« How’s business » de Alice Prince
D’après mes recherches, ce roman jeunesse n’est pas traduit.
C’est l’histoire de Howard, un jeune garçon qui vit avec sa mère à Londres pendant la deuxième guerre mondiale. Inquiète pour sa sécurité pendant le Blitz, sa mère l’envoie chez sa tante à la campagne. Là, il doit faire sa place parmi les enfants du village et les autres évacués venant de Londres. Il y vit des aventures de garçons, rivalités et amitiés. Un jour, inquiet de ne plus recevoir de nouvelles de sa mère, il part seul à Londres pour la retrouver et il y trouve sa maison bombardée.
Ce roman m’a surtout intéressée pour les passages sur le Blitz, les abris anti-aériens et l’évacuation des enfants à la campagne que j’étudie avec mes élèves en 3ème et à qui je pourrai faire lire des passages du livre.
C’est un roman assez marqué « garçon » au niveau des histoires annexes qui arrivent à How.
Pour la petite histoire, l’auteur a écrit ce roman avec la collaboration d’une classe d’école primaire, qu’elle remercie comme étant ses co-auteurs.
« Le chien gardien d’étoiles » de Takashi Murakami
Ce manga commence par la découverte d’une voiture abandonnée dans un terrain vague …
L’histoire débute vraiment avec l’arrivée d’un chiot dans une famille, racontée du point de vue du chien qui observe son nouvel environnement. On suit avec lui « Papa », le père de la famille, qui passe beaucoup de temps avec « Happy », le chien, qui lui parle et se confie au fur et à mesure de l’évolution de sa vie : chômage, maladie, adolescence difficile, séparation…
Puis, commence une sorte de « road movie » pour « Papa » et Happy qui quittent leur ancienne vie, ensemble, en voiture, et qui petit à petit, vivent une vie de plus en plus marginale, jusqu’à arriver dans un terrain vague…
Dans la deuxième partie du manga, nous suivons M. Okutsu, un assistant social qui doit s’occuper de retrouver l’identité du corps trouvé dans la voiture abandonnée du début. Cette enquête fait remonter en lui ses souvenirs d’enfance avec ses grands-parents et son chien.
Cette histoire m’a beaucoup plue. Il s’en dégage une certaine poésie dans la vie de ces personnages pourtant assez ordinaires (c’est quelque chose que je retrouve souvent dans la littérature japonaise, une poésie du quotidien). Les relations entre les maîtres et les chiens sont très fortes et symbolisent un lien avec la vie malgré les difficultés rencontrées. Une belle histoire d’amitié et de fidélité. J’ai même été parfois très émue par cette histoire.
Mo’ en parle aussi chez elle!
Merci à Babelio pour ce partenariat avec les Editions Sabacane pour cette découverte.
Ce roman est la lecture « métier« de ma catégorie « Petit Bac BD » pour le
« A la fraise » de Hélèna Villovitch
David est un élève de primaire qui se réveille un matin en décidant qu’il s’appelle Georges. A l’école, ses copains (qui ont tous des noms curieux comme Tablature, Séquoia ou Brouette) se moquent de lui et il se retrouve malgré lui à être ami avec Anesthésie avec qui il ne s’entendait pas avant. Son père se prend pour Hugh Grant, sa mère pour Madonna et il se met à vouloir des glaces à la fraise alors qu’il n’aime que le chocolat…
Les choses deviennent de plus en plus étranges quand les copains de sa classe se mettent à se transformer physiquement pour se mettre à ressembler aux caricatures que Anesthésie et David/Georges ont fait d’eux la veille.
Je n’ai que moyennement apprécié ce roman que j’ai trouvé un peu bâclé, comme si la première et la deuxième partie n’étaient pas vraiment liées et la fin est un peu expédiée.
Dans le genre d’histoire ou le quotidien est bouleversé, j’ai préféré « La machine à noeuds de mots » de Arthur Ténor qui m’avait fait rire (alors que celui-ci, pas du tout!)
Cela pourrait plaire aux lecteurs de 9 à 12 ans.
Ce roman est la lecture « végétal« de ma catégorie « Petit Bac Jeunesse » pour le
« Donald W Winnicott, l’inventeur du doudou » de Nicole Sorand et Rafaële Ide (ill)
« Pédiatre, psychanalyste, D.W Winnicott a été l’un des premiers médecins à considérer le bébé comme une personne. Par son approche originale, il a révolutionné le regard jusqu’alors porté sur l’enfance » (Quatrième de couverture)
Courte biographie de 40 pages sur la vie de DW Winnicott, écrite très simplement, de manière très abordable pour des jeunes lecteurs, très claire et intéressante, sur la place du bébé et du jeune enfant, sur l’importance de l’écoute, de la parole et de l’expression par le jeu.
Cependant, si ce livre m’a donné envie d’en savoir plus sur cet homme, je l’ai trouvé trop court et simplifié pour un adulte et je ne suis pas persuadée que le sujet passionne vraiment le lectorat visé.
De très belles illustrations à l’encre de Chine, très expressives.
Ce roman est la lecture« personnage célèbre« de ma catégorie « Petit Bac Jeunesse » pour le