Richard Abernethie est mort dans son sommeil et sa famille se réunit dans la demeure familiale pour l’enterrement : frère, sœur, belles-sœurs, neveu et nièces et les époux de ces dernières se retrouvent. Ils apprennent qu’ils vont tous se partager l’héritage et cela n’aurait pas été un moment très marquant si Cora, la sœur de Richard, perdue de vue depuis longtemps, toujours aussi fantasque et un peu naïve, n’avait pas étonné tout le monde en demandant si son frère avait bien été assassiné.
Tout le monde est troublé mais cette intervention prend un tout autre importance quand le lendemain Cora est retrouvée sauvagement assassinée chez elle. Puis quand sa dame de compagnie échappe de peu à un empoisonnement, la police s’intéresse à tous ces crimes pour voir s’ils sont liés et si Richard a été assassiné
Hercule Poirot intervient alors et se renseigne sur tous les membres de la famille et grâce à un informateur, il apprend tous leurs secrets et leur grand besoin d’argent. Ils avaient tous de bonnes raisons de se débarrasser de Richard Abernethie. En se faisant passer pour quelqu’un d’autre, il enquête discrètement au cœur de la famille en les faisant parler sans qu’ils s’en rendent compte.
C’est encore une bonne histoire de famille et d’héritage et de secrets dont Agatha Christie a le secret.
Sabine du Petit Carré Jaune a rendu son rendez-vous photographique « Âme graphique » nomade en le faisant voyager de blog en blog. Ce mois-ci, elle m’a confié les clés et donc jeudi dernier je vous attendais avec vos photos inspirées par le mot « PLUIE »!
Personnellement, j’ai été inspirée par la pluie qui dansait sur le pare-brise du car qui me ramenait de Londres : c’était très beau! Vous ne voyez pas en photo le mouvement du vent sur les gouttes transformait cet inconvénient météorologique en un très joli et poétique ballet!
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Christine nous propose une pluie de pétales et c’est d’une grande douceur!
« La pluie est un phénomène naturel par lequel parfois, des pétales tombent des arbres vers le sol… »
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Sabine nous raconte avec beaucoup de poésie sa quête de la pluie absente (Cliquez sur son nom pour voir son article) :
« PLUIE d’un soir, PLUIE d’un regard.Petite musique d’un clapotis jazzy. Un petit coin de parapluie pour un coin de paradis. Souvenir d’un soir giboulées douarnenistes ensoleillées. »
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Céline, elle, a été gâtée par la pluie! (Cliquez sur son nom pour voir son article)
« La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment dansersous la pluie. » Sénèque
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Martine qui a préféré écouter la pluie au lieu de la photographier s’est trouvée dépourvue quand le soleil s’est installé mais heureusement, elle a mis son fils à contribution car il faisait trop beau pour elle 😉 (Cliquez sur son nom pour voir son article) :
« Il y a des pluies de printemps, délicieuses, où le ciel a l’air de pleurer de joie. » Paul-Jean Toulet
« Il n’y a pas de pluie par ici cette semaine. Le bleu azur a investi le ciel. Pour Michel Leiris, azur et pluie ne sont pas si éloignés… Voici en 3 temps mon interprétation pluvieuse azurée! »
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Lucienous ouvre une page de pluie avec un extrait pluvieux de la BD « Les gens honnêtes »
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Manikadéplore que les giboulées n’aient pas été si nombreuses en mars mais elle quand même trouvé la pluie tout en restant à l’abri ! (Cliquez sur son nom pour voir son article) :
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Marionrêvait d’un arc en ciel pour ce mot « pluie » sans trop y croire mais un chat mouillé et un garçon au manteau sec lui ont fait comprendre que la pluie de printemps lui avait apporté ce cadeau « superbe, coloré, magique »!(Cliquez sur son nom pour voir son article) :
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Clodinenous présente le Koh Lanta de la poésie 🙂 Et la pluie qui a été l’inspiration des jeunes poètes a aussi permis une une photo pleine de poésie!
« Ce jour là on devait écrire des haïkus sur le Printemps. C’était en mars, le jour du printemps. Pluie et froid. Le car nous avait déposés, nous étions entre haïku et land-art. Ecrire coûte que coûte. Des sacs poubelles pour s’asseoir, deux des enfants en ont trouvé un autre usage. Autant dire que les haïkus ont été orientés ! Sensations froid et mouillé ont été beaucoup partagées. Dommage je ne sais plus où sont ces créations. Ecole Adrien Tigeot«
Au passage Clodine a un très joli projet à défendre : allez donc faire un tour ici
PARTIR à la RENCONTRE De CEUX QUI FONT LE LIVRE et de CEUX QUI LE FONT VIVRE ! DECOUVRIR & ECRIRE LA VIE DES LIVRES en AMONT et en AVAL de l’imprimerie. *** Derrière chaque livre, des hommes et des …
Chez Aude, la pluie sur les velux peut à la fois être un monstre ou une berceuse (Cliquez sur son nom pour voir son article) :
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Laetitia nous prouve que la pluie est bien plus jolie en couleur :
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Dites moi si je vous ai oublié!
Sabine a chargé Bastien de choisir le nouveau mot pour le jeudi 25 mai (attention exceptionnellement pas d’Âmes graphiques en avril!!). Vu ses préoccupations du moment, on a eu la chance d’échapper à « Pokemon » mais le premier mot qui lui est venu à l’esprit quand je lui ai expliqué le jeu a été « LIVRE » et comme on dit : « La vérité sortde la bouche des enfants » (et aussi « les chiens ne font pas des chats »!)
Cela fait quelques années que je n’ai pas répondu à un tag il me semble et comme Petite Noisette a eu la gentillesse de me proposer de dire 11 choses sur moi et de répondre à 11 questions, j’ai profité des vacances pour répondre (mais j’ai pris un peu mon temps pour mettre ça en ligne, désolée !)
Je commence pas vous dire 11 choses sur moi… Bon, sachant que je tiens ce blog depuis 8 ans et demi, je ne peux qu’espérer que vous avez oublié tout ce que j’ai déjà dit dans les précédents tags (ou alors que vous êtes de nouveaux lecteurs du blog 😉
1) Je n’aime pas avoir une trop grande PAL… ça m’angoisse, certains livres ne me font plus envie, je ne sais pas quoi choisir, je suis frustrée car je m’empêche d’acheter des nouveautés pour faire baisser la pile… Bref, il n’y a « que » 40 livres dans ma PAL actuellement mais je trouve que c’est déjà trop 😉
2) Je ne « compte pas » dans ma PAL : les livres audio qui sont sur mon lecteur (ma PAE (Pile à écouter), ma collection d’Agatha Christie (il m’en reste environ 25 à lire) ou les livres numériques que j’ai chargés sur ma nouvelle liseuse !
3) Je suis accro à internet : il y a mon blog bien sûr, mon compte Facebook perso, ma page Facebook du blog, mon compte Instagram… Mon entourage sait très bien que mon téléphone est greffé à ma main (et au travail, il est sur mon bureau car c’est aussi ma montre !) Et pourtant, je ne suis pas fan des conversations téléphoniques, j’aime mieux les sms !
4) Je suis allergique au lait (protéine de lait, donc ça concerne tous les produits laitiers pour l’instant) et depuis peu, j’ai appris que j’étais aussi allergique aux sulfites (qu’on ne trouva pas que dans le vin, il y en a d’ailleurs 10 fois plus dans les fruits secs que dans le vin rouge mais aussi dans tout ce qui à base de vinaigre) et au baume du Pérou (qu’on trouve à l’état naturel dans les écorces d’agrumes) et je ne vous cache pas que ça commence à me compliquer un peu la vie quand je veux manger à l’extérieur (même si heureusement, je ne risque pas ma vie en cas d’ingestion !)
5) Cela fait deux ans que je ne mange plus de produits laitiers et ce qui me manque le plus c’est le fromage fondu qui dégouline ! Quand je vois des vidéos de recettes au fromage fondu sur Facebook, je bave presque !
6) Bastien a beau avoir 7 ans et demi, quand c’est moi qui le couche (un soir sur deux) : il me réclame sa berceuse. C’est « Little Wing » de Jimi Hendrix que je lui chante a capella … Allez… je vous l’offre, ne vous endormez pas tout de suite !
7) Je porte une bague de fiançailles et pourtant je ne suis pas fiancée (divorcée mais dans une autre vie) et L’Homme n’a pas l’intention de m’épouser ! C’est la bague de fiançailles de ma grand-mère que j’ai toujours vue au doigt de ma tante Madeleine, décédée en janvier 2015 et depuis je la porte et je pense toujours à elle.
8) Je ne suis PAS accro aux séries, je n’arrive pas à regarder la télé (ou l’ordi) de façon assez régulière et pourtant quand j’entends mes copines et collègues parler de certaines séries, j’aurais bien envie de commencer, mais je m’arrête souvent en cours de route (sauf si je les regarde en dvd !)
9) Cet été je vais partir 4 semaines avec mes hommes aux Etats-Unis et au Québec pour voir l’éclipse solaire totale et aussi pour rencontrer (enfin) Karine et Jules !
10) Je me suis déjà retrouvée sur la ligne de départ de 6 marathons, mais je n’en ai terminé que 4… Je n’ai pas dit mon dernier mot (je rêve toujours d’en finir un en 5h mais je ne vais plus me mettre la pression !)
11) Je rêve d’un tatouage à l’intérieur du poignet… Je commence d’ailleurs à regarder sur les sites des tatoueurs près de chez moi ce qu’ils font…et j’affine le choix du motif!
Et maintenant mes réponses aux questions de Petite Noisette :
1.Ton dernier coup de coeur livresque ?
A l’heure où j’écris ces lignes, je dois dire que depuis le mois de janvier j’ai eu peu de coups de cœur pour des romans mais il y a eu « Le cœur du pélican »et « Désorientale » qui n’est pas encore en ligne. J’ai eu de nombreux coups de cœur BD mais j’ai envie d’en citer un qui date de la fin 2016 : « Louis parmi les spectres »
2.Pourquoi faire ce blog ?
Parce que j’avais envie de parler de mes lectures et des choses qui me tiennent à coeur. Après avoir commencé sur un forum (« Le monde d’Allie ») et alors que j’étais jurée du prix de ELLE en 2008, j’ai décidé de tenter l’aventure et 8 ans et demi après, je n’ai jamais eu envie d’arrêter ! (J’ai souvent envie de changer de plateforme, mais c’est une autre histoire, car il faudrait que je trouve quelqu’un qui veuille bien rapatrier mes articles et mes commentaires pour moi 😉
3.Quelle adaptation de livre en film as-tu préférée ? Pourquoi ?
Je dirai « La couleur pourpre » de Alice Walker adapté par Stephen Spielberg. Cela me donne envie de relire le roman et de revoir le film tiens ! Pourquoi ? parce que c’est un roman épistolaire et à la langue très particulière des Noirs Américains et le film a très bien su rendre l’esprit de cette histoire.
4.Quel est ton genre préféré ?
Les romans contemporains
5.Quel est le genre que tu aimes le moins ?
La science-fiction et le fantasy
6.Ton métier est-il en rapport avec les livres, et si oui, que fais-tu au quotidien en rapport avec la lecture ?
Non, pas directement mais j’ai monté et animé un atelier lecture dans mon collège pendant des années. J’ai arrêté cette année car ça s’est essoufflé et il y a peut-être aussi trop d’offres d’ateliers divers.
7.Quel est ton premier souvenir de lecture ?
« Ben est amoureux d’Anna » de Peter Härtling. Je crois que c’est le premier vrai roman que j’ai lu et je l’ai toujours alors je pense le relire avec Bastien !
8.Es-tu plutôt bibliothèque ou librairie ?
Un peu des deux. Mais depuis que j’essaie de faire baisser ma PAL en priorité je n’emprunte plus de romans à la médiathèque. Mais j’emprunte pas mal de BD, jeunesse et audio. Et je dois dire qu’on m’offre facilement des livres 😉 Par contre quand il s’agit d’acheter des livres je vais en priorité dans une librairie, au pire quand je n’ai pas le choix, à l’espace culturel de Leclerc mais je n’achète plus jamais de livres chez Amazon !
9.Participes-tu à des challenges lecture ? Pourquoi et lesquels ?
J’ai beaucoup ralenti les challenges car c’était trop chronophage de mettre les logos, les liens et de poster mon billet chez l’organisateur. J’ai gardé quelques challenges illimités dans le temps ou les rendez-vous « mensuels » (Mois anglais, Québec en novembre…). De mon côté j’organise plusieurs challenges illimités qui sont plus des « bibliothèques d’avis » : le challenge Goncourt des Lycéens et le challenge Prix des Lectrices de ELLE, et bien sûr, le Petit Bac que j’organise depuis 2011 😉
10.Comment choisis-tu ta prochaine lecture ?
Au feeling ! Je regarde ma PAL et je me demande ce que j’ai envie de lire (quelques fois je regarde ce qui rentre dans un challenge)
11.Quel personnage de livre te ressemble ?
Aucune idée !
Je ne taggue personne et je ne propose pas d’autres questions mais si vous voulez jouer avec les questions de Petite Noisette sur votre blog ou dans les commentaires, n’hésitez pas!
« Chargée d’écrire une préface pour l’extraordinaire journal que Marie Curie a tenu après la mort de Pierre Curie, Rosa Montero s’est vue prise dans un tourbillon de mots. Au fil de son récit du parcours extraordinaire et largement méconnu de cette femme hors normes, elle construit un livre à mi-chemin entre les souvenirs personnels et la mémoire collective, entre l’analyse de notre époque et l’évocation intime. Elle nous parle du dépassement de la douleur, de la perte de l’homme aimé qu’elle vient elle-même de vivre, du deuil, de la reconstruction de soi, des relations entre les hommes et les femmes, de la splendeur du sexe, de la bonne mort et de la belle vie, de la science et de l’ignorance, de la force salvatrice de la littérature et de la sagesse de ceux qui apprennent à jouir de l’existence avec plénitude et légèreté.
Vivant, libre, original, ce texte étonnant, plein de souvenirs, d’anecdotes et d’amitiés nous plonge dans le plaisir primaire qu’apporte une bonne histoire. Un récit sincère, émouvant, captivant dès ses premières pages. Le lecteur sent, comme toujours avec la vraie littérature, qu’il a été écrit pour lui. »
Je commence par vous donner l’avis de l’éditeur et je vous avoue tout de suite que j’ai abandonné ce roman après un tiers de la lecture. Mais je quand même vous dire quelques mots personnels sur ce livre parce que je n’ai pas vraiment à mettre le doigt sur ce qui a fait que je n’ai pas accroché.
J’ai trouvé que l’auteur parlait très bien du deuil et elle a des réflexions très intéressantes sur l’amour et sur l’écriture. J’ai aussi apprécié ce qu’elle raconte sur Marie Curie car on découvre une femme assez fascinante, à la fois hors de son temps, très moderne et à la fois victime de la place des femmes dans son époque…
Et pourtant, j’ai abandonné. Je pense que c’est principalement parce que c’était trop «documentaire» pour moi, trop «biographique», je suis un peu hermétique, ce n’est pas un roman pour moi, mais un récit et j’attendais plus de fiction…
Et puis je n’ai absolument pas compris (et ça m’a même gêné dans ma lecture) le gadget des symboles # suivis d’un mot (style twitter/instagram) …
Je vous renvoie vers l’émission des Bibliomaniacs qui a parlé de ce roman :
Nous sommes ravies de vous retrouver pour la toute première émission de 2017 ! Nous vous souhaitons une excellente année : santé, bonheur, amour, réussite…et bien sûr de très belles lectures!
Il y a des essais improbables qui fonctionnent parfois! L’autre jour je devais faire à manger avec les moyens du bord : en regardant le frigo j’ai trouvé une pâte à tarte, des épinards surgelés, un fond de bocal de pois chiches, un reste de chorizo et je me suis dit « Tiens si je mélangeais tout ça ! » C’était risqué mais la réaction de Bastien quand je lui ai annoncé que le dîner serait une tarte aux épinards, pois chiches et chorizo ayant été « Ah ! ça a l’air bon ! » je me suis dit que j’avais bien fait de tenter le coup ! Et d’ailleurs nous avons tous aimé cette tarte qui a été dévorée en un clin d’œil !
Ingrédients : une pâte feuilletée (sans lactose pour moi) / environ 300 g d’épinards surgelés bio (j’en ai tout le temps au congel, mais vous pouvez en prendre des frais bien sûr !) / 300 g de pois chiches en conserve / 2 gousses d’ail / un demi chorizo (sans lactose ajouté pour moi, je le trouve à la Biocoop « Luis Gil ») / 3 cuillères à soupe de sauce tomate / 3 cuillères à soupe de cumin en poudre / une pointe de piment (si vous aimez les plats épicés, sinon, le chorizo suffira) / 3 œufs / 4 cuillères à soupe de crème fraiche (ou de crème de soja pour moi) / sel, poivre
Préchauffer le four TH 6
> Dans une poêle, faire revenir les épinards dans de l’huile d’olive.
> Écraser l’ail et ajouter à la poêle.
> Ajouter la sauce tomate, le cumin, le piment (facultatif), le sel et le poivre.
> Rincer et égoutter les pois chiches et les ajouter à la poêle.
> Retirer la peau du chorizo et couper en rondelles et ajouter à la poêle.
> Laisser mijoter quelques minutes en mélangeant tous les ingrédients ensemble (jusqu’à ce que les épinards soient décongelés dans mon cas !)
> Pendant ce temps, dans un bol, mélanger les œufs et la crème (fraiche ou de soja) et saler.
> Dans un moule à tarte, placer la pâte feuilletée, piquer d’une fourchette.
> Verser le contenu de la poêle sur la pâte à tarte et couvrir du mélange œuf/crème.
Quand Sandrine m’a proposé de me prêter ce roman, j’ai d’abord eu peur que ce soit un peu mielleux pour moi, un peu trop à l’eau de rose mais devant son enthousiasme et celui de Mrs B je me suis laisser tenter et j’ai bien fait !
Ce n’est peut-être pas un chef d’œuvre de la grande littérature qui figurera au Goncourt mais c’est un roman « feel good » qui fait du bien avec des personnages attachants et un cadre qui donne envie ! C’est une histoire de famille qui peut ressembler à tant d’autres (personnellement, il y a eu quelques résonnances chez moi, je ne vous dirais pas où, mais certains aspects de cette famille m’ont parlé !) et c’est une histoire pleine d’amour et de bons sentiments qu’il ne faut certainement pas bouder !
L’histoire est celle de Jo dont la femme, Lou, son grand amour, vient de mourir. Elle était encore jeune mais frappée d’une maladie qui la diminuait. Jo qui était cardiologue réputé à Paris vivait avec Lou sur l’île de Groix, en Bretagne, depuis sa retraite. Cette île, c’était son île de naissance et l’île d’adoption de Lou. Ils y venaient en famille régulièrement avec leurs deux enfants aujourd’hui adultes, Cyrian et Sarah. Cyrian a eu une petite fille avec une groisillonne qu’il n’a pas épousée mais est aujourd’hui marié et père d’une autre petite fille et vit en région parisienne. Sarah qui a appris qu’elle souffrait d’une maladie dégénérative au moment de ses études supérieures et qui a été plaquée par son fiancé à ce moment-là, vit une vie de bohème affective pour ne pas s’attacher.
Au moment de l’enterrement, Jo apprend que Lou lui a joué une tour posthume : ce dernier doit rendre ses deux enfants heureux dans les deux mois qui suivent. Cette mission est loin d’être aisée car les liens se sont distendus entre Jo, le père souvent absent quand il travaillait et ses deux enfants qu’il ne comprend pas forcément.
Mais pour éviter de sombrer dans le chagrin, il va faire en sorte de respecter les dernières volontés de Lou en apprenant à connaître ses enfants, s’impliquer dans leurs vies indirectement ou directement, s’intéresser à eux et ainsi les aider à y voir plus clair dans leurs vies respectives. C’est un roman qui montre que les non-dits et la distance affective peut faire souffrir sans même que les uns et les autres s’en rendent vraiment compte et qui montre aussi que des ressentiments peuvent s’installer facilement. Le mot clé : communiquer !
La version audio est lue par plusieurs lecteurs qui tour à tour donnent voix à Jo, Lou, Cyrian et Sarah, les petites filles, et d’autres personnages qui partagent ou vont traverser leurs vies.
Une belle histoire riche et bien lue que je vous recommande !
par Sandrine(cliquez sur son nom pour lire son avis)
Challenge Petit Bac 2017 : catégorie « prénom »
COMMENTAIRES LAISSÉS SUR CANALBLOG À L’ÉPOQUE :
et bin cela va faire un bon telefilm….j’avoue aussi que ce n’est pas trop mon style…en tout cas c’est bien si tu as apprecie… Posté par rachel, mardi 28 mars 2017 |
je ne pensais pas du tout que c’était mon style et tu vois j’ai aimé! je me
suis laisser surprendre! et je pense en effet que ça ferait un bon film! Posté par Enna, mardi 28 mars 2017 |
Très contente de ton avis très positif tu te doutes bien Posté par Sandrine(SD49), mercredi 29 mars 2017
oui merci de me l’avoir fait découvrir, j’ai passé un très bon moment de lecture! Posté par Enna, jeudi 30 mars 2017
Je me réserve ce livre audio pour un moment pour je voudrai me détendre. C’est pas forcément mon truc non plus, le feel good mais un de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Posté par Sylire, samedi 01 avril 2017 |
voilà! pour un moment où tu as besoin d’une lecture pas prise de tête, c’est parfait : j’ai passé un excellent moment (et je ne m’y attendais pas en plus Enna, dimanche 02 avril 2017
J’ai commencé ce roman à une période très chargée au travail et ce n’était sans doute pas les meilleures conditions pour entrer dans un roman. En le refermant je peux dire que j’ai plutôt bien aimé, mais surtout la deuxième partie. Je me suis un peu ennuyée dans la première moitié. Elle installe bien l’ambiance et permet de comprendre l’état d’esprit du personnage principal, Evie, mais j‘ai trouvé que cela manquait de rythme et que cela traînait un peu en longueur.
La deuxième partie fait approcher le récit d’un évènement qui a été annoncé dès le début du roman et donne un coup d’accélérateur et j’ai bien plus aimé !
Passé ce bémol, laissez-moi vous dire quelques mots sur l’histoire. La majeure partie se déroule en 1969 et Evie est une adolescente de 14 ans qui n’a qu’une amie et dont les parents sont séparés depuis peu. Sa mère se cherche une nouvelle vie et son père a déménagé très loin avec sa jeune petite amie. Evie n’a pas vraiment d’ancrage et c’est une période charnière. Elle se coupe de son amie et croise des filles fascinantes qui l’attirent terriblement, surtout Suzanne, à qui elle a envie de plaire, de ressembler…
Il se trouve que ces filles font partie d’une sorte de communauté hippie sous l’influence d’un homme charismatique. On sent petit à petit monter une tension au sein de la communauté qui va aller jusqu’à un drame terrible. Evie passe d’un de ses parents à l’autre mais elle reste surtout le plus possible au ranch : elle devient très attachée à la vie de bohème et de liberté de ce lieu où vivent les filles et leur « gourou » et elle s’y sent bien, toujours à la recherche de l’attention de Suzanne, de façon presque obsessionnelle, amoureuse.
En parallèle, on voit aussi Evie adulte, des années plus tard. Les gens qui savent qu’elle a été liée à cette communauté pensent tout de suite au drame et cela colore la perception qu’ils ont d’elle. De son côté, quand elle repense à cette période, c’est plus pour se remémorer ce qu’elle ressentait dans cette vie qui était si différente de celle qu’elle devait vivre et qu’elle a vécu. Quand elle pense au drame, cela réveille en elle des questionnements.
Ce que j’ai aussi aimé dans ce roman c’est l’atmosphère -on ressent la chaleur, on voit l’admiration, il y a quasiment une lumière différente qui rayonne autour des personnages admirés par Evie, on ressent aussi la solitude d’Evie (que ce soit celle de 1969 ou celle du présent).
Pour la petite histoire, j’ai appris en écoutant les Bibiliomaniacs que la communauté hippie est celle Charles Manson (the Manson family) même si ce n’est jamais mentionné, les noms étant tous différents. Cela m’a donné envie d’en savoir plus sur l’histoire réelle qui sert de toile de fond à ce roman.
Cerise et sa mère vont passer des vacances dans un château où elles vont participer à un jeu d’enquête où il faut résoudre une énigme. Elles doivent trouver une déesse sans visage et quand elles découvrent le tableau d’une Venus dont la tête a été découpée, leur curiosité est particulièrement aiguisée.
Cerise se fait des amis sur place et ses deux copines viennent même lui rendre visite et tout le monde apporte sa part dans l’enquête. Mais elle va se rendre compte que ce mystère n’était pas un hasard et qu’une de ses connaissances est liée à cette histoire pour replonger dans son propre passé…
Cet album est intéressant car il montre des relations humaines très fortes, notamment des relations mères-filles pas toujours simples, et des relations entre deux femmes appartenant au passé qui ont une relation très forte, (sans doute amoureuse même si cela n’est pas explicitement dit).
A la fin de cet album, Cerise est triste car elle repense de plus en plus à son père. C’est touchant.
Dans cet album, on sent que les trois fillettes du 1er tome sont en train de grandir et deviennent des pré-ados.
C’est la période de noël et en plus des préparatifs de fins d’année avec sa maman, Cerise et ses copines Erica et Line participent à un atelier de reliure avec Sandra, une dame qu’elles ont connue à la bibliothèque.
Quand les trois copines découvrent par hasard un paquet mystérieux indiquant que c’est « le premier des cinq trésors », elles ne peuvent qu’être intriguées… De fil en aiguille, les filles aident Sandra à mener l’enquête qui font revenir la relieuse sur son passé et son enfance qui a été troublée par un traumatisme.
Cette enquête réveille aussi chez Cerise des souvenirs de son histoire personnelle.
Ce tome est plus émouvant, plus sombre car il parle de souvenirs tristes et évoque la perte d’êtres chers.
Dans ce deuxième tome (qui suit le même schéma graphique que le tome 1), Cerise passe le début de ses vacances d’été toute seule car Erica et Line, ses deux copines, sont parties en vacances de leur côté. Elle ne peut pas s’empêcher de s’intéresser à une vieille dame qui va chaque semaine à la bibliothèque et qui emporte toujours le même livre, semaine après semaine.
Elle découvre que ce livre est un exemplaire unique composé des lettres du fiancé de la dame, qui était soldat pendant la guerre. Et pourtant, elles ne contiennent aucun message personnel, ce qui attriste cette femme depuis toutes ces années… Cerise va mener l’enquête pour en savoir plus sur Hector, cette figure du passé.
Du côté de ses amies et de sa mère, les choses ne se passent pas très bien car Cerise est tellement obnubilée par son enquête qu’elle ne s’occupe pas de ceux qu’elle aime. Mais elle apprend alors que la communication est très importante.