Mon Marathon Solidaire dans la presse locale!

Aujourd’hui, une légère douleur au mollet fait que je suis assez frustrée de ne pas avoir couru depuis dimanche (mais je préfère être prudente : il me reste encore du temps avant le marathon du 24 novembre!) 

Mais surtout, dans le Ouest France du jour, à la page de ma ville, voici ce qu’on a pu lire : 1/4 de page avec grande photo en couleur!

Je ne vous cache pas que je suis assez fière et ça me motive BEAUCOUP!!

Pour relire le billet du blog et surtout télécharger le coupon pour faire un don : c’est ici!

 

« Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins) de Sarah Glidden

Je vais avoir du mal à être très précise pour parler de cette BD car j’écris mon billet quelques temps après ma lecture et comme je l’ai rendu à la médiathèque, je ne peux plus le feuilleter (Grosse erreur! Ne jamais rendre un livre à la médiathèque avant d’avoir écrit son billet!)

Sarah est une jeune juive américaine qui part avec son amie en Israël dans le cadre d’une voyage organisé de 10 jours pour découvrir le pays. Elle est pleine de questions sur le conflit israelo-palestinien et part avec certains à priori sur ce qu’elle va découvrir -craignant qu’on lui fasse un « lavage de cerveau pro-Israël ».

Elle visite donc avec un groupe très varié et est à la fois perturbée et agréablement surprise ou même choquée de ce qu’elle découvre. Avec elle on apprend à connaître un pays particulier qui a ses problèmes politiques que l’on connaît plus ou moins bien mais aussi son histoire et une sorte de « mythologie » liée à la religion et à l’installation des premiers israéliens.

C’est une sorte de voyage initiatique pour elle. Et ce séjour est vécu différemment par tous les participants.

J’ai bien aimé les traits et  les couleurs.

Je me suis dit qu’Israël doit être une destination très intéressante (peu importe sa religion) avec ses multiples facettes (Mais quand j’aurai un nouveau passeport car comme je suis déjà allée en Iran je en suis pas sure d’avoir le droit d’y aller!!)

Pour finir je dirai que cette BD et « Chroniques de Jérusalem » se complètent bien!

               

« Petites scènes capitales » de Sylvie Germain

Dans ce roman sous forme de scénettes, de moments de vie familiale,  on découvre Lili qui vit avec son père après que sa mère les ait quittés puis est morte. Sa vie est bouleversée quand son père se remarie avec une femme qui a déjà 4 enfants : une grande fille, un grand fils et des jumelles qui ont à un jour près exactement le même âge qu’elle. Dès leur arrivée, Lili sent qu’elle a perdu « sa » place et est sans cesse en quête d’une reconnaissance de la part de son père. La mort d’une des jumelles va traumatiser la famille. Cette famille qui vit dans les secrets qui sont dévoilés petit à petits. Il y a des grandes révélations et des blessures profondes pour tous les membres de cette famille/puzzle composée de tant de pièces particulières. Il y a des douleurs du quotidien vraiment bien rendues dans ce texte. Il y a aussi une réflexion sur l’identité et sur l’amour familial.

Le style de Sylvie Germain est vraiment très beau, c’est une écriture fluide et poétique. Il y a des pages sur l’enfance de Lili qui sont vraiment belles. Elle sait faire parler les sensations, les descriptions de mouvements, des émotions… J’ai trouvé que c’était vraiment un beau roman.

Et pourtant je n’ai pas été totalement emportée car si la forme est vraiment belle, j’ai eu le sentiment qu’il n’était pas abouti au niveau du fond. J’ai eu le sentiment qu’en faisant grandir Lili, en faisant exploser la famille, l’auteur ne savait plus trop comment clore son roman et la fin m’a semblé un peu laborieuse. Il me manquait une vraie fin.

Mais ce fut tout de même une belle découverte!

Lu dans le cadre du  2014

D’ailleurs vous pouvez aller fouiner sur les blogs des copines jurées de ELLE : 

Ankya,  AwaBiancaBlandine

Eva, FleurGaléa, Kirili

MarieMeelly, Micmélo

MiorMusme, Tynn

ValérieVirginie

L’avis de Eva en cliquant sur son nom!

Une « quasi-Lecture Commune » avec Sandrine!

 

 

2/6

 

« Attentat express » de Caroline Poiron (et Sid Ahmed Hammouche et Patrick Vallelian)

Je ne partais pas avec un à priori très positif en ouvrant ce livre car je ne suis pas beaucoup l’actualité et je ne suis pas une grande fan de l’écriture journalistique et pourtant ce document m’a très agréablement surprise, je l’ai lu en ayant vraiment le sentiment d’apprendre des choses et en n’étant pas pour autant en train de lire un hebdomadaire d’actualités.

Caroline Poiron est photographe et journaliste et était la femme de Gilles Jacquier, lui-même grand reporter pour France 2 qui a été tué dans un attentat en Syrie lorsqu’ils étaient tous les deux en reportage là bas en janvier 2012.

Le livre commence par raconter (très bien, avec un style agréable) leur départ de France, les démarches suivies par Gilles Jacquier pour entreprendre leur séjour, grâce à une religieuse, soit disant neutre qui avait ses entrées officielles en Syrie. Une fois sur place, elle raconte leur parcours et l’impression grandissante qu’ils ont d’être « baladés », manipulés par cette religieuse et qu’on veut leur faire voir, leur faire dire des choses. Et puis, contre leur volonté on les emmène à Homs et un attentat se produit qui cause la mort de Gilles Jacquier. Les heures qui suivent sont dignes d’un film d’espionnage car Caroline Poiron et deux journalistes Suisses (Sid Ahmed Hammouch et Patrick Vallélian avec qui elle écrit ce livre) doivent se battre pour garder la main mise sur le corps de Gilles Jacquier.

Et puis la seconde partie du documentaire est une enquête sur cet attentat qui parait très suspect à ceux qui étaient présents, qui ressemble beaucoup à une mise en scène pour stigmatiser les rebelles anti-Bachard Al Assad et les pointer du doigt comme ceux qui ont tué un journaliste occidental. L’enquête porte sur la religieuse qui semble corrompue et sur les dirigeants syriens.

C’est un documentaire assez édifiant sur ce pays, sur cette dictature qui tente de manipuler le monde entier. C’est effrayant car c’est réel. C’est également un très bon documentaire sur les journalistes et reporters de guerre car on voit leur travail de l’intérieur. Et la manière qu’a Caroline Poiron d’aborder ce récit, cette enquête, de façon très personnelle, apporte pour moi un vrai plus.

Je suis contente d’avoir découvert ce livre, sans le Prix de ELLE, je dois avouer que je ne l’aurai sans doute pas lu.

« Le comité de la révolution d’Al-Khaldyé a décidé de baptiser une rue de notre quartier au nom de Gilles Jacquier. Son destin est à jamais lié à celui de la Syrie. Il fait partie de notre histoire désormais.

[…]

Cette marque de respect n’est pas une exception. Chaque fois que je rencontre des Syriens de l’intérieur du pays comme de l’extérieur, ils me prennent dans leurs bras et me présentent leurs condoléances en m’assurant que la Syrie nouvelle n’oubliera pas ses morts. Qu’elle n’oubliera pas mon mari.

Fallait-il aller en Syrie? Fallait-il prendre le risque de mourir pour Homs? Ma réponse, notre réponse à Patrick, Sid et moi est claire et nette : oui, oui et oui.

C’est notre métier. Il comporte des risques. nous les assumons. Mais nous refusons de fermer les yeux sur un crime dont nous avons été les témoins directs. » P 282

« Et, aujourd’hui qui couvre encore la Syrie? De moins en moins de médias internationaux. Du coup, l’opinion publique n’y comprend quasiment plus rien, simplifie en mettant face à face un régime laïc et des islamistes assoiffés de sang. La Syrie baigne désormais dans une mer de sang, dans l’indifférence de la communauté internationale. La situation pourrit. » p 283

 

Lu dans le cadre du  2014

D’ailleurs vous pouvez aller fouiner sur les blogs des copines jurées de ELLE : 

Ankya,  AwaBiancaBlandine

Eva, FleurGaléa, Kirili

MarieMeelly, Micmélo

MiorMusme, Tynn

ValérieVirginie

L’avis de Micmélo est ici!

 2ème titre de la catégorie « aliment/boisson » (un « express » = un café) » pour le  

MES séries américaines

Je ne regarde pas beaucoup la télé et je n’arrive jamais à suivre des séries (à part Downton Abbey et encore c’est parce qu’on me prête les DVD) mais je regarde parfois les chaînes anglaises et j’aime bien les sitcoms où on suit des personnages récurrents dont la vie évolue mais dont chaque épisode est complet. Et comme les américains sont très forts pour ça, je profite du Challenge Américain pour en parler.

J’ai beaucoup aimé Urgences quand j’étais à la fac mais je vais plutôt vous parler de séries qu’on peut encore voir (en direct ou en redif).

Ma série « culte », celle que je peux regarder dans n’importe quelle langue, en anglais ou en français (mais quand même avec une nette préférence pour la VO), dans n’importe quel ordre et surtout que je peux regarder même si j’ai déjà vu la plupart des épisodes :  c’est Friends. 

Je pense que tout le monde connait cette bande de copains qui vivent à New York. Ils me font vraiment rire, ils se moquent les uns des autres, c’est rythmé, vraiment j’aime beaucoup! En 3ème, je travaille sur des extrait de Friends et je ne peux pas m’empêcher de rire 😉

Une autre série que j’aime bien, c’est « How I met your mother« , qui est une sorte de Friends un peu plus trash puisque les personnages sont aussi une bande d’amis qui vivent des aventures du quotidien ensemble et qui évoluent (relations amoureuses, travail, famille…) mais au lieu de boire du café, ils vont au bar pour boire des bières, ils parlent de sexe et sont beaucoup plus vulgaires mais je trouve ça aussi assez drôle! Je ne l’ai jamais vu en français par contre, je ne sais pas du tout si c’est bien doublé.

Et puis il y a « The Big Bang Theory » que j’adore et là aussi je peux la regarder dans le désordre, des vieux ou des nouveaux épisodes. Là aussi, je ne la connais qu’en anglais alors je ne sais pas ce que ça vaut en français. Cette série est un peu à contre courant car c’est une bande d’amis, des garçons, universitaires, scientifiques extrêmement brillants (et même dans le cas de Sheldon, un génie, complètement inadapté) qui sont ce que l’on pourrait appeler des « nerds », des premiers de la classe pas tellement dans le coup. Ils rencontrent  Penny, une fille tout à fait ordinaire, parfois un peu « bimbo » mais au grand cœur et ils apprennent à vivre ensemble et c’est très drôle!

Et enfin, je regarde aussi New Girl qui est une série dans laquelle Jess est une jeune femme un peu fantasque et décalée qui vit en colocation avec 3 garçons très différents les uns des autres. Ils ont tous des personnalités très marquées : j’aime beaucoup mais j’aime surtout le personnage de Jess jouée par Zoey Deschanel et je n’ai même pas envie de la voir en français car j’adore sa façon de parler et de se mettre à chanter ou ses expressions drôles et mignonnes. Il y a des jours où j’aimerai être Jess 😉

Nos étoiles contraires (The faults in our stars) : John Green

Si je vous dis que ce roman parle du cancer chez des jeunes qui tombent amoureux mais que la maladie leur complique bien les choses, vous allez fuir à toutes jambes et vous auriez bien tort.
 
J’ai eu un coup de coeur pour ce roman, où certes j’ai pleuré mais où j’ai aussi beaucoup ri (et j’ai même pleuré tout en riant!) 
 
Hazel a 17 ans et elle a un cancer des poumons qui est terminal même si depuis 3 ans elle « gagne » du temps sur la maladie grâce à un médicament miracle. Elle parle d’ailleurs du temps « pré » ou « post » miracle.
 
Sa mère qui passe sa vie à s’occuper d’elle, la pousse à aller à un groupe de soutien pour jeunes atteints de cancer où elle va à contre coeur. Là-bas, elle rencontre Augustus qui est en rémission et qui a une prothèse après avoir subi une amputation. Elle va très vite très bien s’entendre avec lui car ils partagent bien plus que le cancer. Ils sont complètement sur la même longueur d’ondes au niveau de l’humour -humour parfois noir, très pince sans rire et caustique. Ils sont très intelligents et ont beaucoup de recul sur leur maladie et sur ceux qui les entourent.
 
Ils ont aussi un ami, Isaac, qui va devenir aveugle mais semble vivre plus mal son chagrin d’amour que sa maladie. Il y a d’ailleurs des scènes très drôles car ces trois là, ont un ton assez irrévérencieux même quand il s’agit d’eux.
 
Et puis Augustus et Hazel partagent une passion pour un roman qu’ils lisent et relisent mais qui est inachevé. Ils veulent rencontrer l’auteur pour le questionner sur son oeuvre. 
 
Hazel et Augustus tombent amoureux mais leur histoire n’est pas simple même si elle est belle car même s’ils font tout pour l’oublier, la maladie n’est jamais loin.
 
Les personnages sont très bien réussis, touchants, drôles, réalistes, plein d’esprit (en tout cas, en version originale, j’espère que le style, l’humour plein de second degré est bien traduit en français)
 
Un coup de coeur, un savant mélange d’humour et d’émotion! A lire!

 avec  Sylire et Mrs B et Secrète Louise Allons voir ce qu’elles en ont pensé! 

         

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  
J’inscris ce roman dans le  challenge Romans sous Influence de George et Sharon 

Le titre de ce roman est tiré d’une citation de Shakespeare dans Jules Cesar (Act 1, scène 2) :

« The fault, dear Brutus, is not in our stars,
But in ourselves, that we are underlings. »

L’idée derrière cette citation, c’est que ce n’est pas le destin qui dirige la vie des gens mais les personnes elles-mêmes qui sont responsables de leurs actes et donc de leur destin et qu’il ne faut s’en vouloir qu’à soi-même. Or, John Green a choisi de dire « The fault in our stars », sous entendu « the fault IS in our stars », car dans le cas des jeunes malades, c’est bien un élément extérieur qui leur cause du tort étant donné qu’eux-mêmes font tout leur possible pour contrer la maladie mais il y a cette force plus forte qu’eux qui les terrasse, le cancer.

« L’atelier » de Etienne Davodeau

Petit album très court par Etienne Davodeau dans lequel l’auteur raconte des tranches de vie familiale de façon  à la fois très réaliste et totalement loufoque et imaginaire. Et pour tout dire je n’y ai pas trouvé grand intérêt!

De cet auteur, j’aime en général les histoires mais beaucoup moins les dessins de visages, ce qui a été le cas ici aussi. Plusieurs fois dans l’album, il est précisé que les dessins sont faits « directement à l’encre et sans retouches » ce qui franchement n’est pas une bonne chose car j’ai trouvé que les visages étaient particulièrement  laids et grimaçants… D’ailleurs dans le récit, sa femme et sa fille sont horrifiées de se voir dessinées… Et je les comprends!

               

« Le Val des ânes » de Mathieu Blanchin

Cette BD raconte l’enfance de l’auteur avec ses deux frères plus jeunes, particulièrement liés à l’école et à leurs jeux d’enfants à la campagne.

Je n’ai pas vraiment pas aimé  le dessin, trop brouillon à mon goût et j’ai trouvé le personnage principal détestable. L’auteur se dépeint comme un vrai méchant garçon, mauvais avec ses frères, cruel même, avec les autres enfants, avec ses voisins, avec les animaux

Je n’ai trouvé cela ni amusant, ni touchant, j’ai même été un peu mal à l’aise. D’autant plus que le personnage devenu adulte et père de famille, souhaite à la fin que son enfant ait une jeunesse comme la sienne… (en espérant pour ce dernier qu’il ne subisse pas les méchancetés d’un enfant comme son père peut-être?)

               

 Roaarrr Challenge

 BD de la catégorie « animal » pour le 

 

Des titres et un texte! Rendez-vous de novembre

 

Voici le rendez-vous mensuel : il s’agit écrire un texte en intégrant tous les titres des livres chroniqués sur mon blog le mois précédant (ou le votre si vous souhaitez jouer avec moi). L’idée vient de Gwenaëlle qui a plein de jeux d’écriture à vous proposer!

 

Voici ma liste de titres des livres chroniqués en septembre sur mon blog:

Fille de la campagne

Tout ce que je suis

La maison des absents

La cicatrice

La rencontre

Fahrenheit 451

Des souris et des hommes

Nos étoiles contraires

 

Et voici mon texte  :

« Tout ce que je suis c’est une brave fille, une fille de la campagne, pas compliquée. Je n’ai pas vraiment de vie, cela dit. Je vis seule depuis que mes parents et grands-parents ont disparus, je vis dans cette grande maison vide que les habitants du coin appellent la maison des absents

Je me sens seule… Et c’est vrai que dans cette vieille bicoque il n’y a pas grand monde qui vient… Et chez moi, il passe surtout des souris et des hommes je n’en vois pas beaucoup…

Pourtant, il y a quelques temps, j’ai fait la rencontre qui a fait basculer mon coeur. Il était beau, viril avec la cicatrice qui lui donnait un air de pirate des temps moderne, il sentait bon le Fahrenheit 451, je crois. Malheureusement, il n’a pas voulu de moi. Il a fait une allusion à un poème ou je ne sais quoi en disant de nos étoiles contraires expliquaient que le destin ne voulait pas que notre histoire puisse avoir lieu.

Mais il n’a pas bien compris qu’on était fait pour être ensemble. Pour toujours. Alors, ils peuvent toujours le chercher… Personne ne viendra ici avec leurs craintes ridicules sur ma maison qu’ils croient hantée. Personne ne le trouvera. Et maintenant il est à moi pour toujours et personne ne me le reprendra! »

 

Vous trouverez tous mes textes dans la rubrique « Des titres et des textes »

Vive les bêtises a joué sur son blog avec ses titres en 2011: en novembre , en décembre, en 2012 : en février , en mars, en avril, en mai , en juillet, en août, en  septembre, en octobre,  en novembre, en décembre , en 2013 : en janvier, en mai

Véronique a joué dans les commentaires avec mes titres en 2012 : en  janvier, en février, en mars, en avril, en mai, en juin, en juillet, en août, en septembre, en octobre, en novembre, en décembre, en 2013 : en janvier, en février, en mars, en avril, en mai, en juin, en août, en septembre

Lucie a joué sur son blog avec ses titres en 2013 : en février, en mars, en avril, en mai, en juin, en juillet

Emmanuelle a joué sur son blog avec ses titres en 2013 : en avril, en mai

Des souris et des hommes : John Steinbeck (Lu par Lorant Deutsch, Bernard-Pierre Donnadieu, Jacques Gamblin et d’autres)

George Milton et Lennie Small travaillent comme saisonniers de ferme en ferme. Lennie n’a pas toute sa tête, il est comme un enfant dans un corps de brute et tue sans le vouloir des souris et de petits animaux quand il veut juste les caresser. George s’occupe de lui, le défend, le protège et ils rêvent tous les deux  de posséder un jour une petite ferme à eux, leurs propres terres pour travailler pour eux et Lennie lui, rêve des lapins dont il s’occuperait.

Ils arrivent dans une ferme dans laquelle le fils du patron cherche à s’imposer par la force et la femme de celui-ci est belle femme un peu aguicheuse qui ne se rend pas compte qu’elle attise la jalousie de son mari en tournant autour des autres hommes. Des tensions naissent.

Lennie est aussi attiré par cette femme mais uniquement car sa douceur et ses cheveux soyeux lui donne envie de les toucher et malgré lui, Lennie va s’attirer de terribles ennuis.

J’ai beaucoup aimé ce roman qui montre un portrait de l’Amérique de la Grande Crise avec ces hommes qui doivent circuler dans le pays pour gagner leur vie, toujours dans l’incertitude de ce que leur réserve l’avenir et qui ne peuvent pas vraiment se fixer dans la vie. On y croise aussi un vieil homme qui sent qu’il va bientôt ne plus être assez « utile » pour être garder dans la ferme, un palefrenier noir qui permet d’évoquer la place des Noirs dans la société américaine, même si on n’est pas dans le Sud. 

Mais c’est surtout une magnifique histoire d’amitié malgré les différences qui séparent George et Lennie. Goerge est comme un grand frère pour Lennie. La scène finale m’a fait pleurer, elle est vraiment émouvante.

La lecture par de nombreux acteurs en fait un moment théâtralisé qui fait vraiment vivre le texte mêlant action et émotion. Les deux lecteurs principaux, Lorant Deutch et Jacques Gamblin sont particulièrement bons!

Lu par Lorant Deutsch, Bernard-Pierre Donnadieu, Jacques Gamblin, Jean-Yves Berteloot, Nathalie Bienaimé, Loïc Houdré, Roger Jacquet, Jean-Claude Leguay, Pascal N’Zonzi, Christophe Reymond et Michel Robin

Roman de la catégorie « animal »  pour ma ligne livre audio du  Petite Bac 2013

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est ACtC-3d6rytwO6_YaN4XNK57cBkQG8O_BoE9kXGelqL8PHLEJwZBnjGgAPTCvUKQ0Y3hBdRL3M1cwtk1USs4XCp2pK5-jF71ZD4DXUpZf1bw1B7V2IWPVZNqJmoXaNzfuScjbpDr61DoBnUbpCCIzoz52eBh=w250-h372-no
 
 
 

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est ACtC-3fsg6eyKSUkPKCBTQdY11_tgPPPyrgLnIGI237hCB-NfsfAmXTwWCQLukBY_krn6u5VpY7UaOenDiNDd3OV3r-jOOU8dDuVMY7r7mgJhG2i73VhJbWIKESSdI6AIP3Uzt89qPQDzyIrZFxhg1rGM6FK=w283-h424-no