Miséricorde (T1) : Jussi Adler-Olsen (lu par Eric Herson-Macarel)

Deux histoires s’alternent pour se rejoindre. L’une commence en 2002 quand une jeune femme, Merete Lyyngaard, a été kidnappée et se retrouve enfermée dans un caisson étanche duquel elle ne peut pas s’échapper et dont ses ravisseurs changent l’atmosphère pour la torturer à petit feu… On ne sait pas pourquoi … et elle non plus.
En parallèle…en 2007, nous rencontrons l’inspecteur Carl Mork (avec un « o barré » ) qui vient d’échapper à une tuerie qui a fait des morts et des blessés parmi ses coéquipiers. A cause de son caractère et de sa déprime, il est mis au placard par son chef qui s’en débarrasse en le mettant à la tête d’un tout nouveau département crée pour s’occuper d’ouvrir une dernière fois des affaires classées. La première enquête est celle concernant la disparition mystérieuse de Merete Lyyngaard 5 ans auparavant.
Carl Mork est une sorte d’ours a qui on a attribué un assistant sensé s’occuper du ménage et du café. Hafez El Assad (que Carl appelle Assad) est un réfugié Syrien qui va faire beaucoup plus que prévu pour l’enquête car il est très motivé et qu’il se plonge dans les dossiers entraînant un Carl Mork peu enthousiaste avec lui.
Leur relation est vraiment intéressante. Assad est entouré de pas mal de mystère, il ne se livre pas beaucoup. Mork est assez torturé et ils apprennent à se connaitre. L’un découvre les subtilités du Danemark et l’autre apprend des choses sur le mode de vie de son assistant.
J’ai beaucoup aimé ce roman, dans lequel il y a un bon mélange d’humour et de cynisme et aussi beaucoup d’angoisse dans les scènes de captivité.
La voix de Eric Herson-Macarel va parfaitement bien à Carl Mork et transmet très bien l’humour pince sans rire de l’inspecteur et le poids de la captivité de Merete. Sa lecture sert vraiment le texte, lui donne vie.
Je dois dire que je me suis très vite doutée de l’identité des ravisseurs mais que ça n’a pas du tout gênée mon plaisir de la découverte de ce roman car ce n’est pas tant « qui? » mais « comment ? » et « est-ce qu’il y aura une issue? » qui sont les questions importantes. Le début était peut-être un peu lent, avec des enquêtes parallèles qui n’étaient peut-être pas nécessaires mais comme c’est le premier roman d’une série avec ces deux personnages centraux, l’auteur a sans doute voulu poser le décor.
 par Valérie
Livre audio de la catégorie « Sentiment »  pour le Petit Bac 2013

10 commentaires sur « Miséricorde (T1) : Jussi Adler-Olsen (lu par Eric Herson-Macarel) »

  1. On se rejoint sur la découverte des coupables qui effectivement n’est pas gênante du tout car c’est le  » comment » et le  » pourquoi » qui sont les plus intéressants.

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    1. Enna : Il me semble que l’acteur dit « Meurk » mais je n’ai pas trouver comment faire le o barré dans mon billet 😉

      Lystig : tu vas dans word, tu choisis « insertion de caractères spéciaux », tu insères la lettre et tu fais un copié/collé ! c’est ce que je fais !

      Enna : Oui, je sais comment chercher les caractères spéciaux mais je dois avouer qu’en ce moment j’ai déjà du mal à trouver le temps de juste taper mes billets avec canalblog alors je me simplifie parfois la vie… Je pense que Jussi Alder Olsen ne m’en voudra pas (et à ma décharge, c’est un livre que j’ai écouté j’aurai presque pu ne pas savoir comment ça s’écrit

      Lystig : je te comprends, j’ai des dizaines de billets à rédiger en retard !

      Enna : heureusement en général je les écris dans un cahier avant mais je les tape un peu au fur et à mesure…ce matin, j’ai tapé celui de demain par exemple

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