Quand j’ai commencé cette lecture je me suis d’abord dit « Encore un témoignage sur les camps » mais si ce récit parle bien des camps de concentration, il parle de bien plus encore.
Marceline Loridan-Ivens écrit une lettre à son père avec qui elle a été déportée en 1944 alors qu’elle avait 15 ans. Cette lettre est une déclaration d’amour à ce père qu’elle a perdu trop tôt et qui n’es pas revenu des camps… contrairement à elle. C’est aussi l’occasion de raconter sa vie dans les camps et avec sa famille avant le départ.
Mais cette lettre, c’est aussi l’occasion de parler du retour des camps -le retour de la jeune fille qui aurait préféré que ce soit son père qui rentre. Un retour qui était aussi tant attendu par les autres membres de la famille. Et cela apporte un éclairage vraiment intéressant sur le retour des déportés en général -personne ne peut les comprendre et eux-mêmes ont du mal à s’ajuster à la « vraie » vie. Et puis, il y a aussi de qui ne sont pas partis mais qui ne vivent pas forcément mieux le retour…
Un magnifique témoignage très humain et très bien écrit -émouvant sans être larmoyant.
La version audio est très bien lue par Sandrine Kiberlain qui avec beaucoup de justesse et de retenue, devient Marceline
Chez Sylire : Le thème du mois est un livre qui met une femme en avant.
par Sandrine! Merci! (Vous trouverez son billet en cliquant sur son nom!)
Commentaires laissés à l’époque sur canalblog :
- Je n’ai en attente ! merci pour ton avis qui me donne envie de le faire remonter dans ma PAL !
- je te souhaite le coup de coeur comme moi, c’est poignant et beau!
- j’avais vu un reportage sur ce retour..ce fut un 2eme traumatisme pour certain(e)s….oui car ils rappelaient certains souvenirs que les gens voulaient oublier….en tout cas cela doit etre fort…
- Oui et personne ne pouvait ou ne voulait les comprendre. C’est un beau
- il y a aussi cela…mais bon la ruine et la crise alimentaire etant la…beaucoup faisait preuve de renfermement…mais comment les juger?….
- là elle parle clairement de replis sur soi car les gens n’étaient pas prêts ni à parler ni à écouter. Une expérience trop indicible
- oh que oui…cela reste une periode noire pour tout le monde…pour beaucoup, ce fut le noir absolu…
- Oui tout à fait et c’est important d’en entendre encore parler.
- Ce livre m’a beaucoup touchée… J’ai été émue par l’anecdote sur Simone Veil au retour des camps.
- j’ai aussi été très touchée par l’histoire de ses frères et soeurs qui
- C’est un témoignage que j’avais trouvé moi aussi très intéressant. Tu as raison de souligner qu’il est autant question de l’après camp que de ce qui s’est passé pendant la période d’enfermement.
- Oui, je n’ai pas le souvenir comme ça d’avoir lu un récit sur l’après camps et c’est fort.
- C’est beau hein. J’avais été très émue. Cet après… cet après…
- Oui, c’est vraiment poignant!
- Quand j’avais acheté ce livre, je m’étais fait la même réflexion que toi. En refermant le livre, j’étais chamboulée. La relation avec son frère est déroutante. Je l’avais vue à La grande librairie et cette femme m’avait scotchée.
- je suis toujours fascinée par ces personnes qui se sont sorties de choses terribles et qui sont capable de transmettre tant de choses! Elle devait être passionnante.
Je n’ai en attente ! merci pour ton avis qui me donne envie de le faire remonter dans ma PAL !
J'aimeJ'aime
je te souhaite le coup de coeur comme moi, c’est poignant et beau!
J'aimeJ'aime
j’avais vu un reportage sur ce retour..ce fut un 2eme traumatisme pour certain(e)s….oui car ils rappelaient certains souvenirs que les gens voulaient oublier….en tout cas cela doit etre fort…
J'aimeJ'aime
Ce livre m’a beaucoup touchée… J’ai été émue par l’anecdote sur Simone Veil au retour des camps.
J'aimeJ'aime
C’est un témoignage que j’avais trouvé moi aussi très intéressant. Tu as raison de souligner qu’il est autant question de l’après camp que de ce qui s’est passé pendant la période d’enfermement.
J'aimeJ'aime
C’est beau hein. J’avais été très émue. Cet après… cet après…
J'aimeJ'aime
Quand j’avais acheté ce livre, je m’étais fait la même réflexion que toi. En refermant le livre, j’étais chamboulée. La relation avec son frère est déroutante. Je l’avais vue à La grande librairie et cette femme m’avait scotchée.
J'aimeJ'aime