Le Der des ders : Didier Daeninckx et Tardi

Si vous aimez les polars et l’Histoire, cette BD devrait vous plaire.

Dans l’après-première guerre mondiale, en 1920, à Paris, Eugène Varlot est un détective privé encore poursuivi par ses souvenirs d’ancien poilu.

Un colonel -héros de la Grande Guerre- le contacte pour qu’il suive sa femme qui est une femme volage très libérée. Mais l’enquête va le faire revenir sur des événements louches de 1917 et il va aussi découvrir des magouilles liées au commerce de l’après-guerre (ceux qui ont aimé « Au revoir là-haut » devraient retrouver un peu l’esprit de ce roman d’ailleurs.)

C’est une bonne lecture : on voyage dans le temps, par l’histoire, dans l’Histoire, par les dessins qui montrent bien la guerre et le Paris de 1920, par la langue et son argot. Il y a l’aspect polar mais aussi social et historique. C’est un savant mélange.

Les dessins en noirs et blancs sont sombres et collent très bien à l’ambiance et à l’époque. Par contre, la version que j’ai lue (Magnard Casterman) était vraiment écrite tout petit.

Les élèves de 3ème qui m’ont vu le lire pendant le voyage en Angleterre et qui l’ont étudié en cours de français avaient des avis très variés : « C’est très bien, vous allez voir! » « C’est très intéressant! », « C’est dur à comprendre avec les retours en arrière », « Le vocabulaire, c’est pas facile… » Je pense qu’il y a beaucoup de choses qu’un lecture adulte comprend implicitement et qui leur manquent peut-être pour une lecture seuls.

Une bonne découverte!

5 commentaires sur « Le Der des ders : Didier Daeninckx et Tardi »

  1. oh interessant d’etudier cela en cours de francais…cela ne fait pas classique…interessant….en tout cas tout un chouette polar d’une autre epoque…

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