Que faisions nous le vendredi 11/11 à 11h11 et/ou à 23h11??

 

Le   11/11   nous avons été 23 à prendre 34 photos -au même moment ou presque- de ce que nous étions en train de faire  (sur une idée de Cstef du blog « Une Photo, une bidouille »!!) 

J’ai transmis ces photos à  Steff  qui en a fait cette mosaïque! Merci à elle et merci à tous les participants!

 

A  11h11 : 20 photos

Personnellement j’étais en train de préparer la version 2017 du challenge Petit Bac

Steff  en train de reboucher des trous 

Fleur préparait le café de celui qui était toujours en train de faire la grasse mat

Happy Vero faisait de la lessive homemade.

Tiphanie  préparait des cours de 3eme .

Sandrion était dans son bureau quand son fils Antoine est arrivé, a regardé l’ordi et a dit : « oh c’est marrant on est le 11/11 et il est 11h11 ! » Elle lui a alors dit qu’elle devait prendre une photo, lui a expliqué pourquoi et il a tenu à figurer sur la photo.

Marion était tout simplement en train de lire.

Nath faisait une matinée de fainéante devant la télé avec gros câlin à sa fille.

Aifelle triait ses écharpes pour faire une place à la petite nouvelle : une écharpe toute douce en mohair pour avoir bien chaud!

Wakanda  préparait ses affaires de sport pour aller à une course : « le jogging de la paix »

Fati était en route pour un weekend scrap, elle est arrivée à la gare à 11h06 … a couru et monté les marches de l’escalator pour ne pas rater son train de 11h12 

Laure  éliminait les excès de la veille… et évacuait le stress de la semaine

Sandra était en pleine réalisation du challenge tricot entre copines

Mare tea ne   venait chercher ses petits fils à Etretat

Didingc   était sur la route en direction de Metz pour l’anniversaire de son papa : 80 ans !

L’irrégulière   était sur son canapé en train de regarder le replay de 21cm en buvant un cappuccino.

Rachel se rendait à l’université.

Céline était en route vers Lille car elle allait chez sa ptite sœur.

Manika  et ses gars étaient en cuisine pour concocter un petit brownie aux cranberries

Nua attendait le train à la gare d’Etterbeek pour aller rendre visite à sa belle-famille.

 

A 23h11 14 photos

Personnellement je faisais du repassage devant le replay de Quotidien

Steff  était en mode lecture au chaud dans son lit

Nath  finalisait la préparation de la réunion scrap jeudi prochain chez elle.

Wakanda regardait les articles qu’elle doit encore écrire pour compléter le challenge du petit bac 2016.

Agnes regardait « esprit criminel », épisode « Derek » de mercredi soir

Anne Marie était en mode selfie 🙂

Didingc  était à la table desservie après un bon repas d’anniversaire avec la famille et les amis fidèles de ses parents.

 L’irrégulière était à nouveau sur son canapé (elle rassure tout le monde : elle avait bougé entre temps 🙂 et elle regardait un film, en l’occurrence Valmont de Milos Forman !

Rachel  regardait un match de foot (USA- Mexique) en tricotant…et les mexicains ont gagné (ce qui réjouit Rachel 😉

Vero lisait.

Céline débarrassait après une bonne raclette

Manika faisait un petit passage par la salle de bain avant d’aller au lit.

Nua jouait un Texas Hold’em poker.

Sandrion ne dormait  pas encore pour une fois car elle était  plongée dans ce fabuleux bouquin, Les fiancés de l’hiver de C. Dabos.

 

  

 Merci à tous les participants aux nouveaux et aux anciens et ceux qui reviennent! Merci à tous!

 

Le prochain rendez-vous sera  : le lundi 12/12 à  00h12 et/ou à 12h12! Parlez en autour de vous 😉 

Un rappel une semaine avant et la veille au soir et le jour même pour éviter d’oublier 😉 

J’espère que nous serons nombreux à jouer!

Souvenirs, souvenirs : Voici ce qu’on faisait  le 3/03 à 3h03 et  le 4/04 à 4h04  et le 5/05 à 5h05 et le 6/06 à 6h06  et le 7/7 à 7h07  et le 9/9 à 9h09  et le 10/10 à 10h10  et le 11 / 11 à 11h11 et  le 12/12 à 12h12 et le 1/01 à 1h1 ou 13h01 et le 2/2 à 14h02 et le 3/3 à 15h03 et le 4/4 à 16h04 et le 5/5 à 17h05 et le 6/6 à 18h06 et le 7/7 à 19h07 et le 9/9  et le 10/10  et le 11/11 et le 12/12  et le 1/1  et le 2/2  et le 3/3  et le 4/4 et le 5/5 et le 6/6 et le 7/7 et le 9/9 et le 10/10 et le 11/11 et le 12/12 et le 1/1 et le 2/2 et le 3/3 et le 4/4 et le 5/5 et le 6/6 et le 7/7 et le 9/9 et le 10/10

Qu’est ce que je faisais le vendredi 11/11 à 11h11 et/ou à 23h11?

Le 11/11  à  11h11  :  je travaillais sur le Petit Bac 2017

 

Le 11/11  à  23h11  :  je faisais du repassage devant le replay de Quotidien.

 

 

 Si vous avez joué, envoyez moi votre photo dès que possible : ennalit@gmail.com en racontant ce que vous faisiez (pensez aussi à me donner votre pseudo et si vous avez un blog pour le recap’, précisez aussi à quel moment de la journée c’était, matin ou soir)

On se donne au plus tard le 15 pour qu’on puisse mettre la mosaïque en ligne le 17? (Je ne serai pas très disponible le weekend alors j’aimerai vraiment mettre en ligne la photo avant le weekend!)

A bientôt!

Un meurtre sera commis le… : Agatha Christie

 

Dans le petit village « so British » de Chipping Cleghorm, tous les habitants lisent la gazette locale pour connaître la vie des environs. Un matin, une petite annonce étonne tous les lecteurs : « Un meurtre est annoncé, qui aura lieu le vendredi 29 octobre à six heures trente de l’après-midi à Little Paddocks. Les amis sont priés de tenir compte de cette invitation, qui ne sera pas renouvelée … ». (Et c’est en tapant mon billet que je réalise que le hasard veut que je programme mon billet le 30 octobre… 😉

Les villageois imaginent tous qu’il s’agit d’une invitation déguisée à une « murder-party » ou une plaisanterie d’un des habitants de la maison mais ils sont tous curieux et décident de se rendre à Little Paddocks sous des prétextes plus ou moins subtils.

Les plus surpris de cette annonce sont les habitants où est censée se tenir cette invitation ! Miss Blacklock, la propriétaire, son amie d’enfance  Dora Bunner, ses jeunes cousins qui la traitent plus comme une tante, Patrick Simmons et Julia Simmons, Phillipa Haymes, veuve de guerre hébergée ici tout en étant jardinière pour une voisine et Mitzi, la cuisinière acariâtre, réfugiée des pays de l’Est qui vit très mal son nouveau statut de domestique. Cependant, se doutant bien que l’annonce est sans doute une plaisanterie qui attirera le voisinage, ils se préparent à accueillir leur venue de plus ou moins bonne grâce.

À six heures trente, la lumière s’éteint, un homme ouvre la porte, passe une torche sur les « invités » dans le noir et des coups de feu retentissent. S’en suit une agitation pour allumer la lumière et on retrouve l’intrus mort tué avec son arme tombée à ses pieds et Miss Blacklock avec du sangs qui coule d’une blessure causée par une des balles.

Tout le monde s’accorde à penser que cet homme en voulait à la vie de Miss Blacklock…

Tout serait si simple si on ne réalisait pas que deux personnes deviendraient riches à la mort de la propriétaire de Little Paddocks : des jumeaux appelés Pip et Emma qu’elle ne connait pas directement qui auraient aujourd’hui environs 25 ans… Et puis on peut s’interroger sur les jeunes cousins, Patrick et Julia, deux jeunes adultes que Miss Blacklock ne connaissait pas avant quelques mois qui espèrent peut-être un héritage… Et les autres habitants du village ne cachent-ils pas eux aussi des choses sur leur passé ?

C’est d’autant plus important que l’inspecteur découvre qu’une porte qui était censée être condamnée était en réalité parfaitement huilée et aurait pu permettre à quelqu’un d’autre de tirer les coups de feu…

Par le plus grand des hasards, Miss Marple était présente dans les environs et est amie avec une des personnes présente lors de la fusillade. Elle apportera donc son éclairage précieux aux policiers… Ce qui n’empêchera pas d’autres morts de survenir…

Un très bon Agatha Christie, tout d’abord par son ambiance très « campagne anglaise » et « petit village » et puis Miss Marple est très douée !

47e Agatha Christie de ma collection

 

 

Ma mère, le crabe et moi : Anne Percin

J’avais envie de lire ce roman depuis un moment et j’ai donc été ravie d’apprendre qu’il avait été sélectionné pour le Prix des Incorruptibles 4ème-3ème. Je suis contente de pouvoir vous en parler en octobre pour « Octobre Rose » le mois où l’on met en avant cette saleté de cancer du sein pour mieux le combattre.

Car oui, le « crabe » vous vous en doutez bien, c’est le cancer du sein. C’est une histoire de cancer, une histoire de mère et de fille, une histoire d’adolescence… ça aurait pu être cucul la praline, ça aurait pu être larmoyant et ce n’est rien de tout cela !

C’est un roman très réussi, plein de force et plein d’espoir tout en étant très réaliste que ce soit sur le cancer ou sur la façon dont une ado vit le cancer de sa mère. On traverse les étapes terribles de l’annonce de la maladie, de l’incompréhension, la chimio, la perte des cheveux, l’ablation du sein, l’inquiétude des proches… On pourrait pleurer et pourtant, le ton est plein d’humour, plein de verve. Il sonne juste.

Ce roman n’est pas tourné vers la mort mais vers la vie. Et aussi curieux que cela puisse paraitre, c’est un roman qui fait du bien !

J’ai eu un coup de cœur pour l’histoire et l’angle choisi par l’auteur mais aussi pour son style.

A mettre entre toutes les mains à partir de 13 ans.

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  sélection 3ème -seconde 2016-2017

 avec Blandine: allons voir son avis!


Commentaires laissés sur Canalblog à l’époque :
  • Coucou Enna,
Suis assez d’accord avec ton avis, c’est un roman très fort en humour et en émotion. J’ai trouvé dommage parfois que justement l’humour vienne stopper une émotion qui pourrait être encore plus forte.
Bonne journée !
Posté par Vive_les_betises, vendredi 28 octobre 2016

je vois ce que tu veux dire et pourtant, je pense que l’émotion est quand même sous-jacente dans la relation mère fille et que l’humour sert à camoufler un peu cette émotion mais n’y arrive pas tout à fait. J’attends des retours d’élèves de l’atelier lecture Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016 |

 

oui cela doit etre tout un roman plein d’emotion…mais euh, le crabe c le cancer tout court….helas….bien que je n’aime pas que l’on doit le cacher, lui trouver un nom pour ne pas le prononcer….cela reste toute une discussion….un autre debat…..

Posté par rachel, vendredi 28 octobre 2016
non, dans ce roman, il n’y a pas vraiment de tabou, je pense que le terme « crabe » est plus pour donner un côté familier car les étapes de la maladie sont bien abordées et d’ailleurs pas seulement du point de vu de la malade mais aussi de l’entourage.
Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016
oh okidou….quand meme un livre qui doit etre fort…
Posté par rachel, dimanche 30 octobre 2016
Il est bien entendu sur les étagères de mon CDI !
Posté par Saxaoul, vendredi 28 octobre 2016
Je ne me souviens pas si tu l’as lu (mais je crois que si une belle histoire mère fille même si le sujet est dur.
Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016
Coup de cœur partagé !!
Posté par Noukette, vendredi 28 octobre 2016
c’est quand même fort de faire un roman à la fois drôle et émouvant sur ce sujet et surtout qui ne néglige pas le côté particulier des relations mère-ado!
Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016
L’angle choisi est génial, je suis bien d’accord avec toi.
Posté par Jerome, samedi 29 octobre 2016
c’est fort de réussir un tel équilibre avec un tel sujet!
Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016
Il fait aussi parti du prix ados 4e-3e. J’ai effectivement bien aimé l’angle d’attaque, le point de vue de l’ado. J’ai deux élèves qui l’ont réservé, deux qui ont perdu leurs pères d’un cancer l’année dernière… ça m’angoisse un peu !
Posté par Gambadou, samedi 29 octobre 2016
je me disais bien que ce roman était accessible dès la 4ème… Je comprends tes craintes mais ce sera intéressant d’avoir leur retours car cela leur parlera peut-être vraiment.
Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016
Comme toi, j’ai beaucoup aimé le style de ce roman, fort, percutant et qui fait du bien! Voici le lien de mon article: http://vivrelivre19.over-blog.com/2016/10/ma-mere-le-crabe-et-moi.anne-percin-des-14-ans.html Merci pour cette Lecture Commune et vivement la prochaine!
Posté par Blandine, dimanche 30 octobre 2016
la prochaine fois je tacherai de ne pas me tromper de date pour notre LC C’est un beau mélange de sensibilité d’émotion et d’humour : une réussite! je file te lire!
Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016
Je trouve que les romans sur la maladie sont de plus en plus souvent positifs et ça fait du bien
Posté par Manika, dimanche 30 octobre 2016
oui et ils restent réalistes je pense que les jeunes ont besoin qu’on ne leur mentent pas mais qu’on ne soit pas mièvre pour autant. Une vraie réussite!
Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016
J’ai aussi envie de le lire, j’ai lu quelques titres d’Anne Percin et j’ai chaque fois passé un très bon moment.
Posté par Tiphanie, dimanche 30 octobre 2016
Je te le conseille fortement!
Posté par ennapapillon, dimanche 30 octobre 2016

Âmes Graphiques – Encre-

 

Pour le rendez-vous photographique du Petit Carré Jaune  « Âme graphique », le thème était cette fois-ci « encre ».

Je n’avais rien prévu et comme je suis en vacances à Paris, je me suis dit que j’allais profiter de ma promenade du jour pour trouver une idée et j’ai bien fait car lors de ma balade familiale au parc des Buttes Chaumont, j’ai fait plusieurs rencontres encrées!

 

Et puis au moment du déjeuner, l’encre a à nouveau été au rendez-vous mais cette fois pour faire patienter Bastien qui nous a dessiné « Des ninjas qui protègent la Tour Eiffel des méchants » (oui, il est à fond dans les ninjas en ce moment… et on est à Paris 😉

Le prochain rendez-vous est le jeudi 24 novembre et Sabine nous donne carte blanche!

Quartier lointain T1 et T2 : Jirô Taniguchi

Hiroshi a 48 ans, il travaille beaucoup, boit un peu trop et n’est pas très présent pour sa femme et ses deux filles. Un jour en rentrant d’un déplacement de travail, il se trompe de train et se retrouve malgré lui dans la ville de son enfance.

Il va se recueillir sur la tombe de sa mère en attendant son train mais s’endort dans le cimetière et quand il se réveille, c’est dans la peau d’un Hiroshi de 14 ans. Même corps, même famille, même maison, même école mais avec l’esprit de l’adulte qu’il est devenu entre-temps. Il a parfois oublié certaines choses de ce passé qui redevient son présent et il doit les réapprendre mais en revanche ses expériences et ses connaissances d’homme sont encore en lui.

Il prend donc la place de Hirochi du passé. Il n’est pas exactement le même : scolairement il est meilleur (particulièrement en anglais qu’il a pratiqué dans son travail d’adulte) et sportivement (il s’émerveille de la légèreté et de la force de son jeune corps retrouvé). Il revit ou crée des relations avec ses camarades et notamment avec une jeune fille de sa classe. Mais surtout, il réalise que c’est à la fin de l’été de ses 14 ans que son père a quitté sa famille sans donner de nouvelles. Il vit donc avec sa famille comme Hiroshi l’aurait fait mais il l’observe comme s’il était extérieur. Il essaie de comprendre ce qui a bien pu arriver à sa famille qui parait pourtant si heureuse.

Son regard d’adulte lui permet de mieux comprendre sa vie passée et d’ailleurs ce retour dans le passé lui permettra aussi de mieux cerne sa vie d’adulte.

Cette BD est un beau retour sur l’adolescence et un rappel que notre vie est faites de toutes les expériences que nous traversons. On constate aussi qu’on ne voit pas toutes les subtilités des événements quand on est au cœur de ceux-ci.

Une belle leçon de vie. A lire !

  chez Mo

Roaarrr Challenge

Baumes : Valentine Goby (Lu par l’auteur)

J’ai lu deux romans de Valentine Goby (« Kinderzimmer » et « Un paquebot dans les arbres ») et ce furent deux coups de cœur ! Et après avoir rencontré l’autrice, j’ai eu très envie de lire « Baumes » qui est un texte plus personnel et autobiographique. Grâce à Sylire, j’ai pu le lire en audio, lu par l’auteur.

J’ai été un peu inquiète au début car sa lecture était un peu artificielle mais très vite, elle semble avoir pris de l’aisance et c’est devenu très agréable à écouter, très naturel.

Valentine Goby revient sur son enfance à Grasse où elle vivait avec sa famille et où son père travaillait dans une usine de parfum et ses souvenirs d’enfance sont tous nimbés, de parfums -puissants et envahissants quand il s’agit de ceux que son père ramène sur lui de l’usine, identitaires quand il s’agit du parfum qu’elle se choisi pour être le sien, pour être « elle » et plus tard, émotionnels quand elle parle de ceux des pays découverts : alimentaires, culturels, toujours plein d’images.

Ce texte est très beau, très littéraire et pourtant très personnel et très touchant. C’est sensuel et viscéral : un témoignage, une introspection très réussie.

Pour conclure ce billet, je me souviens que le parfum que ma mère portait quand j’étais petite était « Je reviens » de Worth (que plus grande je l’avais cherché mais qui n’existait plus) et mon père portait l’après rasage « Old Spice » et plus tard « Brut » de Fabergé. Ces odeurs me font penser à eux !

 par Sylire (Cliquez pour lire son billet)

Une bouteille dans la mer de Gaza : Valérie Zenatti

Tal est une adolescente israélienne qui vit à Jérusalem une vie ordinaire de lycéenne avec ses copines, son petit ami, ses profs et ses parents… mais en réalité, à Jérusalem, la vie n’est jamais vraiment « ordinaire ». Le dernier attentat en date, à deux pas de chez elle, est le déclencheur qui lui fait réaliser qu’elle ne pourra jamais s’habituer à cette routine de la mort.

Elle est encore pleine d’espoir pour la paix. Elle vient d’une famille très ouverte et qui souhaite la paix et elle est assez idéaliste. Un jour, sur un coup de tête elle écrit une lettre pour se présenter et l’envoie dans une bouteille à Gaza avec la complicité de son frère qui est soldat là-bas.

La personne qui a trouvé sa lettre est un jeune palestinien qui parle et écrit l’hébreu et une correspondance par e-mail commence entre eux. Elle ne commence pas très bien, car les premiers échanges sont pleins de tensions et d’ironie de la part de celui qui se fait appeler « Gazaman » et toujours pleins d’espoir et de positivisme de la part de Tal.

Petit à petit, ils se livrent plus, se rapprochent et on apprend -ils apprennent- ce qu’est la vie pour un jeune palestinien et une jeune israélienne dans de monde où ils sont si semblables et pourtant si opposés.

Ce roman est vraiment un beau et fort message d’espoir. Une vraie incursion dans un monde de violence et de haine au travers le regard de jeunes ordinaires qui doivent vivre avec l’horreur au quotidien.

J’ai eu un coup de cœur pour cette histoire, j’ai aimé le style et les voix de ces jeunes qui sonnaient vraiment juste. A lire et pas seulement pour les ados !

Un vent de cendres : Sandrine Collette (lu par Kriss Goupil)

Le roman commence par un terrible accident de voiture qui coûte la vie à Laure et qui détruit les vies de Andréas, son compagnon, qui conduisait, et leur meilleur ami Octave, qui, s’ils s’en sortent, ne sont pas indemnes pour autant…

Plusieurs années plus tard, on retrouve les deux hommes sur leur exploitation de champagne. Ils sont très abimés : mentalement pour Andréas qui vit en reclus, caché de tous dans la grande maison et physiquement pour Octave qui est défiguré et qui boite.

Camille et son frère Malo viennent pour les vendanges et le hasard veut que la jeune fille ressemble terriblement à Laure et elle est comme une apparition qui réveille beaucoup de choses chez les deux hommes. Octave tombe sous le charme mais Malo ne supporte pas que cet homme étrange s’approche de sa sœur.

Quand Malo disparait, Camille ne peut pas imaginer qu’il soit juste parti sous le coup de a colère et elle imagine plutôt qu’Andréas et Octave savent quelque chose…

Il y a beaucoup de mystères dans ce roman qui joue sur la noirceur des caractères de personnes traumatisées par la mort. C’est un thriller qui fonctionne bien. C’est aussi une incursion dans le milieu des vendanges et des vignobles.

J’ai beaucoup aimé ce roman avec une fin inattendue et la lectrice était agréable à écouter donnant bien vie à Camille et aux deux hommes inquiétants.

 Chez Sylire

 par Saxaoul. Cliquez pour voir son billet!

« Police » de Hugo Boris

 

Ce roman raconte juste une soirée de travail pour trois policiers qui doivent convoyer un homme jusqu’à Roissy Charles de Gaulle pour qu’il soit reconduit à la frontière. Cela aurait dû être une opération de routine qui ne méritait pas un roman mais c’est sans compter sur le fait que ces policiers ne sont pas seulement des uniformes mais avant tout des êtres humains.

Et ce roman est profondément humain. Aristide, le joli cœur de service, un peu grande gueule, un peu macho, un peu « beauf » sur les bords et Virginie s’évitent et se cherchent un peu. Ils viennent de terminer une aventure (extra-conjugale en ce qui concerne Virginie) et la jeune femme commence le soir même un traitement pour un avortement. Erick, lui est le chef d’équipe -plus âgé, plus mûr, il semble droit dans ses bottes mais il traverse en réalité une période d’incertitude.

Ces trois personnes, avec leurs tourments personnels, se retrouvent donc dans un huis clos dans la voiture de police avec un autre homme presque invisible. Cet homme qui doit rejoindre le Tadjikistan qu’il a quitté en risquant sa vie et qui risque sans doute sa vie en y retournant. Et il ne comprend pas les codes et ressemble presque à un fantôme.

La soirée bascule quand Virginie ne respecte pas la procédure et lit son dossier et quand quasiment d’un regard, les trois policiers vont se remettre en question et essayer de changer le cours des choses.

Après cette nuit aucun d’entre eux ne sera tout à fait pareil car ils se sont tous rendus compte qu’ils rêvaient d’un autre monde, que ce soit leur petit monde personnel ou à plus grande échelle.

J’ai aimé ce roman à l’écriture rythmé et punchy. C’est un roman quasi cinématographique, on est avec les personnages et on est dans leurs têtes. C’est très réaliste, très humain et tout sonne juste. Une belle découverte !

 

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 Parrainée par Antigone qui a eu un coup de coeur pour Police (cliquez pour lire son avis)

Pour #MRL16 j’ai aussi fait un article sur Instagram dont voici une copie : 

  avec Eva. Allons voir son avis!

 objectif 2016 : -37