment heureux!
Une promesse : Sorj Chalandon
Difficile de parler de ce roman sans trop en dévoiler car il faut vraiment se laisser porter et découvrir certains aspects du récit petit à petit.
C’est l’histoire d’Etienne et Fauvette, un vieux couple qui s’aime avec pudeur dans la douceur des habitudes.
C’est l’histoire d’une maison que sept amis viennent faire vivre et respirer tous les jours -chacun son jour.
C’est surtout une histoire d’amour, d’amour fraternel, d’amitié, de transmission, d’attachement à l’enfance, de fidélité et d’espoir.
Ce sont aussi des histoires individuelles très humaines, avec des souvenirs communs, des failles et au centre : une promesse pleine de non-dits.
Ce roman délicat et émouvant est à la fois plein de poésie et de quotidien.
J’avais déjà été sous le charme de « Mon traître » de Sorj Chalandon tant pour le style que pour l’intrigue et j’ai retrouvé cette émotion d’une écriture simple, directe et ciselée.
Plusieurs fois les larmes me sont montées aux yeux et j’ai souvent eu envie de noter des passagesque je trouvais tout simplement beaux.
Ce roman assez court est si riche et puissant que j’ai eu l’impression de passer des journées entières auprès de ces personnages touchants et réels.
COMMENTAIRES LAISSÉS SUR CANALBLOG À L’ÉPOQUE :
- je l’ai acheté il y a peu de temps au hasard à la braderie de la bibliothèque, du coup tu me donnes envie de le lire rapidement
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@Zarline : A mon avis tu as bien fait, il le mérite!
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@Choupynette : Bienvenue ici! Je n’ai lu (et abandonné) qu’un livre de Laurence Tardieu…alors je crois que je peux dire que je préfère Chalandon
Tu devrai essayer « mon traître » l’écriture est très belle aussi. Posté par Enna, mardi 17 novembre 2009
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eh hop, dans ma liste de livres à lire ! Posté par Marie, dimanche 22 novembre 2009 |
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Marie : bienvenue ici! C’est une très bonne idée!
Posté par Enna, dimanche 22 novembre 2009 |
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Et en plus, pour l’avoir rencontré pendant une dédicace, l’auteur est très sympa ! J’ai offert une promesse à ma maman pour Noël… j’espère qu’il lui plaira (à vrai dire, je ne l’ai pas lu moi-même) Posté par cocola, dimanche 03 janvier 2010
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@cocola : J’aurai beaucoup aimé le rencontrer l’année dernière au salon du livre pour « mon traître » mais je n’ai pas pu y aller…Tu n’es pas la première à me dire qu’il est très abordable. J’espère que ta maman aura aimé, je te le conseille (pique lui
Posté par Enna, lundi 04 janvier 2010
Je passe à l’orange et j’ai failli caler!
Après le jaune, rose, bleu, rouge , le vert et le violet. Voici, une idée de Saraswati le orange, … Et j’ai trouvé ça encore plus dur!
Le « lapin carotte » orange le doudou le plus original que Bastien ait reçu! (Merci « les toulousains »!)
Ma lampe en verre orange, offerte par Bulise et une autre amie à l’époque où on était jeunes et fauchées et ça leur avait coûté un bras… Je l’adore! Le hasard veut qu’elle soit entourée de deux livres oranges dans ma bibliothèque!
Des colliers oranges fait maison, un sautoir 70s orange offert par Bulise il y a bien longtemps (trouvé à Emmaüs, il me semble) et des boucles d’oreilles oranges offertes par des élèves (3 garçons avec du goût) lors d’un voyage à Londres.
Un sticker orange de la chambre de Baby Bastien
Un adorable mini carnet en cuir orange offert par Bulise pour mon anniversaire (si mignon que je n’ose pas écrire dedans!)
Qui joue ce mois-ci?? Orchidée, Saraswati, Valérie, Bulise la Fantômette et Petitemam…
Le mois prochain, la couleur est le blanc.
Hier, on a fait un petit « brainstorming » avec Orchidée (autour d’un crumble!), si on veut boucler notre année en couleur (on a commencé en août avec le jaune) il faut être sérieux…
On propose donc pour avril le noir, pour mai le marron, pour juin le gris/argenté, et pour juillet le multicolore!
Attention aux ultra violets…
Après le jaune, rose, bleu, rouge et le vert… Voici, sur une idée d’Orchidée, le violet… Mais j’ai trouvé ça plus dur!
Mon écharpe de portage violette (clair) qui nous sauve la vie quand Bastien veut des câlins et que j’ai besoin de mes bras!
Un vase violet (avec des fleurs artificielles dedans) qui est normalement dans les WC (oui, les WC kitch…tant qu’à être kitch soyons-le jusqu’au bout!)
Le radiateur violet de la chambre (le plafond est de la même couleur)
Des boucles d’oreilles violettes (fabriquées par Ginie et par Stéph) et deux colliers violets.
Une broche-fleur en tissu violette.
Alors, qui joue le jeu? Orchidée, Valérie, Saraswati…