Martin fait partie d’une bande de copains mais ils sont loin d’être une bande de caïds. Au contraire, ils sont 4 collégiens un peu en marge, de gentils garçons qui manquent un peu d’assurance et qui veulent juste qu’on leur fiche la paix. Martin est assez ironique. Il a perdu sa mère quelques années auparavant et vit avec son père qui est un original qui commence tout juste à se remettre de son deuil. Bakari est une tête en maths et c’est un garçon très obéissant avec ses parents. Fred a les cheveux teint en vert et semble souvent à fleur de peau. Erwan est un brillant inventeur et bricoleur qui s’habille en costume cravate. Ils se sont créé leur petit havre de paix dans une cabane sur un terrain vague.
Mais leur équilibre bascule quad Erwan se fait agresser sans raison et que la colère face à cette injustice le pousse à inventer une « machine à équilibrer les injustices » entre les collégiens.
C’est une histoire qui m’a plu parce qu’elle met en avant des gamins ordinaires, un peu à côté de la plaque, un brin loosers mais surtout gentils et qui ne feraient de mal à personne et qui finalement se retrouve la cible d’autres qui ont plus d’assurance. Je comprends leur sentiment d’injustice. J’en croise tous les ans des jeunes comme ça, qui cherchent juste à être le moins visibles possibles, qui veulent juste vivre leur vie tranquillement.
Au niveau de l’histoire, j’ai trouvé qu’elle était un peu courte, elle aurait méritée d’être étoffée un peu. Le passage sur le professeur de mathématiques par exemple m’a paru survolé : à mon avis soit, il ne fallait pas en parler, soit il fallait le développer carrément.
jeunesse catégorie « objet » (un « club » = une canne de golf)