Nao est une jeune femme à moitié anglaise, à moitié japonaise qui vit à Londres avec une co-locataire et qui travaille dans un magasin de gadgets japonais avec un ami qu’elle a connu à la fac. Elle est fan du manga Ichi, et commence une relation avec Gregory, réparateur de machines à laver qui ressemble à un des personnages. Elle va au temple bouddhiste pour méditer…
Elle a une vie qui pourrait sembler tout à fait normale si elle ne souffrait pas de TOC très particuliers : elle s’imagine avoir des pulsions meurtrières où elle se voit tuer des gens de son entourage et elle vit dans la crainte permanente de passer vraiment à l’acte.
On la voit tenter de vivre au quotidien le plus normalement possible malgré cette souffrance -maladie mentale, psychose… je ne sais pas comment l’appeler… Mais elle est parfois saisie de crises d’angoisse terribles. La souffrance de Nao est vraiment poignante car elle est seule face à ça.
Le graphisme est superbe. Les dessins sont d’une grande finesse, les expressions sont très vivantes. Nao est vraiment belle et émouvante (c’est futile, mais j’aime vraiment son style 😉 J’ai aussi beaucoup aimé les couleurs. J’ai peut-être moins accroché aux passages de « conte » qui entrecoupent l’histoire de Nao… En fait, je dois avouer que je n’ai pas vraiment compris, peut-être qu’une relecture m’aiderait (ou une explication 😉
Mais c’est quand même un coup de coeur pour les dessins et pour le thème de la maladie mentale, maladie invisible dont la personne qui en souffre a conscience mais qui ne sait pas comment s’en sortir.
Glyn Dillon est un auteur de BD que je vais suivre!
Merci à Price Minister qui a fait découvrir plein de BD d’Angoulême aux blogueurs. Je donne 18/20 à cette BD.