Mon marathon Vert de Rennes 2015

Ce marathon est le 4ème que je préparais et le troisième que je courais  après Paris et Le Mont Saint Michel et l’abandon à La Rochelle pour cause de blessure).

Alors, comment ça s’est passé ? Mon expérience du marathon du Mont Saint Michel où j’avais mal géré la course, en partant trop vite, m’a fait complètement repenser ma préparation, en me forçant à courir plus doucement pendant l’entraînement et en étant plus « tactique » et en prévoyant à quelle allure je devais être kilomètre par kilomètre (je sais, quand on s’entraîne pour finir un marathon en 5h, ça parait un peu bizarre de parler de technique mais mine de rien, il faut finir et pour finir il ne faut pas se griller trop vite 😉

La veille comme les autres fois j’étais entre l’angoisse et l’euphorie, avec l’envie d’y être et la peur de ne pas y arriver. J’ai préparé mes affaires : j’avais prévu d’accrocher mon dossard avec les deux badges qui m’ont accompagnée sur tous mes marathons : « Keep calm and carry on » offert par ma Twin, mon soutien moral pour la course et « Vedette » offert par ma Best qui est aussi un clin d’œil car même quand on court doucement, on est un peu une vedette quand on finit un marathon, non ? Ma montre GPS est rechargée, mon livre audio (en prévision de l’attente) et mon ipod de musique avec des chansons pas trop rapides pour la première demie heure pour ne pas partir trop vite et une playlist « boost » à mettre en route quand ça començait à être dur. Symboliquement, Mrs B m’avait demandé de mettre une chanson pour qu’elle soit avec moi par la pensée au moment de la course où elle m’avait rejointe en 2014 au Mont Saint Michel pour que ce soit comme si elle m’encourageait (« Proud » de Heather Small : « So I step out of the ordinary, I can feel my soul ascending, I’m on my way, Can’t stop me now, And you can do the same, What have you done today to make you feel proud?»  (« Alors je sors de l’ordinaire, je sens mon âme qui monte, je suis en route, rien ne m’arrête maintenant, et vous pouvez faire pareil, qu’avez vous fait aujourd’hui pour vous sentir fier de vous?« ) et  j’avoue que ça m’a émue de l’écouter au kilomètre 25.

J’avais aussi mon pense-bête avec mes temps de passage et le téléphone portable (essentielle ligne de vie, même si pas un instant je n’ai pensé que je m’en servirais pour abandonner mais par contre j’ai pu prendre des photos et envoyer quelques sms programmés à l’avance à un groupe de copines qui ont transmis les infos à d’autres personnes. Je recevais aussi des sms pendant la course mais je ne les lisais pas (même si je n’allais pas vite) car je voulais rester concentrée mais savoir que des gens pensaient à moi me faisait beaucoup de bien !

Toujours pour rester dans le symbole, j’ai choisi de courir avec le tee-shirt que Mrs B et moi avions porté quand nous avons couru le marathon Duo du Mont Saint Michel au profit de l’association Roses en Baie qui lutte contre le cancer du sein.

C’était motivant de penser à mon amie Mrs B qui m’a tellement motivée au dernier marathon et aux Roses en Baie qui sont motivantes dans leur combat contre la maladie. Bastien m’avait préparé une étiquette pour m’encourager vu qu’il était en vacances chez ses grands-parents le jour J,   (je suis la coureuse en rose et je ne suis pas la dernière à passer sous l’arche de l’arrivée!). Et puis je me suis fait une petite manucure spéciale marathon 😉  

Je me suis levée à 5h25 (heureusement c’était le jour du changement à l’heure d’hiver car  je n’ai dormi que 3 heures … toujours à cause de ce mélange d’excitation et d’angoisse 😉 ) J’ai déjeuné d’un gâteau énergétique (bio et sans lactose, bravo à la marque Punch Power), j’ai préparé ma potion magique pour mes gourdes,  je me suis mise en tenue avec de la crème anti frottements à tous les endroits stratégiques (et c’est seulement quand on a déjà couru 2 marathons de plus de 5 heures qu’on sait qu’il faut en mettre dans le dos au niveau du soutif et autour de la taille au niveau de la ceinture 😉 A 6h20, j’ai rejoint mon co-voiturage avec des gars du club (ah oui, parce que figurez vous que je suis licenciée du club d’athlé en section loisir ;-). Le trajet a été très sympa car j’ai bavardé tout le long avec une fille à l’arrière.

Sur place j’ai récupéré mon dossard qui avait été pris par un autre coureur du club la veille (ces gars là courent le marathon entre 3h20 et 2h50 et pourtant ils sont vraiment très sympa avec les petits joueurs comme moi, il y a un vrai respect et une vraie gentillesse).

Puis j’ai rejoint l’arrière du peloton. J’aime cette ambiance d’avant la course, les gens sont joyeux, ça parle, ça rigole, il y a des gens déguisés, il y a une certaine fébrilité mais joyeuse (en même temps je suis toujours au fond, c’est peut-être plus tendu en tête de peloton ;-). 

Une minute avant le départ, les organisateurs ont demandé un moment de silence en hommage aux familles des victimes l’accident de Puisseguin et c’était très touchant.

Le départ est donné et je me suis calé sur mon rythme de 6’’40 au kilomètre que je devais tenir jusqu’au km 25. Il faisait un temps magnifique, beau et pas trop chaud, avec des couleurs d’automne superbes dans la campagne bretonne. Je me suis très vite retrouvée dernière (ce qui ne me gênait pas, je ne comptais pas me laisser influencer).

La voiture balais me suivait de près et le conducteur devait en avoir assez car vers le km 6 ou 7 il m’a demandé d’un ton incrédule (et oserais-je dire un peu « négatif » : « Vous allez aller jusqu’au bout comme ça ? (avec l’air de dire « à cette vitesse d’escargot ? ») et je peux vous dire que ça m’a quelque peu énervée. J’étais à 6’’30 à ce moment là alors je lui ai répondu que oui, j’allais aller jusqu’au bout et qu’à vrai dire, là, j’étais même un peu rapide par rapport à ce que j’avais prévu et qu’il n’avait qu’à avancer car je n’avais pas besoin de lui, j’avais l’habitude de courir toute seule. Il a avancé un peu pour rejoindre les « autres derniers » après m’avoir demandé si j’avais un téléphone portable.Je dois dire que je l’ai trouvé quand même gonflé et je n’ai pas dit qu’au fond de moi je savais que j’allais finir par rattraper quelques coureurs en restant à mon rythme 😉  (ça se voit, là que je suis bonne dernière… loin de la voiture balais?? 😉

Et c’est ce qui s’est passé après le passage au km 10 j’ai commencé à compter les gens que je doublais 😉 Mais je dois dire qu’être dernière pendant les 10 premiers kilomètres n’a pas été un problème, au contraire, je me suis bien amusée. Les spectateurs étaient très sympathiques, m’encourageant en m’appelant par mon prénom écrit sur mon dossard (ça fait vraiment du bien, ça !) et je faisais des blagues en disant que je faisais partie de la sécurité ou bien faisant semblant de m’étonner de ne pas être la première. En traversant un village où il y avait beaucoup de spectateurs, j’ai même demandé aux gens de m’acclamer en disant qu’il fallait bien qu’il y ait quelques avantages à être dernière ce qui a fait rire les gens qui m’ont bel et bien acclamée 😉

La course s’est très bien passée, j’étais parfaitement dans mes temps prévus. L’Homme m’attendait après le km 30 mais il m’a fait peur en me prédisant une arrivée dans les 5h28… Vers le 33ème km j’ai commencé à avoir des crampes dans les mollets et autour des genoux mais je ne voulais surtout pas m’arrêter car je savais que le risque était de ne pas repartir. J’ai donc couru plus doucement avec des petits pas et en faisant des exercices de respiration évoqués avec la sophrologue pour « chasser » ces douleurs (et je crois que ça a marché !) Il faut dire qu’entre le kilomètre 25 et 35, à peu près au moment le plus dur de la course, ça montait beaucoup ! Donc entre les côtes et les crampes mon rythme a baissé un peu plus que ce que je m’étais autorisé…

Je dois avouer qu’à ce moment là, en plus des respirations de sophro je me suis mise à me parler à mi-voix pour me botter les fesses et m’encourager ! Mais contrairement au Mont Saint Michel, je ne me suis pas transformée en zombie qui voulait tout arrêter ! J’ai même cru que je pourrais être autour de 5h05-5h08 à l’arrivée mais c’était sans compter sur un grand découragement qui m’a saisi au kilomètre 40 environ quand je me suis retrouvée face à une dernière grande côte et j’ai bien cru que j’allais m’arrêter… Mais j’ai tenu bon !

 (« Hey oh! Tu es arrivée jusqu’ici, tu ferais aussi bien de finir! ») : c’est exactement ce que je me suis dit!!

A 1 km de l’arrivée je me suis retrouvée entourée de tous les coureurs du relais qui se regroupaient pour finir ensemble. Et comme aucun n’avait couru plus de 10 km et que certains avaient eu le temps de se reposer, je peux vous dire que j’ai ressenti un certain contraste frustrant entre mon état lamentable et leur fraicheur et leur enthousiasme ! D’ailleurs L’Homme a pris une vidéo de moi à l’arrivée et si je garde le sourire, je suis quand même coupée du monde et j’avance aussi vite qu’un escargot, entourée de gens qui filent à toute vitesse à côté de moi ce qui me rend encore plus ridicule (même si Sandrine me dit qu’un escargot qui aurait parcouru 42 km serait très respectable 😉 Par contre, le fait d’être une dernière marathonienne à arriver m’a valu des encouragements de toute la foule (parce qu’ils se rendaient bien compte que j’avais plus de mérite que tous les relayeurs 😉 et plein de gens m’interpellaient pas mon nom, ça fait un bien fou ! Et le speaker a même cité mon nom à l’arrivée !

Comme je n’ai pas de fierté, je vous montre cette vidéo 😉

Je suis passée sous l’arche aux alentours de 5h13 mais mon temps réel (au passage sous l’arche du départ et sous l’arche d’arrivée) est de 05:12:29. J’ai donc gagné 12 mn sur mon dernier marathon et surtout je l’ai beaucoup plus apprécié. Et j’ai bon espoir de finir par en courir un en 5h 😉

Au moment de m’arrêter, j’étais un peu désorientée mais après avoir bu un « Breizh Cola » (Bretagne oblige!), j’ai retrouvé L’Homme et j’ai fait un petit passage chez les étudiants kinés et podologues, très sympathiques et qui m’ont fait beaucoup de bien !

Je tiens à remercier tous les bénévoles qui se sont montrés charmants, souriants et encourageants tout le long, ils étaient formidables !! Et le public aussi était vraiment sympa ! Je remercie aussi tous les amis qui m’ont envoyé des sms avant, pendant et après la course et toutes les personnes qui ont réagi sur Facebook ou sur Instagram ou sur le blog. J’ai le sentiment que plein de bonnes ondes sont arrivées jusqu’à moi et m’ont portée dans cette course ! Je remercie aussi L’Homme qui a supporté mes trois entraînements  par semaine pendant les 10 semaines de la préparation et qui est venu m’encourager à Rennes !

Je suis plutôt fière de moi, même si personnellement j’ai conscience que finir le marathon avec seulement 16 personnes derrière moi et en plus de 5h n’est pas un exploit sportif, mais c’est sans doute un petit exploit humain 😉

Cette année je n’ai pas fait d’appel aux dons car le marathon en lui-même était solidaire puisque pour chaque kilomètre parcouru un arbre est planté en Ethiopie. Je l’ai déjà dit mais le fait que ce soit en Ethiopie est aussi symbolique pour moi car ma nièce et mes neveux viennent de ce pays 😉

Je suis donc aussi très fière d’avoir contribué à planter 42 arbres !

Et pour finir, je crois pouvoir dire que le pire moment du marathon, c’est en réalité le lendemain quand on peut à peine marcher et prendre les escaliers et s’asseoir et se relever 😉 mais une chose est sure, ça ne m’empêchera pas d’en courir un autre un jour 😉

Surtout que Bastien me dessine comme une championne!

La femme de l’allemand : Marie Sizun

J’avais lu beaucoup de bien sur la blogosphère sur ce titre (je ne peux d’ailleurs pas citer chez qui je l’ai réellement repéré) alors quand je l’ai croisé dans une brocante en parfait état, je me suis laissé tenter.

Ce roman raconte l’histoire de Marion qui vit avec sa mère, Fanny. On les rencontre alors que Marion est une petite fille, après la guerre. Fanny a eu sa fille avec un allemand pendant la 2ème guerre mondiale. Elles vivent seules, Fanny étant coupée de ses parents (même si Marion, elle, voit ses grands-parents.)

Fanny n’est pas une femme simple et ce n’est pas une mère facile à vivre et à comprendre car elle souffre de troubles psychologiques, elle est maniaco-dépressive. On suit les hauts et les bas de ce « couple », de cette histoire pleine à la fois d’amour, de défiance, de crainte et d’envie de vivre autre chose.

On voit Marion grandir et souffrir. Elle tente de se créer sa propre stabilité. On voit Fanny avec les yeux de sa fille, son exubérance et sa liberté qu’elle admire tout en la craignant.

Cette histoire est vraiment touchante et poignante car on voit de l’intérieur ce que c’est pour un enfant et un jeune de vivre avec un parent instable.

J’ai beaucoup aimé ce roman que je vous recommande vraiment !

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« The girls » (« Les filles ») de Lori Lansens

Ruby et Rose sont des sœurs jumelles siamoises, rattachées par la tête. Elles sont même les jumelles craniopages les plus âgées. Elles sont une sorte de miracle mais surtout elles sont plutôt « normales ». Elles ne peuvent pas se regarder dans les yeux et se voient par des miroirs qu’elles répartissent dans les pièces et Ruby ne peut pas marcher et c’est Rose qui est ses jambes. Elles ont été élevées par « Tante Lovey » et « Oncle Stash », un couple qui les a recueillis après leur naissance et qui les aime comme leurs propres filles. Grâce à eux, Rose et Ruby on grandi pour être indépendantes et fortes, à avoir confiances en elles et à dépendre le moins possible des autres. C’est une vraie belle relation familiale.

Nous découvrons Rose est Ruby au travers de leurs écrits car Rose, qui est auteur, principalement de poèmes, a décidé d’écrire sa biographie et forcément, ayant partagé toute sa vie avec sa sœur, elle demande à Ruby d’écrire aussi sa version. Les deux sœurs ont beau être rattachées par la tête, elles ont leur propre personnalité, leurs propres goûts, leurs propres rêves, leur propre ressenti vis-à-vis des événements qu’elles ont traversés.

J’ai beaucoup aimé ce roman, j’ai aimé l’alternance des points de vue qui apportent des informations différentes sur la vie des deux jeunes femmes. J’ai aimé qu’on aborde ce handicap méconnu et qu’on voit que derrière la difficulté on voit tout l’amour qu’il peut y avoir.

Une belle découverte !

 ma mum!

 objectif 2015 : -44

J‘inscris ce texte au Défi Livres de Argali 

La terre qui penche : Carole Martinez

Il y a des livres dont il est plus difficile de parler que d’autre et celui-ci en fait partie… Mais pas parce que je n’ai pas aimé, au contraire, j’ai beaucoup aimé (et je ne suis pas passée loin du coup de cœur) mais parce que c’est un roman tellement particulier que j’ai peur de mal vous en parler ! Tout d’abord, je dois dire que j’ai beaucoup aimé les deux précédents romans de Carole Martinez que j’ai lu : « Le cœur cousu » et « Du domaine des murmures » et je savais donc que je lirai ce roman dès sa sortie et j’ai fait exprès de ne pas lire d’avis ou de résumés sur ce roman car je ne voulais pas être influencée (même si j’avais repéré ça et là, quelques « coups de cœur » qui m’ont réjouie. J’ai lu ce roman en deux fois. La première fois que je l’ai commencé, je me suis arrêtée au bout de 75 pages, pas parce que je n’aimais pas, mais au contraire car j’aimais beaucoup mais que c’était pour moi une période de lecture compliquée et je ne voulais pas gâcher cette lecture à cause d’un mauvais timing. Je l’ai repris pendant les vacances et je l’ai dévoré !

L’écriture est belle et poétique, comme un conte, entre roman historique et fable magique. Le style est exigent (j’ai beaucoup pensé à ma lecture de « Un bûcher sous la neige » de Susan Fletcher). Il faut se laisser porter par les mots, par les personnages, par l’ambiance parfois hyper réaliste et parfois complètement  imaginaire. J’ai retrouvé des sensations de lecture éprouvées lors de ma lecture du Cœur cousu par exemple. Il faut accepter qu’il y ait deux narrateurs qui se croisent : Blanche, « La petite fille » qui vit en 1360 et « La vieille âme », son âme qui a vécu au-delà des époques et qui complète ce que Blanche raconte, en apportant un autre point de vue.

Dans ce roman, on découvre l’histoire d’une petite fille qui n’est pas aimée par son père et qui a l’ambition d’apprendre à lire et à écrire son nom pour devenir une personne à part entière, une petite fille qui est donnée en mariage dans un autre royaume qui a une histoire très forte avec ses propres parents, une petite fille qui devient forte, qui devient une femme, on la voit grandir auprès d’autres femmes… qu’elles soient réelles comme la mère de son fiancé, ou digne d’un conte avec la cuisinière du château ou même la figure de la fée de la rivière…

Dans cette histoire, il y a beaucoup de violence et de morts, que ce soit par la peste, par les guerres ou les combats ou par la figure de l’ogre… Mais il y a aussi beaucoup d’amour, qu’il soit réciproque, libre ou contrarié… Il y a tant d’autres choses à vous dire, tant de personnages passionnants (Aymon, « L’Enfant », le fiancé, simple d’esprit, qui est pourtant une sorte d’esprit libre, d’esprit pur qui représente l’innocence et la bonté…Eloi, l’homme droit qui se libère de la terre qui penche pour devenir un homme libre…)

Ce roman est vraiment riche, difficile à raconter mais si vous êtes prêts à faire un voyage dans le temps, un voyage dans le merveilleux, dans le magique, laissez vous porter par l’histoire de cette petite Blanche.

 avec   Saxaoul. Allons voir son avis!


Commentaires laissés à l’époque sur Canalblog
  • Je vais faire le voyage bientôt et je suis ravie de voir qu’il a plu déjà à pas mal de blogueuses.
Posté par aifelle1, mercredi 28 octobre 2015
  • je te souhaite d’être transportée dans la poésie de cette histoire!
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • Je n’ai pas encore lu cette auteure mais ça serait tardé car, j’ai depuis peu dans ma PAL « Du domaine des Murmures » Bonne journée.
Posté par Céline, mercredi 28 octobre 2015
  • Je pense que tu auras envie tout lire d’elle une belle plume et des univers qui sortent de l’ordinaire!
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • Je crois que l’achat s’impose
Posté par vive les bêtises, mercredi 28 octobre 2015
  • je pense que tu ne le regretteras pas!
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • Je trouve que ce roman est en fait très actuel bien qu’il se passe dans un contexte très lointain. La façon dont Aymon est considéré, la place des femmes, etc. Et quelle force, cette écriture !
Posté par saxaoul, mercredi 28 octobre 2015
  • oui, tu as raison, l’époque lui permet d’apporter la magie mais les sujets sont très contemporains. Et son écriture est d’une vraie beauté (elle me fait penser à Susan Fletcher que je lis en anglais).
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • Finalement je n’ai pas terminé ma lecture donc je ne vous rejoins pas pour cette LC (et je ne lis pas ton billet mais je reviendrai le voir quand je l’aurais terminé ! ) Bonne journée !
Posté par soukee, mercredi 28 octobre 2015
  • c’est une lecture qui se savoure et c’est pour ca que je ne voulais pas brusquer la mienne. J’espère que ton impression est bonne pour l’instant, j’irai lire ton billet!
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • Je l’ai terminé hier … et j’ai vraiment beaucoup aimé, et je trouve que c’est justement des coups de coeur qu’il est plus difficile de parler, on voudrait tout dire, mais il ne faut pas spoiler, et puis c’est tellement basé sur le ressenti qu’il est difficile de le mettre en mot, je vais avoir besoin de le digérer un petit peu!
Posté par Tiphanie, mercredi 28 octobre 2015
  • tu dis exactement ce que j’ai ressenti en écrivant mon billet c’est une
histoire si forte et complexe dans un si beau style, on a juste envie que tout le monde se plonge dedans! je guette ton avis
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • un avis très proche du tiens
Posté par Gambadou, mercredi 28 octobre 2015
  • je crois que nous avons été nombreux à l’aimer!
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • et bin il semble que cela soit tout un voyage dans le temps et le coeur des femmes…tres riche en tout cas…
Posté par rachel, mercredi 28 octobre 2015
  • oui, un voyage historique et plein d’motions et de sensations, un conte avec sa poésie et sa cruauté. Un beau livre.
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • il semble bien et parfait….
Posté par rachel, mercredi 28 octobre 2015
  • oui, c’est une belle découverte
Posté par ennapapillon, mercredi 28 octobre 2015
  • Le coeur cousu m’attend toujours, je commencerai par celui là !
Posté par Noukette, jeudi 29 octobre 2015
  • Oh oui, n’attends pas, il est excellent !
Posté par ennapapillon, jeudi 29 octobre 2015
  • J’ai dans ma bibliothèque Le coeur cousu et Du domaine des murmures, il va falloir que je commence par ces deux là.
Posté par Emma, jeudi 29 octobre 2015
  • Oh oui, n’hésite pas et si tu les aimes, tu sauras que tu devrais aimer celui-ci aussi
Posté par ennapapillon, jeudi 29 octobre 2015
  • Tu en parles très bien, et me donnerais envie si je ne l’avais pas déjà lu !
Posté par Kathel, jeudi 29 octobre 2015
  • Oh merci ton commentaire me fait rougir !
Posté par ennapapillon, jeudi 29 octobre 2015 | Recommander Recommander | Répondre
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J’hésite encore…. le magique et moi….
Posté par Sandrine(SD49), jeudi 29 octobre 2015
  • Plus que de la magie c’est un conte avec des vérités réalistes et des
aspects plus proche de l’irréel c’est plein de poésie
Posté par ennapapillon, jeudi 29 octobre 2015
  • Je viens de lire le billet de Saxaoul + le tien alors là, moi qui adore C. Martinez, je ne sais pas si j’arriverai à attendre encore longtemps avant de me ruer sur ce livre !! (et bravo pour le marathon, Enna !!)
Posté par Sandrion, dimanche 01 novembre 2015
  • je n’ai qu’une chose à dire : « Ne résiste pas!! » Et merci pour le marathon
Posté par ennapapillon, lundi 02 novembre 2015

La chambre des officiers : Marc Dugain (lu par Pierre Moquet)

« La guerre de 14, je ne l’ai pas connue. Je veux dire, la tranchée boueuse, l’humidité qui traverse les os, les gros rats noirs au pelage d’hiver qui se faufilent entre les détritus informes, les odeurs mélangées de tabac gris et d’excréments mal enterrés, avec, pour couvrir le tout, un ciel métallique uniforme qui se déverse à intervalles réguliers comme si Dieu n’en finissait plus de s’acharner sur le simple soldat.
C’est cette guerre-là que je n’ai pas connue. »

Le narrateur, Adrien Fournier, a été blessé dès son entrée dans la guerre. Il aurait pu  mourir mais il a survécu à ses blessures et c’est un miracle, même si quand il prend conscience de l’ampleur des dégâts, il ne voit pas du tout cela comme un miracle… Il n’est pas mort, certes, il n’a pas perdu de membres, mais c’est son visage qui a été arraché… Et même si la médecine fait des progrès énormes pendant cette terrible guerre, il vit les années qu’il va passer à l’hôpital du Val de Grace dans « la chambre des officiers », parmi d’autres officiers défigurés, comme un emprisonnement.

L’emprisonnement n’est pas que physique, dans cette chambre, il est aussi mental, puisqu’au début, il ne veut même pas que sa famille soit au courant. Et puis il y a la conscience que la société ne peut pas accepter des hommes comme lui. Il y est question de place dans la société, d’amour et d’amitié, de reconnaissance militaire et de l’oubli aussi.

Mais au fil du roman, et au fil des années, ces hommes vont au-delà de la souffrance et des humiliations vécues et ressenties et cela devient le récit d’amitiés fortes et sans faille, de courage et de volonté.

Ce roman est vraiment un livre à lire pour voir l’envers du décor, voir la guerre hors du front. C’est un roman très fort et très juste, sans pathos, avec des faits, durs à lire quand il s’agit des blessures mais aussi plein d’espoir. Une très bonne découverte.

Evidemment, je ne peux pas m’empêcher de penser à Otto Dix que mes élèves de 3ème étudient souvent pour l’Histoire des Arts (et qui est d’ailleurs évoqué dans le roman). Il y a un film qui a été tiré du roman mais je ne l’ai pas vu.

La lecture de ce roman par  Pierre Moquet était tout à fait adaptée au texte, j’avais vraiment l’impression d’entendre le narrateur me raconter son histoire.

 Les joueurs de skat de Otto Dix

Le passager de l’orage : Claire Gratias

Jonathan est un ado qui vit dans une petite ville, l’été arrive et il n’a pas trouvé de travail saisonnier. Il a une petite amie mais il sent que ça ne va peut-être pas marcher entre eux quand ils seront à l’université. Ses relations avec son père sont mauvaises. Ce dernier, alcoolique, perd pied dans la vie familiale et professionnelle et on sent qu’il y a un poids dans le passé de cette famille, des non-dits qui leur coûtent à tous.

La librairie de cette ville a invité Kathleen Bates, une auteur de polar connue et elle s’installe pour l’été dans une grande maison de la ville pour finir son prochain roman. Cette maison a la réputation d’être hantée.

Elle embauche Jonathan pour qu’il soit son secrétaire pendant cette période. Le jeune homme est ravi car il loge dans la maison et se coupe ainsi de sa vie de famille compliquée mais la vie dans la mystérieuse maison se révèle assez étrange et l’atmosphère est de plus en plus angoissante.

La question de la réalité se pose à plus d’un niveau dans ce roman : y a –t-il des fantômes ? Quelle est la place de la réalité et de la fiction ?

J’ai aimé ce roman qui sous couvert d’une histoire de vie quotidienne, d’un jeune qui s’ennuie un peu et qui a du mal à prendre des décisions sur sa vie, on dévie par des voies détournées sur des mystères qu’ils soient réalistes avec les histoires de familles, ou plus étranges avec une atmosphère pesante.

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  

Pouding chômeur au sirop d’érable

Alors toujours dans l’esprit québécois, je me suis penchée sur les desserts et je me suis arrêtée sur cette recette car d’une part le nom me plaisait bien et puis la recette était très simple et en faisant la version avec du sirop d’érable, je me suis sentie vraiment dans l’ambiance !

 

 

Alors petit avertissement : la recette proposée peut faire environ 16 petites parts individuelles et franchement, à moins d’être dans le grand froid québécois, je vous assure qu’une pette part vous suffira car c’est très consistant et assez calorique 😉 Mais la bonne nouvelle c’est que ça se congèle : j’ai vérifié 😉

Ingrédients pour un plat : Pour le gâteau : 400 gr de farine, 1 ½ c à café de levure, ½ c à café de sel, 110 gr de beurre (margarine végétale sans lactose pour moi), 115 gr de sucre, 170 ml de lait (lait de soja pour moi : recette sans lactose) Pour le sirop : 300 gr de sirop d’érable / 300 ml d’eau

Préchauffer le four TH 6

>Tamiser les ingrédients secs (farine, levure, sel)

>Mélanger le sucre et le beurre mou et le lait.

>Mélanger avec la farine.

>Etaler la pâte dans un plat à gratin.

>Dans une casserole, faire bouillir le sirop d’érable et l’eau.

>Verser le sirop chaud par dessus la pâte dans le plat à gratin.

>Laisser reposer quelques minutes

>Mettre au four pour 35-40 mn

Tourtière ou Pâté de viande (tourte québécoise à ma façon)

Je n’ai jamais mangé québécois et je voulais profiter du mois québécois pour tester des recettes locales mais dois dire que si celle-ci a été validée par toute la famille, je ne suis pas sure qu’elle soit complètement québécoise vu que je l’ai beaucoup adaptée 😉 Les vrais québécois me diront s’ils valident la recette, disons que c’est une « inspiration » 😉

Ingrédients  pour une tourte : 2 rouleaux de pâte brisée, 250 g de viande de bœuf haché, 120 g de chaire à saucisse, 1 pomme de terre râpée, 1 gros oignon, 125 ml de bouillon de poule (ou de légumes pour nous), 1/2 c à café de cannelle, 1/2 c à café de muscade, 1/2 c à café d’ail en poudre, 1/2 c à café de thym, 15ml de lait (lait de soja pour nous… recette sans lactose), 1 œuf, (1 c à soupe de maïzena : facultatif)

Préchauffer le four TH 6

>Faire revenir l’oignon dans une sauteuse avec de la matière grasse.

>Ajouter la viande de bœuf et de porc et répartissant et mélangeant bien les morceaux.

>Ajouter toutes les épices + du sel et du poivre et laisser brunir la viande légèrement.

>Ajouter le bouillon et le lait et laisser mijoter à feu doux jusqu’à ce que le liquide soit presque évaporé (J’ai ajouté une c à soupe de maïzena dans un peu d’eau pour faire épaissir un peu la sauce.)

>Ajouter la pomme de terre râpée et retirer du feu pour laisser un peu reposer.

>Dans un moule à tarte, mettre une pâte brisée, piquer et répartir la viande puis recouvrir de la deuxième pâte à tarte. Sceller les deux pâtes en pressant les côtés.

>Faire un trou au milieu et badigeonner d’œuf battu.

>Faire cuire 30 mn.

 

En tout cas nous avons aimé et nous l’avons trouvéé bonne chaude et sortie du four mais également à peine tiédie le lendemain, elle irait donc très bien aussi pour un pique nique.

Les madeleines d’Enna

Depuis 2000, je note tous les titres des livres que je lis dans des petits carnets. Il n’y a aucune indication à part l’année, un numéro et les titres et les auteurs et pourtant quand je jette un coup d’œil à ces listes, certains titres évoquent immédiatement le lieu où j’étais quand j’ai lu ce livre, avec qui j’étais, ce que je ressentais à l’époque ou des pensées entraînées par cette lecture.

Pour fêter les 7 ans du blog, après les « Curiosités bloguesques », puis « Une année en couleur« ,  « Des titres et des textes » , « Ce mois-ci, j’ai aimé, je n’ai pas aimé »« Les 5 sens » « 8 photos pour 8 moments de vie » et enfin « Retour vers le futur », je vous propose un nouveau rendez-vous que j’ai appelé : .

Tous les 8 du mois, je vous donnerai 7 titres de livres lus entre 2000 et 2014, que je les ai chroniqués ou pas, non pas pour vous parler du contenu mais pour évoquer avec vous les souvenirs qui sont liés à ces titres. De votre côté, n’hésitez pas à me parler de titres qui VOUS évoquent des souvenirs personnels dans les commentaires!

 : « Beach Music » de Pat Conroy

C’est grâce à ce roman que je suis allée à Rome car en le lisant j’avais très envie de découvrir cette ville. Et quand je repense à Rome, ses façades et ses marchés, je revois aussi bien mes souvenirs réels que les descriptions du roman!

 : « Elle a maigri pour le festival » de Stéphane Denis

Curieusement je n’ai aucun souvenir du contenu de cette lecture mais quand je lis le titre je me revois immédiatement dans la cuisine de mon ancien appartement, lisant au petit déjeuner avant d’aller travailler. pas longtemps après, j’ai déménagé mais ce souvenir me rappelle ma vie d’avant ;-).

 

 : « Blankets » de Craig Thompson

Je me revois dans mon canapé en train de savourer cette très grosse BD, mon premier roman graphique, et je me souviens que je me disais que j’avais bien fait de suivre les conseils de ma Best qui m’en avait parlé car c’était juste superbe. Cet album est celui qui m’a donné envie de me plonger dans un genre de BD que je ne connaissais pas avant.

 

 : « Qui a tué Glen? » de Leonie Swann

Ce roman est une histoire de moutons qui mènent une enquête, je ne me souviens plus des détails mais par contre, sur la route du travail, il y a un champs avec des moutons et je me souviens qu’à chaque fois que je les voyais, je me demandais à quoi ils pouvaient bien penser 😉 Et encore maintenant j’y pense 😉

 

 « Le pont des soupirs » de Richard Russo

Je suis à Marrakech avec L’Homme pendant les vacances de février et je suis enceinte d’un mois alors nous prenons le temps de vivre et je me revois en train de lire ce roman en buvant du thé à la menthe sur les terrasses en hauteur au-dessus de la place Jemaa-el-Fna.

 

   « Autoportrait de l’auteur en coureur de fond » de Haruki Murakami

Je me souviens avoir lu ce livre alors que j’étais en repos forcé de course à pied à cause d’une petite blessure et c’est une grande frustration car ce livre me donne envie de courir 😉

 

 : « Le ciel tout autour » de Amanda Eyre Ward

Je suis à Lyon en vacances en famille chez ma Best et elle est allée nager dans un lac en mono palme. Bastien et son père se baladent autour du lac et moi je profite des rayons du soleil pour lire ce livre.

Et vous? Avez vous un souvenir associé à un titre?

 

 Et avec ces lectures, vous prendrez bien un petit quelque chose à manger?

A l’occasion du mois québécois, je vous propose une tourtière  

et du pouding chômeur  (Cliquez sur la photo pour la recette)

 

Aidez moi à choisir la prochaine madeleine dans ma PAL 

Dans les commentaires, donnez moi un nombre entre 1 et 45… (soit au hasard soit en choisissant dans ma PAL) : mardi soir Bastien fera le tirage au sort!

 (d’un clic sur l’image vous arrivez sur ma PAL)

Que faisions nous le mercredi 11 novembre à 11h11 du matin ou à 22h10 le soir ?

 

Malgré les évènements tragiques du vendredi 13, Steff et moi avons décidé de célébrer nos vies ordinaires avec le jeu des photos pour qu’on se sentent aussi unis comme cela par nos mosaïques!

Le 11/110, nous avons été à prendre 16 photos -au même moment ou presque- de ce que nous étions en train de faire  (sur une idée de Cstef du blog « Une Photo, une bidouille »!!) 

J’ai transmis ces photos à  Steff  qui en a fait cette mosaïque! Merci à elle et merci à tous les participants!

 

 

A 11h11 : 9 photos

Personnellement,  j’étais en train de faire un jogging férié. 

Steff était en train d’hésiter sur le choix de son vernis.

Wakanda   commençait à plier la lessive qu’elle avait faite le matin.

Tiphanie assistait son copain qui installait des trucs sur le PC qu’elle a reçu pour son anniversaire.

Nath regardait tranquillement « Frères des ours » avec sa fille.

Happy Vero était au cinéma alors  la photo a été prise avant l’heure prévue.

Céline  était dans son bain.

Rachel  lisait une thèse pas passionnante. 

Une Ribambelle  était plonge dans les tâches ménagères : elle venait de reposer son Ajax  après avoir lessivé son mur et elle allait tendre sa machine qui venait de se terminer!

 

A 23h11 : 6 photos

Personnellement  j’étais au lit en train de lire « Zelda la rouge » de Martine Pouchain.

Didinegc était au lit en train de lire sur sa liseuse.

Tiphanie se  brossait les dents avant d’aller dormir.

Happy Vero était en train de lire le dernier Dicker

Nath a pris un peu de retard car elle commençait ses cartes de Noël et n’a pas vu le temps passer et a pris en photo ses cartes finies.

Rachel avait une lecture nettement plus passionnante avec son chat.

 

Merci à tous les participants!   

Le prochain rendez-vous sera  : le samedi 12/12 à 12h11  et/ou à 00h12 (dans la nuit de vendredi à samedi): Parlez en autour de vous 😉

Un rappel une semaine avant et la veille au soir et le jour même pour éviter d’oublier 😉 

J’espère que nous serons nombreux à jouer!

Souvenirs, souvenirs :Voici ce qu’on faisait  le 3/03 à 3h03 (de l’après-midi)  et  le 4/04 à 4h04 (de l’après-midi) et le 5/05 à 5h05 (de l’après-midi) et le 6/06 à 6h06 (du soir) et le 7/7 à 7h07 (du soir) et le 9/9 à 9h09 (du soir) et le 10/10 à 10h10 (du matin) et le 11 / 11 à 11h11 et  le 12/12 à 12h12 et le 1/01 à 1h1 ou 13h01 et le 2/2 à 14h02 et le 3/3 à 15h03 et le 4/4 à 16h04 et le 5/5 à 17h05 et le 6/6 à 18h06 et le 7/7 à 19h07 et le 9/9  et le 10/10  et le 11/11 et le 12/12  et le 1/1  et le 2/2  et le 3/3  et le 4/4 et le 5/5 et le 6/6 et le 7/7 et le 9/9 et le 10/10