Le grand marin : Catherine Poulain

Lili est une femme qui a tout quitté en France avec une seule envie : aller en Alaska pour pêcher. Une fois sur place, son caractère déterminé et réservé à la fois lui permet de faire petit à petit sa place dans ce monde si particulier, si masculin, si âpre de la pêche en mer en Alaska.

Elle vit une vie assez marginale sur place et pourtant se trouve une sorte de famille sur son bateau. Elle doit toujours lutter pour avoir sa place mais elle est aussi respectée pour sa force de caractère.

Et puis il y a « le grand marin », cet homme si fort, si puissant en mer et si fragile à terre. Elle vit quelque chose de fort avec lui même si elle a beaucoup de mal, elle aussi, à se laisser « apprivoiser » car Lili est discrète mais « sauvage ».

J’ai beaucoup aimé ce roman. Tout d’abord, j’ai aimé le style, très beau, fluide, facile à lire sans pour autant être simpliste. C’est une écriture que j’aurai envie de retrouver dans un prochain roman de l’auteur !

Et puis l’histoire est fascinante ! Cette femme qui fuit (on ne sait pas trop quoi, peu importe), qui s’accroche à ses rêves, qui veut faire les quarts comme les hommes, qui se blesse mais qui est dure à la douleur car elle veut être jugée sur ce qu’elle fait et pas sur ce qu’elle est, qui boit -trop- et qui s’adapte toujours. Elle est libre, elle est forte et c’est un magnifique personnage. Et le grand marin aussi est un personnage très intéressant.

Et puis il y a aussi la ville de Kodiak en Alaska et la pêche et là aussi c’est un univers fascinant : j’ai voyagé avec Catherine Poulain !

J’ai assisté à une rencontre très intéressante avec Catherine Poulain grâce à la librairie Le Détour. Vous pouvez même retrouver cette rencontre en vidéo (et m’apercevoir en train de prendre des notes dans mon coin;-)

  

 avec Saxaoul. Allons voir son avis!)

Ça se passe aux États Unis alors je l’inscris au Mois Américain :   chez Titine

12 commentaires sur « Le grand marin : Catherine Poulain »

  1. J’ai aussi été fasciné cette lecture, c’est âpre, dur comme les conditions de vie de cette femme à bord du bateau, on ressent le froid, l’humidité. Un très beau roman qui emporte!

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  2. C’est un roman que j’ai beaucoup aimé moi aussi même si j’ai préféré la première partie à la deuxième. On en lit peu des textes qui nous projettent dans un tel univers.

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