L’immigré : Gudule

Ce roman jeunesse se passe dans le Nord de la France dans les années 50. Dans un village où la majorité des hommes travaillent dans les mines, les Italiens -les immigrés arrivés en grand nombre- ne sont pas facilement acceptés par les habitants.

Roberto est un jeune Italien qui arrive à l’école et qui doit subir les brimades et moqueries à longueur de journée : « Italiens mangeurs de chiens ! »

Louis, le fils de l’épicier, ne voit pas les choses comme les autres. Il ne comprend pas en quoi Roberto et sa famille sont différents de sa propre famille. Ils deviennent amis et essaient de se voir même si des événements dramatiques à la mine vont peser sur leurs épaules. On s’aperçoit alors qu’il est bien difficile de lutter contre des préjugés qui sont souvent liés à des malentendus et des non-dits.

Ce roman jeunesse montre que le racisme et le sentiment d’être « envahi » ne date pas d’aujourd’hui… Qui penserait de nos jours qu’être Italien pouvait être si difficile à vivre ? Chaque époque amène une population stigmatisée. Et ce roman met en perspective la situation actuelle.

Il y est question d’injustice, d’accusation à tort et de la peur de l’autre. Un bon roman sur la tolérance qui est loin de faire de l’angélisme.

6 commentaires sur « L’immigré : Gudule »

  1. oh que non, cela ne date pas de maintenant…mais maintenant avec la mondialisation, cela ne devrait pas exister….pfouff…en tout cas cela semble etre un bien bon livre…oui

    J’aime

    1. oui, j’en ai lu plusieurs, pour différents âges et je trouve qu’elle donne
      vraiment une voix qui correspond bien à son lectorat. (je viens de lire « La
      vie à reculons »)
      Posté par ennapapillon, lundi 12 septembre 2016

      J’aime

    1. J’ai aussi lu La vie la reculons (et je vais en parler bientôt sur le blog)
      et je crois que c’était sur tes conseils d’ailleurs! Et j’aime beaucoup sa
      façon très variée d’écrire.
      Posté par ennapapillon, jeudi 15 septembre 2016

      je trouve qu’elle a un beau message de tolérance et surtout elle n’est pas gnangnan… je suis quasi sure que le vie à reculons est toujours autant d’actualité et juste !!
      Posté par titoumelematou, vendredi 16 septembre 2016

      oui, je suis bien d’accord avec toi!
      Posté par ennapapillon, vendredi 16 septembre 2016

      J’aime

Laisser un commentaire