Je vais commencer par vous dire que j’ai abandonné ce livre audio après quelques heures d’écoute (je me suis arrêtée à la plage 16 mais pour être tout à fait honnête je crois que j’aurais pu arrêter au bout d’une heure…)
Je pense que c’était une très grosse erreur de faire lire le livre par Mathias Enard, qui est certainement un bon écrivain (j’ai beaucoup aimé « Parle le leur de batailles, de rois et d’éléphants » (version papier et version audio) et j’avais eu un coup de cœur en audio pour « Rue des voleurs ») mais ce n’est pas un acteur et l’écouter lire a été très pénible… Une élocution entre la déclamation lyrique et la voix plate et monocorde qui me faisait penser à la voix off de l’émission de cinéma qui passait autrefois à la télé « le cinéma de minuit »… C’est donc pour moi une erreur de casting car en lecture audio, le lecteur est vraiment essentiel et il y a tant d’excellents acteurs-lecteurs qui auraient pu transcender ce texte que je ne comprends vraiment pas ce choix…
Quant à l’histoire, je vous recopie ici le résumé d’Audiolib :
« Dans son appartement viennois, Franz Ritter, musicologue épris d’Orient, cherche en vain le sommeil, dérivant entre fièvre et mélancolie, songes et souvenirs qu’habitent les images de l’insaisissable Sarah, spécialiste de l’attraction du Grand Est sur les aventuriers, les savants, les artistes occidentaux. Ainsi se déploie un monde d’orientalistes animés d’un désir de découvertes que l’actualité contemporaine vient gifler. Et l’écho de leur élan brisé résonne dans l’âme des personnages comme il traverse le livre. Roman nocturne, enveloppant et musical, tout en érudition généreuse et humour doux-amer, Boussole est une déclaration d’admiration, une quête de l’autre en soi et une main tendue – comme un pont jeté entre l’Occident et l’Orient, bâti sur l’inventaire amoureux de siècles de fascination et d’influences indélébiles, pour tenter d’apaiser les feux du présent. »
Il y est question de musique, de littérature, de voyages… C’est un monologue et le narrateur raconte sa vie, son passé, ses passions pour les musiciens et les auteurs au fil de ses pensées et cela aurait pu être passionnant mais c’était pour moi noyé dans la façon de lire de Mathias Enard : j’ai eu l’impression d’être perdue, dans un labyrinthe.
Malheureusement, c’est un « pavé » (18 heures d’écoute) et je n’ai pas plus envie de le lire sous son format papier…
Lu pour le Prix Audiolib 2016
Sandrine aussi l’a lu.
Je me suis tellement ennuyée en version papier que j’ai eu vite fait de le refermer à tout jamais. Donc je te comprends.
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tu sais que ça me rassure un peu mais ça ne m’encourage pas à le reprendre
(déjà que je n’avais pas envie
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et bin on pourra dire que ce livre n’est pas fait pour toi…en papier…en audio…
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Sylire a abandonné aussi. On l’a écouté aux Etonnants Voyageurs. Il est intéressant, mais je sais que cette lecture n’est pas pour moi.
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Je suis à la moitié et j’hésite vraiment à abandonner. D’ailleurs, j’ai rédigé mon avis. C’est un signe sans doute
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Ah mais MERCI! Je suis d’accord de A à Z. Le livre m’a perdue en route et Mathias Enard est un piètre lecteur. Je rajouterai que le sujet et la manière très doctorale de le traiter a quelque chose de franchement confidentiel, limite élitiste. J’ai écouté le premier CD et je me suis arrêtée là. MERCI!
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