Vous pouvez trouver mon billet sur la version papier, lue il y a quelques temps, en cliquant sur la couverture :
J’avais beaucoup aimé la version papier, c’était même mon roman préféré pour le prix des Lectrices de ELLE cette année, alors quand j’ai vu qu’il était dans la sélection du prix Audiolib, je dois dire que j’étais confiante, d’autant plus que j’avais beaucoup aimé Irène Jacob dans sa lecture de « Certaines n’avaient jamais vu la mer ». Je me réjouissais même de le relire pour avoir un autre regard sur ce roman plein de mystères et de non-dits…
Et pourtant, j’ai abandonné mon écoute avant la fin… Pas à cause de l’histoire (je persiste à dire que c’est une histoire subtile et très riche, même à la 2ème lecture) mais à cause de la manière de lire d’Irène Jacob.
Tout d’abord, dès les première minutes, j’ai été exaspérée et je grinçais des dents : le personnage s’appelle « Holly » (qui se prononce « holi ») et Irène Jacob le prononce comme le mot « holy » (« heouli ») et à chaque fois qu’elle disait le prénom, je le redisais « Holly » dans ma tête … C’est peut-être un détail mais pour une angliciste comme moi, ce fut dur à supporter (mais pourquoi les lecteurs ne sont pas briefés pour la prononciation des mots étrangers?). Mais surtout, ce qui m’a fait arrêter, c’est le manque de naturel des dialogues lus. Particulièrement quand la mère et la fille se disputent… Je crois qu’en lecture audio, il faut soit ne pas trop jouer les intonations, rester neutre, le contexte permettant de deviner le ton, soit le jouer TRÈS bien et ça n’a pas du tout marché cette fois-ci… Je n’ai pas non plus aimé la façon de faire parler Holly de manière générale, mais ça, c’est peut-être plus parce que j’avais lu ce roman il y a assez peu de temps (en décembre) alors mon impression de ce personnage était encore fraîche…
Cette relecture est donc un échec pour moi … une erreur de casting à mon avis! Mrs B, avec qui j’en ai parlé, suggérait qu’Elodie Huber aurait été parfaite pour ce roman et je suis d’accord avec elle!