The time traveler’s wife (Le temps n’est rien) : Audrey Niffenegger

Henry rencontre Clare pour la première fois en 1991 quand il a 28 ans et qu’elle en a 20 mais Clare, elle l’a déjà rencontré de nombreuses fois… La première fois, elle avait 6 ans et lui 36… Comment est-ce possible? Henry souffre d’un mal étrange et incontrôlable : il voyage dans le temps sans pouvoir de décision. Il se retrouve dans son passé et parfois dans son futur, sans pour autant avoir le droit de changer quoi que ce soit.
 
Il rencontre aussi son « lui » enfant et lui apprend à se débrouiller le mieux possible dans ses propres déplacements dans le temps car ces voyages peuvent être dangereux et traumatisants.
 
On traverse les époques, on voit les personnages récurrents évoluer au fil des voyages de Henry.
 
C’est une belle histoire d’amour intemporelle, touchante par son côté à la fois plein de certitudes (dès le début Clare sait qu’elle sera mariée à Henry plus tard) et d’incertitudes (et d’attentes angoissantes pour Clare quand Henry disparaît.) Pour Henry aussi c’est dur car il ne sait jamais où il va atterrir et il n’est pas non plus simple de savoir des choses sur son avenir ou celui des autres.
 
J’ai dévoré ce roman, j’avais sans cesse envie de retrouver les personnages que j’ai trouvé attachants, leurs rencontres fortuites passionnantes.
 
Il faut être prêt à se laisser complètement porter par ses allers et retours dans le temps sans vouloir être trop rationnel car en y regardant de trop près il y a sans doute des incohérences et des maladresses, mais il y a surtout ce petit côté magique qui a très bien fonctionné avec moi!

7 commentaires sur « The time traveler’s wife (Le temps n’est rien) : Audrey Niffenegger »

    1. Sabine : euh, en fait je viens depuis longtemps; mais je laisse très rarement un message. Je n’ai pas du tout accroché au film, mais en même temps j’avais adoré le livre, donc c’était dur. La thématique est difficile avec les passages entre le passé et le présent; ca passe très bien dans l’écriture, plus difficilement au cinéma je trouve. Mais je peux te prêter le dvd (en anglais) si tu veux, tu pourras te faire ton opinion

      Enna : Je ne souvenais pas avoir lu ton nom avant mais je suis ravie de savoir que tu te plais sur mon blog Quant au film, je vois ce que tu veux dire : c’est vrai que c’est un roman dur à adapter et en plus quand on a aimé un roman, on est très souvent déçu. Je te remercie pour ta proposition de ^prêt mais vu ce que tu en dis, je crois que je vais faire l’impasse

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  1. J’ai voulu abandonner ce livre plus d’une fois en le lisant, mais j’ai tant pleurer à la fin que je pense que je le relirai tant c’est beau!!!

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    1. moi j’ai vraiment été portée dès le début mais je ne le relirai sans doute pas (d’abord parce que je ne « relis » presque jamais) parce que j’aurai peur de ne relever que les incohérences et les maladresses alors que là j’ai tout accepté et aimé!

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