J’avais beaucoup aimé « Dora Bruder » de Patrick Modiano, que j’avais lu car Galéa avait piqué ma curiosité (cette « modianette » sait donner envie!) Alors quand Sylire a annoncé que la lecture du blogoclub du 1er mars (oui, je suis en avance… jours paires et tout ça…) serait autour de l’auteur, j’ai eu envie de tenter une nouvelle lecture.
J’ai beaucoup aimé cette lecture. Si je devais résumer je dirai que c’est une sorte de polar introspectif et de quête personnelle avec retour dans le passé et déambulations dans les rues du présent…
Guy Roland travaillait comme détective privé pour Hutte depuis 10 ans quand ce dernier prend sa retraite. Guy Roland va alors mener une enquête très personnelle : celle sur son passé car s’il est « Guy Roland » ce n’est que parce qu’Hutte lui a fourni cette identité. En effet, il est amnésique et n’a aucune idée de qui il est.
L’enquête commence par la rencontre avec deux personnes qui pensent le reconnaître… A partir de cette identité potentielle, il rencontre d’autres personnes qui lui font tisser des liens virtuels et ténus entre cette première identité et d’autres personnes. Il découvre qu’il ne peut pas être untel ou untel mais il finit par être sûr de qui il était et tout en fouillant de plus en plus, il commence à se souvenir de bribes de sa vie passée. Mais il est en perpétuelle quête d’un témoin de celle-ci, de quelqu’un qui puisse le reconnaitre vraiment.
J’ai aimé ce voyage dans l’inconnu pour un homme qui cherche à se raccrocher à la moindre parcelle du passé qui pourrait le rapprocher de lui-même. C’est angoissant cette idée de perdre entièrement la mémoire et n’être plus personne. Ne plus trouver de personne pour partager ce passé, particulièrement quand il appartient à la période trouble de la 2ème guerre mondiale… Car si des souvenirs lui reviennent, il ne sait pas vraiment qui il était réellement et pourquoi il a fait telle ou telle chose.
J’ai aimé les promenades de rue en rue (même si je ne connais pas la plupart des lieux) je trouve que cela apporte une sorte de poésie urbaine au roman.
Il y a une certaine lenteur dans ce roman, un rythme qui pourrait en rebuter certain mais personnellement, je l’ai dévoré en deux jours et je me suis vraiment immergée dans cette ambiance particulière.
Mon billet est peut-être un peu confus car je l’ai écrit dans les brumes de la grippe mais je vous le conseille!
Denis m’a parlé d’un super site qui concerne Modiano et son amour de Paris!
autour de l’auteur avec Sylire et le
(En cliquant sur le logo vous trouverez le billet de Sylire et les liens vers les autres lectures ; Allons voir ce que les autres ont lu et s’ils ont aimé!)
Je l’ai lu à sa sortie et je l’ai toujours ; j’ai envie de le relire maintenant.
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je suis contente d’avoir découvert l’univers de cet auteur.
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C’était mon premier Modiano j’ai eu un peu de mal a me retrouver dans cette lecture. Je n’en garderai pas un souvenir particulier. J’essaierai un jour un autre roman. Bonne fin de semaine
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ça va, ton billet est clair. Il faudrait que je me remette à lire Modiano car hormis « Dimanche d’août » lu à sa sortie, je n’ai rien lu d’autre.
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Merci pour ta participation. Mon billet n’est qu’à moitié rédigé. Je n’ai pas eu la grippe mais après des journées bien chargées j’ai parfois du mal à me concentrer. Ce titre est l’un des plus connus et sans doute un des meilleurs. On verra demain si d’autres l’ont choisi.
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bin quand meme ton resume fait un peu peur lala….mais pourquoi pas ?…
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Déjà lu mais peut-être à relire …
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tu es en avance : c’est dimanche qu’il fallait publier les articles !!! Pour une fois qu’on fait une LC en commun sur le même livre : j’y crois pas !
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Moi, j’ai crevé sur Dora Bruder… je crois que cet auteur n’est pas pour moi!
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Ton billet est très clair malgré la grippe (j’espère que tu vas mieux) ! Je trouve que tu rends bien justice au talent de Modiano, sa capacité à rendre une atmosphère, sa recherche des souvenirs qui s’inscrivent dans les rues de Paris, sa lenteur dans le récit. Je suis contente de voir que tu as aimé cette nouvelle lecture de cet auteur que j’affectionne.
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J’ai acheté ce roman suite au prix nobel et aux encouragements de Galéa mais je ne l’ai toujours pas lu.
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Comme tu le dis il y a une ambiance particulière dans ses romans, un charme indicible sous lequel on tombe !
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Visiblement, tu as été plus sensible que moi à la plume et à l’atmosphère de ce roman.
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Je suis très heureuse que tu l’aies aimé, parce que c’est exactement ça, il se concentre sur la mémoire des autres pour se rapprocher de lui-même. Il est très chouette ton billet, et je le trouve très proche de la vision que j’ai de ce roman, qui comme tu le sais, appartient à mon panthéon personnel.
Merci d’avoir rencontré Modiano, ça me fait un immense plaisir de ne pas être seule à l’aimer.
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Ca a l’air pas mal, tout ça! Il faudra que je découvre Modiano un jour
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Pour sûr, il faut penser au Paris de Modiano.
Dans le livre que j’ai lu pour aujourd’hui Modiano dit qu’il a des souvenirs de Paris depuis que son père l’a promené de café en café du centre de Paris vers la périphérie.
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Bonjour, J’ai lu « Rue des boutiques osbcures » dans les années 80 et ton billet m’a donné envie de le relire. Tu rends très bien l’ambiance du roman. L’atmosphère est d’ailleurs très proche de celle du roman que j’ai lu pour ce blogoclub, « Dans le café de la jeunesse perdue ».
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J’ai découvert Modiano grâce au Blogoclub, avec Dora Bruder, un texte que j’ai beaucoup aimé. Je cherche dans les autres billets du rdv de Sylire, d’autres idées de récits modianesques… Peut-être celui-ci… Merci pour l’idée.
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C’est le premier livre que j’ai lu de Modiano et le seul! Je n’avais pas été sensible à l’époque -contrairement à aujourd’hui- à l’ambiance dont tu parles et à ce thème récurent de la mémoire qui semble être son univers d’un livre à l’autre.
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Je l’ai commencé mais pas fini… à cause de d’autres impératifs… peut être vais-je m’y remettre!
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Il va quand même falloir que je me décide à lire cet auteur !
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