Des titres et un texte! Rendez-vous du mois de juillet

 

Depuis le mois d’octobre, je vous propose un rendez-vous mensuel : écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

Voici ma liste de titres :

Les lieux sombres

Une porte sur demain

Opération Maurice

Le bâtard de l’espace

Le vie sans portable

Moi je et caetera

Black bazar

L’incroyable voyage de Simon

Les noceurs

Mémoire infidèle

Le chien gardien d’étoiles

Donald W Winnicott l’inventeur du doudou

A la fraise

How’s business

Et voici mon texte :

« Simon n’avait pas d’histoire, pas de souvenirs et à part Maurice son grand-père dont il n’avait qu’une photo, il ne savait rien sur sa famille. Sur sa planète, il était connu sous le nom du « bâtard de l’espace » et il en avait vraiment marre!

Dans leur bulle, les gens d’ici ne pouvaient pas imaginer un monde sans internet, sans téléportation, sans réalité virtuelle ou la vie sans portable et Simon avait envie d’explorer le passé, le monde d’avant.

Pour pouvoir se permettre d’ouvrir une porte sur demain, se construire, il avait l’impression qu’il lui fallait se détacher du présent et faire un tour dans les lieux sombres dont personne ne parlait sur sa planète : le passé.

Les noceurs cybernétiques qui faisaient la fête tous les soirs au « Black Bazar » ou au « How’s business » disaient qu’ils se souvenaient du monde d’avant, mais l’alcool à la fraise et les nuits blanches rendaient leur mémoire infidèle. Il avait bien pensé à l’hypnotiseur renommé dont la plaque disait qu’il était « Donald W Winnicott l’inventeur du doudou » mais tout le monde disait que c’était un affabulateur... Il y avait bien le chien gardien d’étoiles dans le phare de sa planète qui était sensé tout savoir sur tout, mais il ne pouvait rien dire…

Alors Simon avait décidé qu’il allait se lancer dans l’aventure. En hommage à sa seule famille, il organisait en secret l’opération Maurice. Il espérait rapporter une parcelle de vérité… Il savait que certains diraient qu’il voulait se faire remarquer « moi je et caetera » mais il espérait malgré tout que d’autres parleraient avec admiration de l’incroyable voyage de Simon. »

Retrouvez mon texte des mois d’octobre, novembredécembrejanvier, février , mars , avrilmai et celui du mois de juin

Orchidée avait joué avec moi en octobre, novembre , décembre, janvier et en février… 

Flo s’est lancée en maijuinet en juillet

Syl. a aussi joué en mai

Astrid a joué en juin

Et vous?

« Quartier Western » de Téhem

 Tranches de vie qui se déroulent à La Réunion dans les années 1970 sur une journée. On y croise plusieurs personnages (qui sont sur la couverture).

A partir d’un moment commun à tous, la bande dessinée se découpe ensuite en 3 parties  qui développent la journée de chacun : les 2 petits garçons qui font des bêtises et risquent de gros ennuis, le couple, qui se retrouve mêlés à des histoires sombres avec le patron de la jeune fille et l’homme accoudé au bar qui est un peu un loser alcoolisé qui se retrouve mêlé à des histoires criminelles… Même si les histoires sont indépendantes les unes des autres, tous les personnages ont des petits moments de leur journée qui se télescopent et on voit certains événements de différents points de vue. J’ai trouvé ça très bien construit, cela m’a fait pensé au film « Pulp Fiction » de Quentin Tarantino!

J’ai aussi beaucoup aimé les dessins, crayonnés en noir et blanc, très agréables et expressifs.

Et pour l’ambiance de La Réunion, il y a le créole (qui s’il est peut-être un peu compliqué au début ne pose très rapidement plus de problèmes), les différentes groupes ethniques qui se côtoient, les problèmes sociaux, les choses « typiques » que l’on peut acheter à l’épicerie et … le rhume arrangé… très particulier!!

Cette bande dessinée est vraiment à plusieurs niveaux, on peut y trouver un aspect humoristique, mais il y a aussi des questions plus profondes qui sont soulevées : la religion, la pauvreté, l’alcool et la drogue, l’usage de la langue créole ou pas (« Ici on ne parle pas créole! »), le rêve d’une vie meilleure en France… Finalement, des thèmes et des ambiances communs à « Aya de Yopougon » mais peut-être en plus sombre et plus cinématographique.

 

Merci à  Babelio pour ce  partenariat  avec les Editions Des Bulles dans l’océan pour cette découverte.

 

Ce roman est la lecture « lieu«  de ma catégorie « Petit Bac BD » pour le

 

 

 – 1 = 24

Les noceurs : Brecht Evens

J’avais repéré ce titre chez Mango et le hasard a voulu que le même jour il soit mis en avant à la médiathèque… Comment résister? Et puis, il ne compte même pas dans ma nouvelle PAL car aussitôt emprunté, aussitôt lu!

J’ai été littéralement charmée par les magnifiques dessins, peinture et crayonnés. Il y a de très belles couleurs : chaudes, parfois claires, parfois sombres selon les planches et les ambiances. Le coup de pinceau donne beaucoup de mouvement, des impressions de flou, de transparence. Il y a des pages avec plusieurs dessins et personnages sans qu’il n’y ait pour autant de cases à proprement parler et parfois une page entière représente une scène seule avec profusion de couleur… des scènes presque psychédéliques. C’est vivant, esthétique et original.

Au niveau de l’histoire, la bande dessinée se découpe en trois parties qui ont toutes en commun un certain « Robbie » qui est entouré d’une aura très forte, qu’il soit présent ou pas. Les gens l’admirent, l’adulent, veulent le voir à tout prix… Quand on le découvre mieux, on voit un homme qui aime vivre et qui respire le la liberté et qui semble aimer faire plaisir aux autres.

Au-dela du monde superficiel des noceurs qui fréquentent sa boite de nuit, il y a un homme sensible qui prend soin de ses amis.

J’ai vraiment  beaucoup aimé cette bande dessinée!

Roaarrr Challenge

Weekend sportif! La Rochambelle 5km et semi marathon!

Ce weekend a été assez sportif!
J’ai commencé samedi soir par par 5 km de marche à travers la ville de Caen : c’était la Rochambelle,une course réservée aux femmes qui a pour objectif de récolter des fonds pour la lutte contre le cancer du sein. L’année dernière j’avais couru mais cette année j’avais envie de marcher pour profiter à nouveau de l’ambiance incroyable que j’avais ressentie la dernière fois. C’était une très belle fête avec plein de gens joyeux  (participants ou spectateurs)!
J’ai passé un  très bon moment en compagnie de ma nièce,La Belle Jeune Fille et … au moins 14000 autres femmes!
(Mon chapeau de pluie a été sorti car nous avons eu grand soleil et quelques averses!)
La vague rose
Le dimanche, grâce au « sacrifice » de mon frère, ma belle soeur  et les grands cousins qui ont accueillis Bastien à 6h30 du matin (Merci encore!!), je me suis lancée dans une autre expérience sportive : le semi-marathon, 21 km de course… L’Homme courait aussi ainsi que ma copine Mrs B, ma twin du collège, ainsi qu’1 autres collègue … et 2669  autres coureurs… C’était mon 3ème semi-marathon… J’ai mis 2h28 et des poussières et je suis contente de moi car non seulement c’est mon meilleur temps mais surtout j’étais bien plus en forme à l’arrivée qu’aux précédentes éditions!
Alors, je profite de ce petit compte rendu pour vous faire partager mon grand projet personnel des mois à venir… ça fait longtemps que j’y pense et j’ai décidé qu’il faut se lancer un jour dans ses challenges personnels …
Donc si tout va bien, le 15 avril 2012, je serai au départ du marathon de Paris et avec un peu de chance je serai aussi là à l’arrivée après 42,195 km dans Paris…  Ça va être dur, ça promet des entraînements sérieux… mais le but, c’est de participer (et accessoirement d’arriver 🙂
Et je suis  prise au sérieux par mon entourage car ma copine Mrs B envisage de me suivre dans l’aventure, L’Homme se propose d’être mon coach et ma copine Orchidée m’a offert un livre-guide-carnet pour m’aider à me préparer!

Commentaires laissés sur canalblog :
Super !
La photo de la vague rose est impressionnante !
Je suis bluffée par ce que tu fais (jamais réussi à tenir plus de 20 minutes ! )
Posté par Leiloona, lundi 20 juin 2011
Bravo ! et superbe projet pour 2012, je t’encourage ;-D
Posté par Sandrine(SD49), lundi 20 juin 2011
@Leiloon : Bon alors je ne te propose pas de faire le semi marathon avec moi, mais la Rochambelle pourquoi pas? C’est en marchant que je l’ai faite.
C’est impressionnant aussi d’être au milieu de la « vague »…j’ai été vraiment émue d’être une parmi tant de femmes! il y a un côté universel : tous les genre de femmes étaient réunies : les jeunes, les vieilles, les grandes, les petites,les grosses, les minces, toutes les couleurs! C’était un bel évenement…
Posté par enna, lundi 20 juin 2011
@Sandrine : Merci! Et merci!
Posté par enna, lundi 20 juin 2011
Sympa de nous faire partager ces moments! C’est vrai que tu as l’air très très en forme!
Posté par Gwenaelle, lundi 20 juin 2011
@Gwenaele : La rochambelle est un évenement tellement positif que j’avais envie de vous montrer plein de photos! POur le semi-marathon, c’est mon petit challenge… Je suis encore un peu trop « en formeS » pour me sentir vraiment au top de ma forme… mais je vais travailler là-dessus aussi
Posté par enna, lundi 20 juin 2011
C’est un beau défi personnel. Tu as bien raison, se fixer des objectifs, ça permet d’avancer !
Posté par saxaoul, lundi 20 juin 2011
@Saxaoul : merci! C’est vrai qu’à force d’avoir envie de faire des choses, si on ne passe pas à l’action on peut finir par regretter de ne pas s’être lancé un jour!
Posté par enna, lundi 20 juin 2011
Anne !!
Bravo !!
c’est vraiment super, je t’admire beaucoup…et je serais à l’arrivée pour te féliciter l’année prochaine sur les champs élysée!! j’y étais l’année dernière pour accueillir une copine et c’est très impressionnant…
Posté par cecilefig, lundi 20 juin 2011
@cecilfig : Bienvenue ici! Je suis très contente de t’accueillir dans ma petite demeure virtuelle! Merci pour les encouragements et si je suis en un seul morceau (et si j’arrive tout court!) je serai ravie de te voir à l’arrivée le 15 avril
Posté par enna, lundi 20 juin 2011
Bravo Enna! Tu es drôlement courageuse et j’espère que tu nous tiendras au courant de tes progrès. Elle est en effet très jolie la Belle Jeune Fille.
Posté par Valérie, mardi 21 juin 2011
@Valérie : Merci! Peut-être que je vous raconterai que c’est trop dur et que j’abandonne mais en fait, d’en parler à tout le monde ça m’oblige à ne pas baisser les bras!
J’ai bien choisi son pseudo à ma jolie nièce, n’est-ce pas?
Posté par enna, mardi 21 juin 2011
Si tu ne l’as pas fait, tu devrais vraiment lire le bouquin de Murakami sur la course. Je suis (quasi sûre que tu y trouveras un véritable intérêt.
Posté par Flo, jeudi 23 juin 2011
@Flo : je suis allée me renseigner et ça me tente bien effectivement! Je le mets d’ailleurs dan sma liste pour le challenge Petit bac pour « sport loisir »
Posté par enna, jeudi 23 juin 2011
Quelle belle énergie tu dégages Enna! Tu me donnes envie de participer à la prochaine à Montréal
Posté par Milly, jeudi 23 juin 2011
@Milly : Bienvenue ici! Si tu te sens capable : fais le, il y a un grand plaisir à se dépasser et à participer à un évenement avec tant de monde!
Posté par enna, jeudi 23 juin 2011
Félicitations ! 20 km, j’arrive à les faire sans problème en marchant mais en courant, c’est une autre affaire donc je suis très admirative Et je fais aussi la marche pour les femmes à Lorient mais c’est en octobre (ils devraient changer la date car du coup, la météo ne se prête pas à ce qu’on ait des hommes aussi peu vêtus pour nous encourager ! mdr !)
Posté par Joelle, jeudi 28 juillet 2011
@Joelle : Merci! Mais depuis, j’ai une tendinite et je n’ai couru qu’une fois
Profite bien de ta marche entre femmes, c’estune super atmosphère j’ai beaucoup aimé (même sans hommes à moitié nus … Remarque tu peux en parler à ton homme
Posté par enna, jeudi 28 juillet 2011

« How’s business » de Alice Prince

 

D’après mes recherches, ce roman jeunesse n’est pas traduit.

C’est l’histoire de Howard, un jeune garçon qui vit avec sa mère à Londres pendant la deuxième guerre mondiale. Inquiète pour sa sécurité pendant le Blitz, sa mère l’envoie chez sa tante à la campagne. Là, il doit faire sa place parmi les enfants du village et les autres évacués venant de Londres. Il y vit des aventures de garçons, rivalités et amitiés. Un jour, inquiet de ne plus recevoir de nouvelles de sa mère, il part seul à Londres pour la retrouver et il y trouve sa maison bombardée.

Ce roman m’a surtout intéressée pour les passages sur le Blitz, les abris anti-aériens et l’évacuation des enfants à la campagne que j’étudie avec mes élèves en 3ème et à qui je pourrai faire lire des passages du livre.

C’est un roman assez marqué « garçon » au niveau des histoires annexes qui arrivent à How.

Pour la petite histoire, l’auteur a écrit ce roman avec la collaboration d’une classe d’école primaire, qu’elle remercie comme étant ses co-auteurs.

 

 – 1 = 25

« Le chien gardien d’étoiles » de Takashi Murakami

Ce manga commence par la découverte d’une voiture abandonnée dans un terrain vague 

L’histoire débute vraiment avec l’arrivée d’un chiot dans une famille, racontée du point de vue du chien qui observe son nouvel environnement. On suit avec lui « Papa », le père de la famille, qui passe beaucoup de temps avec « Happy », le chien, qui lui parle et  se confie au fur et à mesure de l’évolution de sa vie : chômage, maladie, adolescence difficile, séparation…

Puis, commence une sorte de « road movie » pour « Papa » et Happy qui quittent leur ancienne vie, ensemble, en voiture, et qui petit à petit, vivent  une vie de plus en plus marginale, jusqu’à arriver dans un terrain vague…

Dans la deuxième partie du manga, nous suivons M. Okutsu, un assistant social qui doit s’occuper de retrouver l’identité du corps trouvé dans la voiture abandonnée du début. Cette enquête fait remonter en lui ses souvenirs d’enfance avec ses grands-parents et son chien.

Cette histoire m’a beaucoup plue. Il s’en dégage une certaine poésie dans la vie de ces personnages pourtant assez ordinaires (c’est quelque chose que je retrouve souvent dans la littérature japonaise, une poésie du quotidien). Les relations entre les maîtres et les chiens sont très fortes et symbolisent un lien avec la vie malgré les difficultés rencontrées. Une belle histoire d’amitié et de fidélité. J’ai même été parfois très émue par cette histoire.

Mo’ en parle aussi chez elle!

Merci à  Babelio pour ce  partenariat  avec les Editions Sabacane pour cette découverte.

 

Ce roman est la lecture « métier«  de ma catégorie « Petit Bac BD » pour le

 

 

 – 1 = 26

« A la fraise » de Hélèna Villovitch

David est un élève de primaire qui se réveille un matin en décidant qu’il s’appelle Georges. A l’école, ses copains (qui ont tous des noms curieux comme Tablature, Séquoia ou Brouette) se moquent de lui et il se retrouve malgré lui à être ami avec Anesthésie avec qui il  ne s’entendait pas avant. Son père se prend pour Hugh Grant, sa mère pour Madonna et il se met à vouloir des glaces à la fraise alors qu’il n’aime que le chocolat…

Les choses deviennent de plus en plus étranges quand les copains de sa classe se mettent à se transformer physiquement pour se mettre à ressembler aux caricatures que Anesthésie et David/Georges ont fait d’eux la veille.

Je n’ai que moyennement apprécié ce roman que j’ai trouvé un peu bâclé, comme si la première et la deuxième partie n’étaient pas vraiment liées et la fin est un peu expédiée.

Dans le genre d’histoire ou le quotidien est bouleversé, j’ai préféré « La machine à noeuds de mots » de Arthur Ténor qui m’avait fait rire (alors que celui-ci, pas du tout!)

Cela pourrait plaire aux lecteurs de 9 à 12 ans.

 

 

Ce roman est la lecture « végétal«  de ma catégorie « Petit Bac Jeunesse » pour le

« Donald W Winnicott, l’inventeur du doudou » de Nicole Sorand et Rafaële Ide (ill)

« Pédiatre, psychanalyste, D.W Winnicott a été l’un des premiers médecins à considérer le bébé comme une personne. Par son approche originale, il a révolutionné le regard jusqu’alors porté sur l’enfance » (Quatrième de couverture)

Courte biographie de 40 pages sur la vie  de DW Winnicott, écrite très simplement, de manière très abordable pour des jeunes lecteurs, très claire et intéressante, sur la place du bébé et du jeune enfant, sur l’importance de l’écoute, de la parole et de l’expression par le jeu.

Cependant, si ce livre m’a donné envie d’en savoir plus sur cet homme, je l’ai  trouvé trop court et simplifié pour un adulte et je ne suis pas persuadée que le sujet passionne vraiment le lectorat visé.

De très belles illustrations à l’encre de Chine, très expressives.

 

 

Ce roman est la lecture« personnage célèbre«  de ma catégorie « Petit Bac Jeunesse » pour le

« A traitor to memory » (« Mémoire infidèle ») de Elizabeth George

Ce roman est découpé en deux parties, deux univers, qui s’alternent : il y a le journal intime d’un jeune virtuose du violon qui souffre d’un blocage qui l’empêche de jouer et qui, sur les conseils de son psychiatre, essaie de « débloquer » sa mémoire en creusant son passé.

D’autre part, on suit des personnages qui semblent sans histoires jusqu’à ce qu’une femme se fasse assassiner -écrasée à plusieurs reprises par une voiture. Sa vie semble assez mystérieuse. On découvre que c’est la mère du violoniste. L’enquête est menée sans que les policiers aient accès aux informations du journal intime.

Au fur et à mesure de l’enquête des policiers et de la lecture des souvenirs traumatisants qui reviennent au jeune homme dans son journal, on en apprend plus sur une famille qui 20 ans auparavant avait déjà été confrontée à un crime. On suit également la vie privée des policiers. Le fait que ce soient des personnages récurrents de Elizabeth George ne gêne pas du tout la lecture.

C’est un gros pavé de 800 pages (écrit petit) mais je n’arrivais pas à le lâcher! On découvre beaucoup de choses petit à petit, on est amené sur des tas de pistes. On fouille le présent et le passé de nombreux personnages. On creuse aussi l’inconscient en voyant remonter les souvenirs refoulés de Gideon, le jeune musicien, on voit son traumatisme : la dimension psychologique est très intéressante.

Mon 2011 est à -23/ 45

L’incroyable voyage de Simon : Claire Gratias

Simon est un petit garçon qui ne réussit pas à l’école et qui en est très malheureux. Il souffre physiquement à porter « le sac » qui représente les connaissances accumulées depuis qu’il a commencé l’école. Un jour il décide de ne pas aller à l’école et commence alors pour lui un incroyable voyage en compagnie d’une sorte de lutin qui l’emmène dans le monde des mots et de la langue, qui lui fait découvrir l’utilité de bien s’exprimer et la beauté et la variété de la langue.
 
C’est un joli conte sur le plaisir d’apprendre et le plaisir de découvrir qui fait aussi réfléchir à la difficulté ressentie par ceux qui ne comprennent pas.
 
« Lorsqu’on parle mal, il semble qu’on ait des difficultés à entendre correctement… » p 59
 
« La parole, ça sert à partager des idées… » p 61