Festival « Papillons de Nuit »

J’ai commencé à aller au Festival de musique les « Papillons de Nuit » tous les ans depuis 2003 (sauf l’année dernière où on s’est décidé trop tard et qu’il n’y avait plus de place…)

Cette année, nous y sommes allés en famille… Et Bastien devait sûrement être le plus jeune festivalier!!

Il s’est mis à pleuvoir au moment où nous sommes arrivés…Dommage…surtout pour nous car Bastien lui était bien emmitouflé dans l’écharpe de portage et ma polaire et protégé par mon k-way (alors que moi j’étais trempée et gelée!!).

Alors ce n’était certainement pas le meilleur festival auquel j’ai pu assisterD’abord, nous étions très en arrière pour éviter la foule et la sono et il manquait quand même cette ambiance de festival que j’aime tant (j’adore danser en sautant dans tous les sens au milieu de la foule!!) En plus, nous n’avons assisté qu’à trois concerts à cause de cette pluie… Nous avons entendu Renan Luce (franchement, c’est un peu toujours la même chose, sympa mais sans plus), Coeur de pirate (pas franchement adapté à ce type de concert, je l’imagine plus dans une petite salle plus intimiste, on s’est un peu ennuyé) et Emir Kusturica & The no smoking orchestra (super sympa et festif, idéal pour se réchauffer en dansant!) Mais nous n’avons pas tenu le coup pour voir Jacques Dutronc…Dommage… En fait j’aurai surtout adoré voir le groupe Gossip qui passait samedi soir, mais bon, on fait des concessions!

Alors pour ceux qui s’inquièteraient des mauvais traitements que j’inflige à mon fils, il faut savoir qu’il n’a même pas reçu une petite goutte de pluie! Et il s’est endormi dans l’écharpe de portage au 2ème concert… Et encore au premier il n’a pas dû entendre grand chose car il avait un bandana sur les oreilles avec du coton en plus, et son bonnet (et l’écharpe de portage et le k-way!).

Mais c’était une première expérience! Quand il aura 17 ans, il pourra se vanter d’avoir fait son premier festival à 7 mois et demi!!

Photo prise le dimanche 30 mai 2010 avant la pluie pendant le concert de Renan Luce

Photo prise le dimanche 30 mai 2010 sous la pluie pendant le concert de Coeur de Pirate

Ma première « Fête des Mères »

Aujourd’hui, c’est ma Première fête des mères… Et j’ai même eu mon premier « cadeau de la fête des mères »!

Bon, d’accord, Bastien n’a pas activement participé à la fabrication, c’est sa nounou et S. et L. les deux plus grands enfants qu’elle garde qui ont décoré la carte… Mais c’est quand même mignon!

Alors, bonne fête à toutes les mamans : la mienne, celle de L’Homme, vous, vos mamans…

Et vivent les cadeaux kitches!

A vos listes!

Ça fait un bon moment que je ne lis que des livres de ma PAL et que je n’ai rien acheté ou emprunté à la médiathèque… et je suis un peu en manque 😉

En plus,  avec Baby B et le travail, j’ai moins de temps pour fouiller les archives des blogs de lecteurs…

Alors je vous propose d’être super généreux et de me donner une petite liste des derniers livres que vous avez adoré!

Par exemple les 3 derniers livres que vous n’avez pas pu lâcher et que vous auriez envie que tout le monde lise autour de vous (Pas forcément les meilleurs de tous les temps ou ceux que vous avez préféré sur toute votre vie, juste les 3 derniers coups de coeurs…)

De mon côté, je piocherai dedans pour reconstituer une LAL digne de ce nom 😉

Merci d’avance!

Et comme je ne voudrai pas avoir l’air de prendre sans donner voici les trois miens :

« Le temps n’est rien » de Audrey Niffeneger

« Le club des incorrigibles optimistes » de Jean-Michel

« Kafka sur le rivage » de Haruki Murakami

The time traveler’s wife (Le temps n’est rien) : Audrey Niffenegger

Henry rencontre Clare pour la première fois en 1991 quand il a 28 ans et qu’elle en a 20 mais Clare, elle l’a déjà rencontré de nombreuses fois… La première fois, elle avait 6 ans et lui 36… Comment est-ce possible? Henry souffre d’un mal étrange et incontrôlable : il voyage dans le temps sans pouvoir de décision. Il se retrouve dans son passé et parfois dans son futur, sans pour autant avoir le droit de changer quoi que ce soit.
 
Il rencontre aussi son « lui » enfant et lui apprend à se débrouiller le mieux possible dans ses propres déplacements dans le temps car ces voyages peuvent être dangereux et traumatisants.
 
On traverse les époques, on voit les personnages récurrents évoluer au fil des voyages de Henry.
 
C’est une belle histoire d’amour intemporelle, touchante par son côté à la fois plein de certitudes (dès le début Clare sait qu’elle sera mariée à Henry plus tard) et d’incertitudes (et d’attentes angoissantes pour Clare quand Henry disparaît.) Pour Henry aussi c’est dur car il ne sait jamais où il va atterrir et il n’est pas non plus simple de savoir des choses sur son avenir ou celui des autres.
 
J’ai dévoré ce roman, j’avais sans cesse envie de retrouver les personnages que j’ai trouvé attachants, leurs rencontres fortuites passionnantes.
 
Il faut être prêt à se laisser complètement porter par ses allers et retours dans le temps sans vouloir être trop rationnel car en y regardant de trop près il y a sans doute des incohérences et des maladresses, mais il y a surtout ce petit côté magique qui a très bien fonctionné avec moi!

« The truth about Leo » de David Yelland

Leo n’est pas un petit garçon comme les autres. Il est toujours en retard à l’école, a des ennuis avec son professeur, éprouve le besoin de se couper du monde en se plongeant dans ses pensées car sa vie n’est pas celle que tout le monde peut voir.

En effet depuis que sa mère est morte, Leo doit faire semblant que tout est normal à la maison avec son père, faire semblant que ce dernier n’est pas devenu un inconnu transformé par l’alcool. Car le père de Leo est alcoolique et un poids immense pèse sur les épaules de son fils. D’autant plus qu’on ne lui a pas vraiment laissé faire le deuil de sa mère tranquillement.

Ce roman jeunesse est écrit avec beaucoup de pudeur et d’émotion retenue et raconte ce que les enfants de parents alcooliques peuvent vivre et cela du point de vue de l’enfant. L’auteur sait de quoi il parle : il précise à la fin du roman qu’il a écrit ce roman parce qu’il était lui même alcoolique et que même si la situation n’a pas dégénéré autant que pour Leo, il a fait souffrir son propre fils à cette époque.

Ce livre n’est pas encore traduit en français.

 Merci à ma copine Mrs B pour ce prêt (et comme je l’ai lu juste après qu’elle me l’ait prêté, il ne contribue même pas à l’augmentation de ma PAL!)

« Mystic river » de Dennis Lehane

Ce polar commence dans les années 70 avec trois garçons plus ou moins copains. On rencontre Jimmy, assez rebelle, Sean, plutôt sage et Dave qui ne sait pas trop comment se situer par rapport aux autres, au moment où ce dernier est kidnappé par deux hommes et s’échappe au bout de 4 jours mais revient complètement changé.

Puis on passe à notre époque et les trois enfants se retrouvent en tant qu’adultes au moment où la fille de Jimmy vient de se faire sauvagement assassiner. Dave, qui fait partie de la famille de Jimmy par alliance, est rentré un soir couvert de sang et ses explications ne sonnent pas justes. Sean est policier et il fait partie de l’équipe qui enquête sur le meurtre. Jimmy, qui semble vivre une vie assez ordinaire, a encore de nombreux contacts dans le monde des gangsters du quartier auquel il appartenait avant d’aller en prison.

Les relations entre eux sont pleines de non-dits et au-delà de l’enquête, l’auteur s’intéresse aux personnages.

Ce roman est sombre avec une atmosphère pesante. Chaque protagoniste dévoile petit à petit ses côtés obscures, ses angoisses, les difficultés de sa vie, liées à l’enfance, au passé plus ou moins lointain ou à leurs relations. Ils ont tous des failles et des problèmes qu’ils cherchent à régler. C’est plus que « juste » un polar.

Le film que Clint Eastwood en a tiré il y a quelques années était très fidèle et très réussi. Avoir vu le film avant de lire le livre ne m’a pas gênée, d’abord parce que je l’avais vu il y a longtemps mais surtout parce que c’est vraiment l’aspect psychologique et introspection qui prime dans le roman.

Je pense que je relirai cet auteur.

  -11 / 59 (PAL = 48)

Happy Birthday Bastien! 7 mois!

Aujourd’hui Bastien a 7 mois!

Au niveau « moteur », les nouveautés sont plus dans la manipulation. Il joue avec ses mains, tourne ses poignets comme une danseuse apsara du Cambodge, passe les objets d’une main à l’autre et aime manipuler de petits objets (il a passé beaucoup de temps concentré sur un ticket de métro à Lyon, à le tourner dans tous les sens…il ne nous coûte pas cher en jouets high tech pour l’instant 😉

On s’amuse à l’asseoir sur notre lit et il tient de plus en plus longtemps assis (quelques secondes !) puis tombe à la renverse mais ça l’amuse : il aime aussi se tourner sur les côtés! Mais il n’est pas tout à fait prêt à s’asseoir tout seul!

Il réagit vraiment quand on lui parle, nous regarde, nous écoute, aime qu’on fasse des choses exprès pour le faire rire comme répéter les sons qu’il fait ou lui chanter des chansons! De son côté, il fait des expériences sur les sons : cris très aigus ou aspirations rauques…il nous surprend à chaque fois!

Il dort toujours très bien la nuit et maintenant la plupart du temps sa dernière tétée est entre 18h et 19h et il ne se réveille jamais avant 6h (et parfois 7h!). La nouveauté c’est que le soir, on a plus besoin de le bercer pendant de longues minutes, il s’endort tout seul dans son transat avec nous pendant qu’on mange ou qu’on regarde la télé.

Au niveau de l’alimentation, on a vraiment tourné une page car le lendemain de ses 6 mois il a goûté sa première cuillère de purée de carotte et il a bien aimé! Aujourd’hui chez la nounou et chez nous, il a aussi mangé du potiron, de la jardinière de légumes et des haricots (mais ça, ça lui plaît moins!). Après avoir longuement hésité, j’ai fini par faire un choix de lait maternisé et il a commencé à boire des biberons de lait artificiel…Du coup j’ai aussi donné mon premier biberon!! Il l’a bu sans faire une grimace! Chez sa nounou il a aussi goûté des petits laitages pour bébé, elle dit qu’il aime beaucoup! Je continue de l’allaiter le matin et le soir, jusqu’à ce que l’un de nous se lasse ou que la source se tarisse …

Le voyage et le séjour à Lyon s’est très bien passé. Notre petit aventurier a été allaité dans un bar, sur une terrasse de restau ou dans un parc et changé en extérieur et ça ne l’a pas gêné du tout! Il a pris tous les transports en commun que la ville proposait!

Bastien s’entrainant à s’asseoir le 12 mai 2010

Le cercle fermé : Jonathan Coe

Ce roman est la suite de « Bienvenue au club » qui racontait la vie d’un groupe de jeunes et de leurs familles dans le Birmingham des années 70. On peut très bien lire « Le cercle fermé » sans avoir lu le 1er tome (il y a un petit résumé à la fin pour ceux qui, comme moi, l’ont lu il y a si longtemps qu’ils ont un peu oublié!)

 
« Le cercle fermé » se déroule au début des années 2000 en Angleterre entre Londres et Birmingham. Les protagonistes sont les mêmes mais ils ont la quarantaine. Ils sont soit restés en contact soit ils se retrouvent des années après. Ils ont changés mais les relations ne sont pas si différentes 30 ans après.
 
En plus de l’évolution des personnages, on découvre l’Angleterre politique avec le « Blairisme », des problèmes sociaux et économiques, les suites du 11 septembre etc… Jonathan Coe continue de brosser le portrait de l’Angleterre qu’il avait commencé dans « Bienvenue au club » avec l’Angleterre des années 70. Ici, on fait une incursion au coeur du monde politique avec un personnages parlementaire et aussi dans le monde du journalisme.
 
J’ai beaucoup aimé ce roman. Les personnages m’ont beaucoup plu et le roman avait un bon rythme. J’avais envie de les suivre et de les accompagner dans leurs vies et dans leurs relations les uns avec les autres.
 
Ce livre était dans ma PAL depuis longtemps et je regrette presque de ne pas l’avoir lu avant! J’aime beaucoup Jonathan Coe. De lui, j’ai lu et aimé : « Testament à l’anglaise », « La maison du sommeil », « Les nains de la mort » et « Bienvenue au club ». Il sait très bien créer des liens entre ses personnages et ses intrigues. Je vous le recommande!

L’homme bonsaï : Fred Bernard

L’histoire est racontée par un capitaine dans une taverne. Elle lui a été racontée par un mystérieux arbre planté dans un bateau.
C’est l’histoire d’Amedée le potier qui est devenu l’Homme Bonsaï après qu’une graine lui soit tombée sur la tête et qu’un arbre lui ait poussé dans le corps.
C’est l’histoire tragique et grandiose de son évolution de potier persécuté à foudre de guerre puis amoureux malheureux…
Belle histoire aux belles couleurs chaudes et sombres. Très beaux dessins plein de motifs. J’ai beaucoup aimé!

par ma Best : Merci!