Mauvais genre : Chloé Cruchaudet

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Juste avant le début de la première guerre mondiale, Paul Grappe et Louise Landy tombent amoureux et se marient puis Paul part sur le front. Là-bas, l’horreur de la guerre le frappe de plein fouet, quand il retrouve un ami décapité à côté de lui. Il se blesse délibérément pour échapper aux combats et quand son séjour à l’hôpital est terminé, il déserte et rejoint Louise, se cachant dans son petit logement… Il tourne en rond, ne pouvant pas sortir au risque de se faire prendre. Alors, avec l’aide de Louise, il se déguise en femme, d’abord sommairement puis de façon très élaborée, cheveux coupés, épilation du visage, gaines rembourrées, maquillage…

C’est à cette époque que Paul -devenu Suzanne- commence à fréquenter le bois de Boulogne et en tant que travesti, il devient une icône  d’un monde à la sexualité débridée. Louise est également entraînée dans ce milieu. Pendant 10 ans, ils vivent ainsi, Paul en femme pour travailler à l’usine avec Louise, Suzanne qui vit une vie de débauche sexuelle…

Et puis au bout de 10 ans, les déserteurs sont réhabilités et peuvent vivre normalement, mais Paul a beaucoup de mal à vivre sans Suzanne qui était devenue une partie de lui et l’alcool, malgré les quantités bues, ne comble pas toujours les angoisses… Il devient violent avec Louise qui ne le supporte plus.

J’ai beaucoup aimé cette BD : tout d’abord parce que les dessins sont vraiment très beaux et j’ai aussi aimé le jeu du rouge qui passe de Louise à Suzanne au fil de l’histoire. Et puis j’ai trouvé l’histoire très intéressante, on y voit les tourments psychologiques causés par la guerre : perte de repères, angoisses terribles… L’après-guerre est montrée comme une période assez particulière aussi : une certaine liberté immorale comme si les gens voulaient tout oublier.

La question que je me pose c’est si Paul serait devenu celui qu’il a été sans la guerre?

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Paul           et       Suzanne

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prêté parpar Mrs B

 pictosingelionpetit - CopieRoaarrr Challenge


Commentaires laissés sur canalblog à l’époque :
  • Je l’ai offert à mon beauf pour noël parce que c’est un dingue de bd et que bien que quiche en la matière j’avais entendu sur france info une critique qui donnait envie de filer l’acheter et la lire. contente de lire que tu as aimé. (faudra que je la lise du coup…)Posté par BouDumercredi 30 avril 2014
  • Les avis sont très variés, certains comme Mrs B ont été très mal à l’aise d’autres ont beaucoup aimé : mais tout le monde est d’accord pour dire que les dessins sont très beau! Moi j’ai tout aimé  Posté par Enna, mercredi 30 avril 2014
  • J’ai beaucoup aimé cette BD moi aussi (il faut que j’écrive la billet mais j’ai du mal à préciser ma pensée). Cette histoire est fascinante mais elle fait aussi froid dans le dos… Les carnages de la guerre… Posté par Midolamercredi 30 avril 2014 |
  • exactement : entre « Le quatrième mur » et « Au revoir là-haut » je sortais d’une série sur les horreurs de la guerre! Posté par Enna, mercredi 30 avril 2014
  • elle me fait vraiment envie… Posté par Evamercredi 30 avril 2014 |
  • Franchement, je te la conseille! Posté par Enna, mercredi 30 avril 2014 |
  • J’ai beaucoup aimé cette BD moi aussi. Les dessins sont vraiment réussis, notamment ceux qui montrent comment Paul devient Suzanne. Posté par saxaoulmercredi 30 avril 2014
  • C’est grâce à toi que j’ai fait plus attention au rouge : c’est une belle idée dans la transformation! Posté par Enna, mercredi 30 avril 2014
  • oui toute une question….mais bon il est revenu traumatise…cela n’aide pas beaucoup….mais elle a l’air bien cette BD….Posté par rachelmercredi 30 avril 2014
  • Ça montre bien que le quotidien peut être bouleversé par les conséquences de la guerre. De beaux dessins! Posté par Enna, mercredi 30 avril 2014 |
  • oh oui le pire exemple: la guerre du Vietnam….Posté par racheljeudi 01 mai 2014 |
  • oui, même si au fond toutes les guerres doivent être terriblement traumatisantes Posté par Enna, jeudi 01 mai 2014
  • oh que oui….Posté par racheljeudi 01 mai 2014 |

  • grand souvenir pour moi! Posté par lasardinemercredi 30 avril 2014
  • Une belle découverte pour moi! Posté par Enna, mercredi 30 avril 2014
  • Comme toi, j’ai trouvé les dessins en noir et blanc avec quelques touches de rouge très intéressants Posté par cartonsdemmamercredi 30 avril 2014
  • Oui, je trouve qu’ils font vraiment vivre une époque dans cette BD. Posté par Enna, mercredi 30 avril 2014
  • Une histoire pas ordinaire mais intéressante à tout point de vue à suivre Posté par evaliremercredi 30 avril 2014
  • Oui, c’est vraiment intéressant! L’après-guerre est une période tellement trouble. Posté par Enna, mercredi 30 avril 2014

    un vrai coup de coeur pour moi ! Posté par sophie/vicimvendredi 02 mai 2014

    j’ai vraiment aimé aussi. J’ai trouvé ça très fort sur l’après-guerre. Posté par Enna, vendredi 02 mai 2014 |
  • Je me suis posé la même question. Je ne le pense pas. Chacun d’entre nous, confronté à des circonstances extrêmes, peut, il me semble, être confronté à un aspect de sa personnalité qu’ il ne soupçonne même pas. Posté par syliresamedi 03 mai 2014
  • c’est ce que je me suis dit aussi et puis cette impression qu’il a eu d’être « un peu mort » pendant la guerre lui a peut-être fait réaliser qu’il n’avait plus rien à perdre et du coup il s’est perdu dans cette confusion. En tout cas c’est une très bonne BD. Posté par j’ai vraiment aimé aussi. J’ai trouvé ça très fort sur l’après-guerre. Posté par Enna, vendredi 02 mai 2014 | samedi 03 mai 2014 |
  • J’ai adoré ! Un énorme coup de coeur ! Posté par Noukettesamedi 03 mai 2014
  • je ne sais pas pourquoi je ne suis pas allée jusqu’au coup de coeur mais en tout cas une BD que j’ai aimé et que je recommande chaudement! Et une dessinatrice que j’aurai envie de relire! Posté par Enna, samedi 03 mai 2014 |
  • Je me suis posé la même question que toi : « et s’il n’y avait eu la guerre, de quoi sa vie aurait-elle été faite ? ». Très bel album en tout cas. Ton ressenti fait écho au mien Posté par Momercredi 25 juin 2014
  • Sans doute que ce serait ressorti d’une façon ou d’une autre mais peut-être plus sereinement, car l’alcoolisme est quand même lié à la guerre Posté  par Enna, mercredi 25 juin 2014

Tous à poil! : Claire Franek et Marc Daniau (Illustrations) (billet avec Bastien)

Lu avec Bastien. Voici SON avis d’enfant de 4 ans et demi (pris sous la dictée) :

« Ça raconte des gens qui se mettent tout nus, à la fin ils sont tous tout nus sauf le chien et ils vont se baigner.

On voit que tous les gens sont tous nus et les gens sont pas pareils mais les monsieurs ont un zizi et les dames ont des poitrines donc tout le monde est un peu pareil mais les couleurs de peau sont pas pareilles et quelques fois ils sont grands, moyens, petits.

J’aime ce livre parce que les gens sont tout nus. Les dessins sont jolis, tout est joli! »

 

Mon avis de maman :

J’ai acheté cet album comme un acte militant parce que le mépris et la bêtise de Jean-François Copé à son sujet m’avait choqué. Bastien, du haut de ses 4 ans et demi commence à s’intéresser au corps et ce livre est une bonne occasion de lui montrer la nudité (que voulez-vous, nous sommes pudiques et nous lui avons appris qu’on ne rentre pas dans la salle de bain quand les adultes se lavent.)

J’ai aussi trouvé que c’était l’occasion de lui passer le message que malgré leurs différences, les gens sont pareils : peu importe leur « forme », leur âge ou leur couleur de peau et je trouve que ce message est très important à faire passer à 4 ans pour faire un adulte tolérant!

En préparant ce billet, j’ai trouvé cet article que vous trouverez sans doute intéressant.


Commentaires laissés à l’époque sur canalblog :
« pour faire un adulte tolérant », j’aime cette façon de faire
Posté par lasardine, lundi 28 avril 2014
je suis persuadée que les mauvaises idées des gens leur ont été insufflées
quand ils étaient petits alors j’essaie de faire la même chose dans l’autre sens
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
Tu n’as pas honte, mère indigne !
Posté par saxaoul, lundi 28 avril 2014
Non, je suis même plutôt fière de moi 😉
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
Et sinon, j’adore le badge !
Posté par saxaoul, lundi 28 avril 2014
Moi aussi! Je le porte sur ma veste depuis Rennes
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
Eh bien , je connais quelques adultes à qui cela ne ferait pas de mal d’apprendre à vivre avec la DIFFERENCE !!
Posté par Véronique, lundi 28 avril 2014
Exactement! Mais je pense que pour beaucoup ils ne font que reproduire ce
qu’on leur a inculqué alors j’essaie de faire passer un message juste à Bastien
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
Bande de rebelles !
Posté par L’Irrégulière, lundi 28 avril 201
T’as vu ça! Même pas peur 😉
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
oui une bien bonne idee….faut arreter un peu toutes ces polemiques…pfouff…
Posté par rachel, lundi 28 avril 2014
Exactement! Il y a des gens qui parlent de « sexualité » dans cet album mais je trouve que cela n’a rien à voir! Pour moi c’est juste la nudité comme point commun universel!
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
Oh la c’est la marche arrière …après la liberté des années 1970 nous n’allons pas revenir à une éducation puritaine.
La nature est belle , les corps humains comme les animaux et les plantes et les enfants sont capables de le comprendre, sans doute mieux que certains adultes.
Posté par evalire, lundi 28 avril 2014
Exactement!!! En fait, j’ai lu des articles qui parlent « d’éducation sexuelle » en parlant de cet album mais il n’y a rien de sexuel mais juste le corps comme la nature l’a fait : des gros des minces (et pas des stéréotype de magazines) et c’est joyeux et naturel!
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
J’adore ta façon de faire, et Bastien a l’air d’avoir tout compris
Posté par cartonsdemma, lundi 28 avril 2014
Oui, je passe le message par le livre et j’espère qu’il va s’ancrer en lui
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
Je l’ai acheté aussi, pour les mêmes raisons que toi… Me reste à le partager avec mes loulous !
Posté par Noukette, lundi 28 avril 2014
Quel âge ont ils? J’espère qu’il leur plaira : Bastien l’aime beaucoup!
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014
Mais comment Anne, tu oses parler de ce livre, et en plus mettre une image, horreur !!
Posté par Laure, lundi 28 avril 2014
et le faire lire à une jeune âme innocente en plus oui! 😉
Posté par ennapapillon, lundi 28 avril 2014

Qu’est ce que je faisais le 5/05 à 5h05 ?

Le 5/05 à 17h05, j’étais entre Bayeux et La Combe, pendant nos petites vacances en amoureux sur les plages du débarquement et je lisais « La grand-mère de Jade »

 

 

 

Si vous avez joué, envoyez moi votre photo dès que possible : ennalit@gmail.com

On se donne au plus tard le 8 au matin pour qu’on puisse mettre la mosaïque en ligne le 9?

A bientôt!

« Le cousin de Basile » de Nathalie Tousnakhoff (Texte et calligraphie) et Matthieu Roussel (Illustrations)

Lu avec Bastien. Voici SON avis d’enfant de 4 ans et demi (pris sous la dictée) : 

« Ça parle d’une planète bleue. Il y a beaucoup d’eau et des îles et tout est bleu sauf les dauphins. 

Il y a trois planètes d’autres couleurs différentes. Sur la planète rose, il y a un petit garçon bleu, c’est le cousin de Basile, il s’appelle Bernard. Sur la planète verte, il y a une petite fille verte et sur la planète rouge vivait une petite fille rouge. Ces trois enfants arrivent sur la planète bleue avec un vaisseau. Les quatre enfants visitent la planète. Ils voient des oiseaux, des poissons, un requin, une pieuvre, un coffre et ma page préférée c’est là où il y a beaucoup de dauphins.

Les enfants de couleurs différentes sont contents de se mélanger et Basile aimerait bien aller sur une autre planète.

J’ai aimé parce qu’il y a deux pages que j’adore : celle où il y a tous les les oiseaux et celle où il y a tous les dauphins.

Je trouve les couleurs belles et les dessins sont bien écrits et bien coloriés et surtout bien décorés et les mots et le titre sont bien écrits. »

Mon avis de maman : 

Personnellement, j’ai beaucoup aimé le graphisme et les dessins qui donnent une impression de volume.

Et le sujet de la différence de couleur qui permet d’évoquer l’enrichissement de se mélanger aux autres et l’intérêt de voyager pour voir différents mondes m’a beaucoup plu! Une histoire que Bastien a beaucoup aimé (lui, il l’appelle « La planète bleue » 😉

              

Merci à  et aux Editions 

 

Lecture « Famille » pour ma ligne jeunesse du 

La radio des blogueurs

radio des blogueurs

Leiloona met la radio des blogueurs sur les ondes et pour le printemps j’ai envie de vous faire découvrir (ou pas, vous la connaissez peut-être déjà par coeur!) une chanteuse australienne qu’un collègue m’a fait connaître et que j’aime beaucoup : Sarah Blasko et son album « I awake »

Comme j’ai beaucoup de mal à choisir un morceau, j’en mets plusieurs… (oui, bon, j’en mets 5…) Leiloona choisira celle qu’elle préfère 😉

 

 

Mes lectures pour le Challenge Prix des lectrices de ELLE

(Cliquez sur le logo pour tout savoir)

La liste des livres lus par les participants est ici!

ROMANS :

1970 : Arlette Grebel : Ce soir, Tania…

1971 : Michèle Perrein :  La Chineuse

1972 : Elvire de Brissac : Un long mois de septembre

1973 : Simone Schwarz-Bart  : Pluie et vent sur Télumée Miracle

1974 : Max Gallo  : Un pas vers la mer

1975 : Françoise Lefèvre  : La Première Habitude

1976 : Roger Boussinot  : Vie et mort de Jean Chalosse

1977 : Guyette Lyr  : La Fuite en douce

1978 : Hortense Dufour  : La Marie-Marraine

1979 : Jeanne Bourin  : La Chambre des dames

1980 : Marie-Thérèse Humbert  : À l’autre bout de moi

1981 : José-André Lacour  : Le Rire de Caïn

1982 : Clarisse Nicoïdski pour Couvre-Feux

1983 : Paul Savatier  : Le Photographe

1984 : Michel Ragon  : Les Mouchoirs rouges de Cholet

1985 : Frédéric Rey  : La Haute Saison

1986 : François-Marie Banier  : Balthazar, fils de famille

1987 : Jack-Alain Léger  : Wanderweg

1988 : Kenizé Mourad  : De la part de la princesse morte

1989 : Charles Juliet  : L’Année de l’éveil

1990 : Yves Beauchemin  : Juliette Pomerleau

1991 : Claire Bonnafé  : Le Guetteur immobile

1992 : Nicolas Bréhal  : Sonate au clair de Lune

1993 : Bernard Werber : Le Jour des fourmis

1994 : Gisèle Pineau : La Grande Drive des esprits

1995 : Paulo Coelho : L’Alchimiste

1996 : Daniel Picouly : Le Champ de personne

1997 : Élisabeth Gille : Un paysage de cendres

1998 : Tonino Benacquista : Saga (Lu avant le blog)

1999 :Nancy Huston : L’Empreinte de l’ange

2000 : Catherine Cusset : Le Problème avec Jane (Lu avant le blog)

2001 : Éric-Emmanuel Schmitt  : L’Évangile selon Pilate

2002 :Isabelle Hausser  : La Table des enfants 

2003 : William Boyd : À livre ouvert

2004 Philippe Claudel : Les Âmes grises 

2005 Philippe Grimbert : Un secret 

2006 Khaled Hosseini : Les Cerfs-volants de Kaboul 

2007 : Duong Thu Huong : Terre des oublis

2008 Marie Sizun : La Femme de l’Allemand

2009 Claudie Gallay : Les Déferlantes 

2010 Véronique Ovaldé : Ce que je sais de Vera Candida

2011 Kathryn Stockett : La Couleur des sentiments 

2012 Delphine de Vigan : Rien ne s’oppose à la nuit 

2013 : Robert Goolrick : Arrive un vagabond

2014 : Laura Kasischke : Esprit d’hiver

2015 : Anthony Marra : Une constellation de phénomènes vitaux

2016 : Jean-Luc Seigle : Je vous écris dans le noir

2017 : Leila Slimani : Chanson douce

2018 : Anna Hope : La salle de bal

2019 :  Jesmyn Ward : Le Chant des revenants 

2019 : Adeline Dieudonné : La vraie vie

2020 : Claire Berest : Rien n’est noir

2021 : Colum McCann : Apeirogon

2022 : Anne Berest : La carte postale


DOCUMENTAIRES : 

1992 : Anne Borrel, Alain Senderens et Jean-Bernard Naudin : Proust, la cuisine retrouvée

1993 : Catherine Audard :Le Respect, de l’estime à la déférence: une question de limite

1994 : Alexandra Lapierre : Fanny Stevenson

1995 : Henriette Walter : L’Aventure des langues en Occident

1996 : Shusha Guppy : Un jardin à Téhéran

1997 : Serge Toubiana et Antoine de Baecque : François Truffaut

1998 : Evelyne Bloch-Dano : Madame Zola

1999 : Laurent Greilsamer : Le Prince foudroyé, la vie de Nicolas de Staël

2000 : Sabine Melchior-Bonnet et Aude de Tocqueville : Histoire de l’adultère

2001 : François Bizot : Le Portail

2002 : Wladyslaw Szpilman : Le Pianiste

2003 : Jean-Pierre Perrin : Jours de poussière – Choses vues en Afghanistan

2004 : Fabienne Verdier : Passagère du silence

2004 : Anna Politkovskaïa : Tchétchénie, le déshonneur russe

2005 : Azar Nafisi : Lire Lolita à Téhéran (Dans ma LAL)

2006 : Charles Dantzig : Dictionnaire égoïste de la littérature française

2007 : Dominique Bona : Camille et Paul, la passion Claudel

2008 : Wangari Maathai : Celle qui plante les arbres

2009 Jean-Paul Mari : Sans blessures apparentes

2010 : Éric Fottorino : L’Homme qui m’aimait tout bas

2011 : Benjamin Stora avec Tramor Quémeneur : Algérie 1954-1962

2011 : Anne-Marie Revol : Nos étoiles ont filé

2012 : Helene Cooper : La Maison de Sugar Beach

2013 : Rithy Panh : L’Élimination

2014 : Emmanuelle Bernheim : Tout s’est bien passé

2015 :  L’Amérique des écrivains : road trip : Pauline Guéna et Guillaume Binet

2016 : Et tu n’es pas revenu : Marceline Loridan Ivens

2017 : Journal d’un vampire en pyjama : Mathias Malzieu

2018 : Les passeurs de livres de Daraya : une bibliothèque secrète en Syrie : Delphine Minoui

2019 : L’empreinte de Alex Marzano-Lesnevich

2020 : Vanessa Springora : Le consentement

2021 : David L. Carlson : L’accident de chasse

2022 : Mathieu Palain : Ne t’arrête pas de courir


POLARS : 

2002 Fred Vargas : Pars vite et reviens tard 

2003 : Harlan Coben : Ne le dis à personne

2004 : Dennis Lehane : Shutter Island

2005 : Dominique Sylvain : Passage du désir

2006 : Mo Hayder : Tokyo

2007 Arnaldur Indriðason: La Femme en vert 

2008 Marcus Malte : Garden of Love

2009 : Caryl Férey : Zulu

2010 Jesse Kellerman : Les Visages

2011 Lisa Gardner : La Maison d’à côté 

2012 : Jussi Adler-Olsen : Miséricorde

2013 Gillian Flynn : Les Apparences

2014 Ian Manook : Yeruldelgger

2015 : Le violoniste : Mechtild Borrman

2016 :  Les Infâmes : Jax Miller

2017 : Olivier Norek : Surtensions

2018 : Eva Dolan : Les chemins de la haine

2019Né d’aucune femme : Franck Bouysse

2021 : Dolores Redondo : La face nord du cœur
2022 : Tana French : La colline aux disparus

Challenge le Prix des Lectrices de ELLE : recap’ par titre

(Cliquez sur le logo pour tout savoir sur le challenge)

Quels titres ont -t-ELLE(S) lu?

ROMANS

1970 : Arlette Grebel : Ce soir, Tania… 

1971 : Michèle Perrein :  La Chineuse 

1972 : Elvire de Brissac : Un long mois de septembre 

1973 : Simone Schwarz-Bart  : Pluie et vent sur Télumée Miracle 

1974 : Max Gallo  : Un pas vers la mer 

1975 : Françoise Lefèvre  : La Première Habitude 

1976 : Roger Boussinot  : Vie et mort de Jean Chalosse 

1977 : Guyette Lyr  : La Fuite en douce 

1978 : Hortense Dufour  : La Marie-Marraine 

1979 : Jeanne Bourin  : La Chambre des dames

Karine:)

1980 : Marie-Thérèse Humbert  : À l’autre bout de moi 

1981 : José-André Lacour  : Le Rire de Caïn 

1982 : Clarisse Nicoïdski : Couvre-Feux 

1983 : Paul Savatier  : Le Photographe 

1984 : Michel Ragon  : Les Mouchoirs rouges de Cholet 

1985 : Frédéric Rey  : La Haute Saison 

1986 : François-Marie Banier  : Balthazar, fils de famille 

1987 : Jack-Alain Léger  : Wanderweg 

1988 : Kenizé Mourad  : De la part de la princesse morte 

1989 : Charles Juliet  : L’Année de l’éveil

1990 : Yves Beauchemin  : Juliette Pomerleau 

1991 : Claire Bonnafé  : Le Guetteur immobile 

1992 : Nicolas Bréhal  : Sonate au clair de Lune 

1993 : Bernard Werber : Le Jour des fourmis 

1994 : Gisèle Pineau : La Grande Drive des esprits 

1995 : Paulo Coelho : L’Alchimiste 

Enna

1996 : Daniel Picouly : Le Champ de personne 

1997 : Élisabeth Gille : Un paysage de cendres 

1998 : Tonino Benacquista : Saga 

Karine:)

1999 : Nancy Huston : L’Empreinte de l’ange 

Enna

2000 : Catherine Cusset : Le Problème avec Jane 

2001 : Éric-Emmanuel Schmitt  : L’Évangile selon Pilate 

Karine:)

2002 : Isabelle Hausser  : La Table des enfants 

Lilli de

Eva

Eimelle

Enna

2003 : William Boyd : À livre ouvert 

2004 : Philippe Claudel : Les Âmes grises 

Enna

Eva

2005 : Philippe Grimbert : Un secret 

Enna

Praline

Karine:)

Manika

Joelle

2006 : Khaled Hosseini : Les Cerfs-volants de Kaboul 

Enna

Karine:)

Edyta

2007 : Duong Thu Huong pour Terre des oublis

Praline

2008 : Marie Sizun pour La Femme de l’Allemand 

Enna

2009 : Claudie Gallay : Les Déferlantes 

Enna

Praline

Eva

Manika

2010 : Véronique Ovaldé : Ce que je sais de Vera Candida 

Enna 

Sophie/Vicim

Praline

Manika

2011 : Kathryn Stockett : La Couleur des sentiments 

Enna

Praline

Karine:)

Manika

Anne

2012 : Delphine de Vigan : Rien ne s’oppose à la nuit 

Enna

Sophie/Vicim

Eimelle

Praline

Eva

Joelle

Manika

2013 : Robert Goolrick : Arrive un vagabond

Enna

Eva

2014 : Laura Kasischke : Esprit d’Hiver

Enna

Praline

Eimelle

Manika

Joelle

Edyta

2015 : Une constellation de phénomènes vitaux  : Anthony Marra

Enna

2016 : Je vous écris dans le noir  : Jean-Luc Seigle

Joelle

Enna

Manika

2017 : Leila Slimani :  Chanson Douce

 Manika 

Joelle

Enna

2018 : Anna Hope :  La salle de bal

Enna

2019 : Adeline Dieudonné : La vraie vie

Enna

Manika

2019 : Jesmyn Ward : Le chant des revenants 

Enna

Christlbouquine

2020 : Claire Berest : Rien n’est noir 

Manika

Enna

2021 : Colum McCann : Apeirogon

Enna

2022 : Anne Berest : La carte postale

Enna

Manika


DOCUMENTAIRES

1992 : Anne Borrel, Alain Senderens et Jean-Bernard Naudin : Proust, la cuisine retrouvée

1993 : Catherine Audard :Le Respect, de l’estime à la déférence: une question de limite

1994 : Alexandra Lapierre : Fanny Stevenson 

1995 : Henriette Walter : L’Aventure des langues en Occident 

Karine:)

1996 : Shusha Guppy : Un jardin à Téhéran

1997 : Serge Toubiana et Antoine de Baecque : François Truffaut

1998 : Evelyne Bloch-Dano : Madame Zola 

Manika

1999 : Laurent Greilsamer : Le Prince foudroyé, la vie de Nicolas de Staël

Praline

2000 : Sabine Melchior-Bonnet et Aude de Tocqueville : Histoire de l’adultère 

2001 : François Bizot : Le Portail 

2002 : Wladyslaw Szpilman : Le Pianiste 

Karine:)

2003 : Jean-Pierre Perrin : Jours de poussière – Choses vues en Afghanistan

2004 : Fabienne Verdier : Passagère du silence

Praline

Manika

2004 : Anna Politkovskaïa : Tchétchénie, le déshonneur russe 

2005 : Azar Nafisi : Lire Lolita à Téhéran

Karine:)

2006 : Charles Dantzig : Dictionnaire égoïste de la littérature française

2007 : Dominique Bona : Camille et Paul, la passion Claudel

2008 : Wangari Maathai : Celle qui plante les arbres 

2009 : Jean-Paul Mari : Sans blessures apparentes 

Enna

2010 : Éric Fottorino : L’Homme qui m’aimait tout bas 

2011 : Benjamin Stora avec Tramor Quémeneur : Algérie 1954-1962 

2011 : Anne-Marie Revol : Nos étoiles ont filé

2012 : Helene Cooper : La Maison de Sugar Beach

2013 : Rithy Panh : L’Élimination

Laure

2014 : Emmanuelle Bernheim : Tout s’est bien passé

Enna

Manika

2015 :  L’Amérique des écrivains : road trip  de Pauline Guéna et Guillaume Binet 

Enna

2016 : Et tu n’es pas revenu : Marceline Loridan Ivens

Enna

2017 : Mathias Malzieu :  Journal d’un vampire en pyjama

 Manika 

Joelle

Enna

2018 : Delphine Minoui : Les passeurs de livres de Daraya: une bibliothèque secrète en Syrie

Enna

Manika

2019 : Alex Marzano-Lesnevich : L’empreinte

Enna

2020 : Vanessa Springora : Le consentement

Enna

2021 : David L. Carlson : L’accident de chasse

2022 : Mathieu Palain : Ne t’arrête pas de courir 


POLARS

2002 : Fred Vargas : Pars vite et reviens tard

Lilli de

Karine:)

Enna

Praline

Manika

2003 : Harlan Coben : Ne le dis à personne 

Lilli de

2004 : Dennis Lehane : Shutter Island 

Karine:)

2005 : Dominique Sylvain : Passage du désir 

2006 : Mo Hayder : Tokyo 

2007 : Arnaldur Indriðason: La Femme en vert 

Enna

2008 : Marcus Malte : Garden of Love 

Enna

Karine:)

Eimelle

Eva

2009 : Caryl Férey : Zulu 

Enna

2010 : Jesse Kellerman : Les Visages 

Enna

Wakanda

Manika

2011 : Lisa Gardner : La Maison d’à côté 

Enna

Laure

Céline

Marjorie

2012 : Jussi Adler-Olsen : Miséricorde

Enna

Eimelle

2013 : Gillian Flynn : Les Apparences 

Enna

Marjorie

Laure

Manika

2014 : Ian Manook : Yeruldelgger

Enna

Manika

2015 : Mechtild Borrman : Le violoniste

Enna

2016 :  Jax Miller : Les Infâmes 

2017 : Olivier Norek : Surtensions

2018 : Eva Dolan : Les chemins de la haine

2019 : Franck Bouysse : Né d’aucune femme

Enna

Christlbouquine

2020 : Tess Sharpe : Mon territoire
2021 : Dolores Redondo : La face nord du cœur
2022 : Tana French : La colline aux disparus 

« L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » de Romain Puértolas (lu par Dominique Pinon)

La quatrième de couverture parle « d’une aventure rocambolesque et hilarante », d »une « histoire d’amour plus pétillante que le coca cola » et aussi « du combat que mènent chaque jour les clandestins ultimes aventuriers de notre siècle. »… De l’humour, de l’amour, des sujets sérieux… ça fait rêver, non? 

Sauf que si l’aventure est rocambolesque, elle est aussi vraiment « too much », irréaliste et répétitive. Je n’ai pas ri une seule fois et je ne pense même pas avoir souri et j’ai trouvé que ce qui concernait les clandestins était un peu superficiel dans cet humour débridé…

De quoi parle ce roman? C’est l’histoire d’un fakir malhonnête qui vient exprès à Paris pour acheter un lit à clous chez Ikéa (déjà ça n’a pas marché avec moi le coup du lit à clous en promo…) qui arnaque une chauffeur de taxi gitan (belle caricature de la famille gitane) qui va le poursuivre pendant tout le roman. Il tombe amoureux d’une jeune femme croisée dans la cafétéria du grand magasin, se retrouve enfermé dans une armoire et commence un voyage qui va lui faire rencontrer des clandestins. Il se transforme en écrivain dans la soute à bagages d’un avion, il devient ami avec Sophie Morceaux (pourquoi pas Sophie Marceau, puisque c’est elle?) et gagne beaucoup d’argent. Après s’être parfaitement adapté à un monde pourtant complètement à l’opposé de celui qu’il connaissait jusqu’alors, tout se finit en happy end…

Je dois dire que je me suis ennuyée et si Dominque Pinon n’avait pas si bien lu ce roman, je n’aurai pas été jusqu’au bout…

 

 Cliquez pour écouter un extrait

Lecture « bâtiment » pour ma ligne LIVRES AUDIO du 

J‘inscris ce texte au Défi Livres de Argali 

 

Yeruldelgger : Ian Manook

Cette histoire nous emmène en Mongolie auprès d’un commissaire au nom imprononçable, Yeruldelgger. Ce dernier a été prévenu par des nomades qu’ils avaient trouvé le corps d’une petite fille enterrée vivante 5 ans auparavant et au même moment à Oulan Bator, on découvre les corps de chinois émasculés et de prostituées humiliées jusque dans la mort.

Yeruldelgger est un homme blessé depuis la mort de sa petite fille, il est intègre mais en colère et devient très facilement violent… Ses relations aux autres sont soit dans le conflit soit dans une certaine distance. L’enquête les entraîne vers un groupe qui vénère Hitler mais aussi vers plein d’autres pistes… On retire les enquêtes au commissaire mais sa collègue Oyun continue de mener l’enquête très efficacement alors qu’il est parti se ressourcer dans un temple…

L’enquête part dans tous les sens… La manière dont sont découverts certains indices est vraiment peu claire, il y a des moments où le hasard est vraiment trop présent. J’ai d’ailleurs trouvé la plupart des situations et la manière dont évolue l’enquête complètement tirés par les cheveux et je lisais en levant les yeux au ciel (surtout les scènes avec le jeune Gantulga qui sont souvent complètement irréalistes…) Je n’arrivais pas à m’attacher aux personnages à cause de cela. Et puis, on dirait que dans tout le pays, il n’y a que quatre ou cinq policiers, deux ou  trois bons, honnêtes et courageux et deux complètement corrompus et malhonnêtes, ce que j’ai trouvé complètement caricatural…

Quant au voyage en Mongolie, là encore il devrait être un atout du roman : les plaines sauvages, les traditions ancestrales, le thé salé au beurre et yourtes, expériences chamaniques et moines bouddhistes … Une amie a utilisé une expression un jour pour parler d’un roman qui se passait dans un pays qu’elle connaissait bien en disant que c’était un « roman wikipédia » et j’ai envie d’utiliser cette expression ici : tout y est, on a tout ce qui « fait » mongol mais j’ai trouvé ça faux ou en tout cas, j’ai trouvé que cela ressemblait à un étalage de tout ce qu’on s’attend à lire sur la Mongolie…mais j’ai vraiment eu l’impression de regarder une carte postale de clichés…

J’ajouterai que la violence est très importante mais surtout envers les femmes.

Je ne suis donc pas du tout emballée par ce polar.

Une petite vidéo amusante où l’auteur nous apprend à prononcer le litre de son livre… J’avoue que je ne sais toujours pas le dire ni même l’écrire de tête!

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D’ailleurs vous pouvez aller fouiner sur les blogs des copines jurées de ELLE : Ankya,  AwaBiancaBlandineCécileEva, FleurGaléa, KiriliMarjorieMarieMeelly, MicméloMiorMusmePascaleTynnValérieVirginie

La vérité sort de la bouche de Little Boy B

4 ans et 7 mois et je continue à vous faire part de ses petites phrases et ses bons mots volontaires ou involontaires!

Un matin la maîtresse m’a demandé si nous étions allés en Australie. J’ai répondu que non, mais apparemment Bastien lui a dit qu’on y était allé pendant les vacances. Elle a creusé un peu car ça l’étonnait, en lui demandant pourquoi il n’y avait pas de photos dans le cahier d’école et Bastien a répondu du tac au tac que c’était parce que maman avait oublié son appareil photo. Creusant encore un peu elle lui demande ce qu’il avait vu comme animaux et là, notre Bastien ne se démonte pas et il répond qu’il a vu un bébé koala sur le bord de la route qui attendait sa maman… alors, nous ne sommes jamais allés en Ausrtale, nous n’avons pas parlé d’Australie à la maison et il n’a même pas de livre sur l’Australie! C’est peut-être un futur romancier (ou un futur arnaqueur) mais ça prouve vraiment qu’il faut se méfier de ce qu’un enfant de 4 ans et demi raconte 😉

 

Je lui demande de choisir les gâteaux qu’il veut pour son goûter. Il se met en face des paquets et il dit 

« Pouff pouff… Je vais prendre ce gâteau mais en fait je vais prendre celui là... »

Et puis il me regarde avec un air dépité :

« Oh non…en fait je voulais les autres gâteaux… » (heureusement que la loi du « pouff pouff » n’est pas trop stricte 😉

 

Il me parle d’une ATSEM qui s’appelle Gisèle.

« Elle est gentille, Gisèle!

Normale, c’est une adulte!

-Mais il y a des adultes qui ne sont pas gentils.

Oui, il y a les sorciers et les sorcières!« 

 

« J’ai vu des veaux! C’étaient des garçons!

-Comment tu sais?

Ils n’avaient pas d’étiquettes sur les oreilles comme des boucles d’oreilles!« 

 

« Comment on dit quand les gens ont les cheveux jaunes, déjà? »

 

« Quand on déménagera, est-ce qu’on pourra habiter en Egypte? » 

 

« La pluie ça sert à laver ce que la balayeuse ne peut pas nettoyer.« 

 

En route pour fêter Pâques chez son oncle : 

« Pâques, c’est ma fête préférée!

-Et Noël?

Ah oui! J’ai deux fêtes préférées!

-Et ton anniversaire?

Trois fêtes préférées! Et aussi carnaval! »

 

« J’ai des gros mots qui veulent absolument sortir de ma tête!« 

 

« Quand je serai un monsieur, ça sera un accident si je dis des gros mots!« 

 

« Quand je suis né, maman était déjà une adulte!« 

 

Il est en pleine phase de « bricolage » c’est à dire qu’il fait des dessins avec des collages et des pliages. Dès le premier jour des vacances il en a fait plein pour ses deux maîtresses.

« Tu t’amuses bien Bastien?

Je m’amuse pas, je fais un TRAVAIL!« 

 

On croise un chien à la plage : 

« Le chien, il a voulu me faire un bisou mais moi j’aime pas les léchures des chiens, ça donne des microbes!

-Qui t’a dit ça?

Ben tout le monde a des microbes sur lui! »

 

« Maman, les dames qui ont un gros ventre, elles attendent un bébé?

-Pas toujours (il me cite le nom d’une dame de l’école qui visiblement n’attend pas de bébé!) Toutes les dames qui ont un gros ventre n’attendent pas de bébé.

Quelque fois c’est juste parce qu’elles ont trop mangé?« 

 

« Pourquoi les dents elles croquent en forme d’arrondi?« 

 

Il joue avec un parapluie comme si c’était une canne : 

« Je suis un mari!

-C’est quoi un mari?

C’est quelqu’un qui a une femme.

-Pourquoi tu as une canne?

Parce que les maris, ils sont vieux et les femmes sont vieilles.« 

 

Au moment de l’histoire du soir, je fais semblant de vouloir rester avec lui dans son lit : 

« Pousse toi! Tu es trop lourde, tu prends trop de place, tu es trop longue!« 

 

Il dit souvent qu’il n’aime pas les bisous et qu’il les « efface » en s’essuyant la joue.

« T‘as vu, ton bisou je l’ai pas effacé! Ça s’appelle de la gentillesse!« 

 

« Est-ce que que quand je serai un monsieur je m’appellerai encore Bastien? Quand tu étais petit papa, tu t’appelais déjà JPh?« 

 

Après quelques jours sans le voir car il était en vacances chez mes parents, il est sur le canapé entre ma mère et moi : 

« Je suis avec mes deux personnages préférés : maman et Granny!

-Et Papa et Papounet?

Oui, je les aime aussi! Et Papy et Mamie!« 

 

Bastien n’avait pas revu ma copine Mrs B depuis un moment. PLus tard il me dit : 

« Je l’avais pas reconnue tout de suite avec ses  nouveaux cheveux  parce que je la reonnaissais  mieux « avec sa petite boucle derrière (=queue de cheval). »

Le bonheur de la chasse aux oeufs!

Un petit artiste : 

« Je sais pas sourire : je peux faire une grimace et un clin d’oeil? »