La troisième fille : Agatha Christie

Nous sommes au milieu des années 60 et Hercule Poirot pensait prendre sa retraite quand une jeune femme vient le voir et s’accuse d’un meurtre pour ensuite décréter qu’il est trop vieux pour s’en occuper… Bien entendu, vexé, il veut essayer de démêler cette histoire. Son amie Ariadne Oliver (auteur de romans policiers) l’informe sur cette jeune personne et sa famille et à eux deux, ils enquêtent, chacun à sa façon.

La jeune fille, Norma Restarick, vient de renouer avec son père, qui 20 ans après avoir abandonné sa femme et sa fille pour aller autour du monde avec sa maîtresse de l’époque, est revenu dans la demeure familiale avec une jeune épouse. Les deux femmes ne s’entendent pas et Norma vit à Londres dans un appartement qu’elle partage avec deux autres jeunes filles. Elle a un petit ami qui ne plait pas tellement à sa famille car il est l’archétype du bohème du swinging London, cheveux longs et vêtements excentriques (et vie d’artiste et drogues).

Norma est montrée comme une jeune fille instable qui oublie de nombreuses choses ou pense avoir fait des choses dont elle ne se souvient plus. Hercule Poirot, qui pense qu’un crime récent aurait pu l’amener à penser qu’elle avait tué quelqu’un, enquête dans son entourage…

Comme d’habitude, les gens ont des choses à cacher… Je me suis doutée de certaines choses et il y a pas mal de coïncidences un peu faciles mais dans ce roman plus que l’enquête elle-même, ce que j’ai vraiment beaucoup aimé c’est la peinture de la société anglaise passée sous le regard de l’auteur, une vieille dame à l’époque. Elle regarde ces jeunes avec un regard à la fois curieux et distant … On sent bien que c’est un autre monde pour elle !

Mais j’ai aussi aimé le regard qu’elle porte sur elle-même et son personnage d’Hercule Poirot. En effet, on sent bien que le personnage Ariadne Oliver, c’est un peu elle et c’est l’occasion pour l’auteur de dire ce qu’elle pense de son personnage central, car vous ne le savez peut-être pas, mais Agatha Christie détestait Hercule Poirot et elle était un peu « obligée » de le garder, pour son public. Et cet extrait, ci-dessous, correspond sans doute à son propre sentiment !

Bref, ce n’est pas un Agatha Christie essentiel, même si je suis contente de l’avoir lu.

 52e Agatha Christie de ma collection

Voyage en Angleterre… Une petite virée chez Agatha Christie!

L’été 2016, je suis allée en Angleterre en famille et j’ai imposé quelques arrêts à ma famille car ils m’intéressaient d’un point de vue littéraire!

J’ai déjà parlé de ces vacances ici (avec plein de photos) mais je vais vous faire visiter un peu mieux Greenway House, la maison de vacances d’Agatha Christie!

Nous avons pris un ferry de Dartmouth,  sur la rivière Dart jusqu’à Greenway House

A l’arrivée du débarcadaire, on se croit déjà revenu dans le temps! Une petite balade sur un chemin arboré nous amène à Greenway House :

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Nous  suivons les chemins du parc qui nous approchent de la rivière pour commener notre visite par le « Boat House »:  la petite maison qui a servi de théâtre au roman  « Dead man’s folly » (« Poirot joue le jeu »). C’est comme son nom l’indique une « cabane à bateau » mais aussi une petite pièce où profiter de la rivière. Le téléfilm qui en a été tiré a d’ailleurs été tourné à Greenway House.

 Je lisais justement un Agatha Christie au moment de ma visite!

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 Puis nous avons rejoint la maison elle-même :

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Le hall d’entrée et sa collection de canes et de bric à brac :

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Un premier salon :

 Portrait d’Agatha Christie enfant

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Le salon  familial où les enfants jouaient pendant qu’Agatha Christie et son mari lisaient ou jouaient du piano)

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La cuisine :

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La salle à manger :

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Son bureau (elle n’écrivait jamais de romans  à Greenway House mais faisait souvent des relectures et écrivait des lettres )

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Sa chambre :

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Son dressing :

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Ses toilettes

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Un couloir

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Sa bibliothèque  avec la collection de tous ses titres :

J’ai bouquiné mon Agatha Christie dans la bibliothèque d’Agatha Christie!!!

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Dehors : croquet, tennis et serres superbes!

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Le cimetière des chiens

J’ai adoré cette visite dans la maison d’une auteur que j’aime beaucoup et dont j’adore l’atmosphère des livres! J’avais vraiment l’impression d’être dans un roman d’elle! C’était fascinant et même assez émouvant pour tout dire!

Cette viste je l’ai faite grâce à mon amie Mrs B qui avait découvert que Greenway House était ouvert à la visite, car c’est assez récent, depuis 2009 seulement.

Nous avons pris un  ferry et ça donnait vraiment beaucoup de charme à notre arrivée mais Mrs B, elle, avait pris un train à vapeur, car il n’est pas possible d’arriver en voiture. Mais ces modes de transports me semblent parfaits pour faire un bon dans le passé!

Pour tout savoir, vous pouvez aller sur le site du National Trust qui gère Greenway!

Si vous parlez anglais voici un reportage intéressant :

Poirot’s Dead Man’s Folly filmed at Greenway House in Devon

Poirot fans are eagerly anticipating the next instalment of the hit TV drama which airs on ITV later this week, Dead Man’s Folly will be one of the last starring actor David Suchet. David Suchet went to school in Wellington in Somerset, and filmed his latest scenes at Agatha Christie’s former holiday home in Devon.

http://www.itv.com

  chez Cryssilda et Lou

Que faisions nous le vendredi 5/5 à 5h05 et/ou à 17h05??

  

Le  5/5   nous avons été 12 à prendre 12 photos -au même moment ou presque- de ce que nous étions en train de faire  (sur une idée de Cstef du blog « Une Photo, une bidouille »!!) 

J’ai transmis ces photos à  Steff  qui en a fait cette mosaïque! Merci à elle et merci à tous les participants! 

 

 

A 5h05 : 1  photos

Personnellement, je dormais!

Steff  dormait! 

Aifelle était réveillée, dans son lit et elle écoutait la radio.

 

A 17h05 11 photos

Personnellementj’étais coincée dans les embouteillages en revenant d’une formation avec ma Twin Mrs B (qui conduisait). Nous allions aux portes ouvertes du collège.

Steff  était devant ses rosiers à me dire qu’il était vraiment temps de nettoyer un peu les mauvaises herbes.

Géraldine  jouait du violon dans sa chambre, un air qui s’appelle « the night we had bears », après avoir pris le goûter avec ses filles.

Manika s’installait pour la lecture et quelques prises de notes du manuel de Mindfulness.

Didingc chargeait sa voiture pour aller monter à cheval par un beau temps de début de week-end.

Mare tea ne avait des invités ce soir-là et elle venais de mettre la table.

Sandrion était à son bureau, avec une tasse de thé, et elle téléphonait à sa mère avant de continuer la correction de ses copies. 

L’irrégulière était dans le train qui la ramenait d’une petite escapade parisienne 

Estellecalim  faisait du jardin avec la pince toute neuve de sa minette qui lui permet d’attraper les framboisiers qui piquent.  

Nua   attendait le tram pour se rendre à Meiser acheter une nouvelle machine à laver, la sienne ayant rendu l’âme cette semaine. 

Tiphanie rentrait du travail, toujours à travers la campagne Alsacienne

 

 Merci à tous les participants, aux nouveaux, aux fidèles et aux occasionnels! Merci à tous!

 

Le prochain rendez-vous sera  : le mardi  6/6 à  06h06 et/ou à 18h06! Parlez en autour de vous 😉 

Un rappel  la veille au soir et le jour même pour éviter d’oublier 😉 

J’espère que nous serons nombreux à jouer!

Souvenirs, souvenirs : Voici ce qu’on faisait  le 3/03 à 3h03 et  le 4/04 à 4h04  et le 5/05 à 5h05 et le 6/06 à 6h06  et le 7/7 à 7h07  et le 9/9 à 9h09  et le 10/10 à 10h10  et le 11 / 11 à 11h11 et  le 12/12 à 12h12 et le 1/01 à 1h1 ou 13h01 et le 2/2 à 14h02 et le 3/3 à 15h03 et le 4/4 à 16h04 et le 5/5 à 17h05 et le 6/6 à 18h06 et le 7/7 à 19h07 et le 9/9  et le 10/10  et le 11/11 et le 12/12  et le 1/1  et le 2/2  et le 3/3  et le 4/4 et le 5/5 et le 6/6 et le 7/7 et le 9/9 et le 10/10 et le 11/11 et le 12/12 et le 1/1 et le 2/2 et le 3/3 et le 4/4 et le 5/5 et le 6/6 et le 7/7 et le 9/9 et le 10/10 et le 11/11 et le 12/12 et le 1/1 et le 2/2 et le 3/3 et le 4/4

Riz frit au porc et au gingembre

 Ceci est une recette adaptée du livre « Simplissime » qui a transformé L’Homme en cuisinier à domicile !

Ingrédients pour 4 personnes : 2 côtes de porc dans l’échine / une racine de gingembre frais (selon vos goûts, nous on aime quand ça pique alors on en met pas mal) / 8 cuillères à soupe de sauce soja / 2 cuillères à soupe de poudre de curry / 400 g de riz cuit.

Eplucher et râper le gingembre.

Couper le porc en morceaux et saisir dans un wok avec de l’huile d’olive.

Ajouter le gingembre, le riz, le curry et la sauce soja.

Cuir à feu vif en remuant de temps en temps jusqu’à ce que le riz soit coloré et « frit ».

 

C’est devenu un des plat préférés de Bastien (pour lui, plus il « pique » meilleur c’est !)

Un printemps à Tchernobyl : Emmanuel Lepage


Cette bande dessinée est un documentaire dans lequel Emmanuel Lepage raconte son projet d’aller à Tchernobyl, en 2008, 22 ans après la catastrophe nucléaire.

Il y a tout d’abord toute la partie préparation de ce voyage, avec les amis, militants, qu’il accompagne. On revient sur le passé et on passe par le désir de découverte et les craintes et angoisses liées à l’idée d’aller là-bas.

Et puis, le récit se concentre sur le séjour sur place, les rencontres, la nature, les conséquences de la catastrophe nucléaire sur les lieux, les gens, les animaux. Conséquences physiques mais aussi sociales, humaines et psychologiques.

Et puis il y a la grande surprise de l’auteur car c’est un univers très différents de ce qu’il avait imaginé…

Cet album est fascinant dans son sujet car il remet sur le devant de la scène cette catastrophe dont on a tous entendu parler mais qui est ici décortiquée, particulièrement du point de vue humain.

Au niveau des dessins, cet album est superbe ! J’avais découvert l’auteur et son trait dans « Voyage aux îles de la désolation » et « Printemps à Tchernobyl » a la même force graphique. C’est un magnifique travail esthétique.

A lire absolument !

 

 

  chez Mo

 

Petit Bac 2017 catégorie « Lieu »

Complètement cramé! : Gilles Legardinier

J’avais beaucoup aimé « Demain j’arrête » du même auteur alors que je ne m’y attendais pas alors quand j’ai eu l’occasion de découvrir ce titre sur ma liseuse je l’ai choisi car j’allais le lire pendant mes vacances à Paris pour la première fois sur ma liseuse et je voulais une lecture un peu « légère » pour cette première expérience.

Je vous livre d’abord la quatrième de couverture :

« Arrivé à un âge où presque tous ceux qu’il aimait sont loin ou disparus, Andrew Blake n’a même plus le cœur à orchestrer ses blagues légendaires avec son vieux complice, Richard. Sur un coup de tête, il décide de quitter la direction de sa petite entreprise anglaise pour se faire engager comme majordome en France, pays où il avait rencontré sa femme. Là-bas, personne ne sait qui il est vraiment, et cela lui va très bien. Mais en débarquant au domaine de Beauvillier, rien ne se passe comme prévu… Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps ; Odile, la cuisinière et son caractère aussi explosif que ses petits secrets ; Manon, jeune femme de ménage perdue ; Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, et même l’impressionnant Méphisto, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui croyait sa vie derrière lui va être obligé de tout recommencer… »

Je dois vous dire que je ne suis pas emballée, ou plutôt que je suis restée sur ma faim. Ça se laisse lire sans déplaisir, c’est sans doute une bonne lecture « feel good » pour reprendre le chemin de la lecture après une panne.

D’abord c’est très irréaliste… Andrew Blake confie les rênes de son entreprise à sa secrétaire et ça roule ! Il est proche de l’âge de la retraite et pourtant devient majordome… le fait qu’il soit anglais ne posant aucun problème… Il met tout le monde dans sa poche et grâce à lui tous les problèmes s’effacent…

Mais surtout, j’ai trouvé qu’il y avait trop de choses qui sont survolées, des relations qui ne sont qu’effleurées et on ne va pas au bout des choses… J’ai vraiment le sentiment qu’il manquait quelque chose. J’ai un peu l’impression d’avoir lu une version abrégée, pas aboutie…

Bref, je ne regrette pas d’avoir lu ce roman, c’était parfait pour lire en pointillé dans le train, dans le métro, dans le parc… Donc je vous recommande de le choisir pour un moment de lecture où votre esprit est peut-être moins disponible et que vous voulez quand même vous divertir « sans prise de tête » 😉 Je vois bien un bon petit téléfilm du dimanche soir tiré de cette histoire.

 par Sandrine (Merci quand même 😉 cliquez pour voir son billet, pour elle, c’est un coup de coeur!)

Petit Bac 2017 catégorie « Gros mot »

Qu’est ce que je faisais le vendredi 5/5 à 5h05 et/ou à 17h05?

Le 5/5 à 5h05  :  Je dormais!

 

Le 5/5 à 17h05  : J’étais coincée dans les embouteillages en revenant d’une formation avec ma Twin Mrs B (qui conduisait). Nous allions aux portes ouvertes du collège.

  

Si vous avez joué, envoyez moi votre photo dès que possible : ennalit@gmail.com en racontant ce que vous faisiez (pensez aussi à me donner votre pseudo et l’adresse de votre blog si vous en avez un pour le recap’, précisez aussi à quel moment de la journée c’était, nuit ou jour)

On se donne au plus tard le 11  pour qu’on puisse mettre la mosaïque en ligne le 13!

A bientôt!

Le marathon de Paris 2017 que je n’ai pas couru (en entier)

Le marathon et moi c’est une histoire qui a commencé il y a 5 ans à Paris avec mon premier marathon en 2012. Puis je m’étais inscrite au marathon de La Rochelleen 2013, mais une blessure peu de temps avant m’avait contrainte à abandonner au bout de 21 km, pour prendre ma revanche j’avais couru le Marathon du Mont Saint Michel en 2014, puis en 2015, j’ai couru le marathon vert de Rennes (mon meilleur temps 5h12 !) et en 2016 j’avais souffert sur le marathon du Mont Saint Michelà nouveau. Je m’étais alors inscrite au marathon de Paris avec le réel espoir d’enfin finir un marathon en 5h (je me disais même que pour mon 5ème marathon 5 ans après le 1er, symboliquement, je pourrais le finir en 5h !)

Je me suis préparée avec régularité, en évitant de faire du fractionné qui m’avait sans doute fatiguée les fois précédentes et en privilégiant l’endurance et des sorties plus rapides à raison de 3 sorties par semaine (sauf quand cela était impossible). Je pensais avoir été raisonnable dans mes objectifs et je m’étais promis d’être régulière dans ma course et de ne pas partir trop vite… Et pourtant… Je ne suis pas allée au bout…

Allez, un petit compte rendu quand même pour vous faire vivre l’aventure !

Le samedi, nous sommes allés au Salon du Running pour chercher mon dossard (et si je puis me permettre, payer une inscription à un marathon 100 € et avoir juste un mauvais sac à dos et un échantillon de baume du tigre en cadeau, c’est un peu maigre (à l’arrivée, il y aussi le tee-shirt Finisher et la médaille, mais ça c’est pour tous les marathons). Séances photos et recherche de mon nom sur le mur des participants et un peu de tourisme.

Le lendemain matin, je me suis préparée et je suis allée tranquillement à pieds de mon appartement de location jusqu’à l’Arc de Triomphe pour un réveil musculaire en douceur (j’avais peur de me perdre mais en fait, de nombreux marathoniens avaient eu la même idée que moi !).

Une pause pipi dans les plus belles toilettes de la ville et j’ai rejoint mon sas des plus de 4h30.

Grosse émotion pour moi, comme à chaque départ de marathon : le mélange des personnes présentes, tous âges, toutes tailles, toutes formes est enthousiasmant. Au moment où nous avons commencé à marcher pour nous approcher de la ligne de départ, j’ai même eu les larmes aux yeux !

Quand j’ai passé la ligne de départ à 9h55, ma montre gps n’a pas fonctionné tout de suite et j’ai dû la rallumer et elle n’a pas capté tout de suite ma vitesse et j’ai l’impression que je suis partie trop vite alors que j’avais pour consigne de rester à 6,45mn/km dès le début mais je ne le saurai jamais. En plus après je ne savais plus où j’en étais du temps et des km, c’est idiot mais quelque part, ça m’a un peu empêché de savourer le début de la course. Mais à part ça, les rues de Paris, les monuments, la bonne humeur du public, le soleil (pas encore trop chaud) : un vrai plaisir !

J’ai couru sans problème les 22 premiers kilomètres, j’étais dans mes temps, je m’hydratais bien, tout allait bien mais quand j’ai passé le km 23, vers 12h40, après 2h45 de course, j’ai commencé à me sentir très mal, à sentir que je flanchais, à avoir les jambes qui vacillent… J’ai marché, puis repris la course puis eu des crampes alors j’ai remarché, puis j’ai alterné course et marche et puis les tunnels m’ont un peu cassée psychologiquement…

Je me suis fait doubler par un meneur d’allure 5h et là j’ai essayé de le raccrocher (en me disant d’une que tout espoir n’était pas perdu et surtout en étant un peu en colère contre l’organisation à qui j’avais envoyé un mail avant la course pour savoir s’il y avait un meneur d’allure 5h et qui m’avait répondu que non, il y aurait un meneur 5h30 mais pas 5h !!! Or si j’avais su qu’il y avait un meneur 5h, je l’aurai cherché dans le sas et j’aurais essayé de le suivre dès le début !

Pourtant, j’avais respecté tous mes plans mais c’était sans compter sur un paramètre imprévisible… Il se trouve que le premier jour vraiment très chaud et ensoleillé de l’année où j’ai couru a été le jour du marathon et mon corps n’étant pas acclimaté, je n’ai pas supporté cette chaleur et mon corps m’a dit stop… Je ne me cherche pas d’excuses, je sais la majorité des marathoniens ont réussi à finir malgré la chaleur, mais je sais aussi que j’ai croisé beaucoup lus d’ambulances sur la route et que quand j’ai commencé à avoir les jambes qui flageolaient même en marchant et que j’ai commencé à me dire que je serais peut-être la prochaine à être secourue, j’ai su qu’il fallait que je m’arrête…

Vu que je marchais, je me suis arrêtée pour prendre la Tour Eiffel en photo!

Mon petit supporter aux couleurs de l’UNICEF!

Alors quand j’ai retrouvé mes hommes juste avant le 30ème kilomètre, alors que je marchais depuis un moment, j’ai décidé d’abandonner… le cœur lourd et les larmes pas loin de couler car j’avais un sentiment d’échec et même de honte… Je voulais tellement finir… Nous avons marché ensemble jusqu’au panneau 30km, pour symboliquement se dire que j’étais allée jusque-là et nous sommes rentrés…

Je dois vous dire que j’ai mis du temps à accepter que cet abandon, cet échec n’était pas une « honte » et que je n’avais déçu personne. En lisant les messages de mes amis, de la vraie vie ou du blog, j’ai commencé à me dire que j’avais au moins eu le mérite de me lancer dans l’aventure.

Je suis surtout heureuse d’avoir couru pour l’UNICEF et pour les enfants de Syrie et les dons qui ont été faits pour m’encourager dans cette cause ont permis de rapporter à ce jour 380 €et je me dis que c’est déjà ça ! (Et si vous voulez faire un don malgré mon abandon, il n’est pas trop tard 😉 je sais que certains m’ont dit qu’ils allaient envoyer quelque chose la semaine prochaine 😉

Alors après un grand découragement et un sentiment de ne pas être à ma place sur une course comme le marathon, je me dis que je vais sans doute essayer de faire plus de semi-marathons à commencer par le semi des Courants de la liberté à Caen le 11 juin et puis concernant le marathon, je me dit que j’ai encore mon rêve de courir le marathon de Londres et puis, j’avais fait un bon temps sur le marathon vert de Rennes, alors je pourrais peut-être le refaire et puis… j’ai aussi une revanche à prendre à Paris … un jour… 😉

Merci à tous pour votre soutien et vos encouragements !

« Jeux de miroirs » de E.O Chirovici (lu par Vincent Schmitt)

 

Dans la première partie, Peter Katz qui est agent littéraire, reçoit un courrier d’un auteur qui inclut une lettre de présentation et le début d’un manuscrit… L’histoire qui est racontée semble autobiographique et raconte la rencontre entre Richard Flynn et une jeune fille, étudiante comme lui qui devient sa co-locataire et Joseph Wieder, un professeur en psychologie réputé qui fait partie de leurs connaissances et qui est assassiné…

Mais cet extrait reste plein de mystères, il ne révèle pas le coupable ni ne détaille les relations entre les personnages et surtout ne dit pas clairement si c’est la réalité ou la fiction.  Peter Katz apprend alors que Richard vient de mourir et sa compagne ne sait pas où est le reste du manuscrit.

Dans la deuxième partie, l’agent contacte alors John Keller, un ami journaliste pour qu’il enquête autour de ce « roman » : il va retrouver les personnages évoqués par Richard Flynn, recouper les informations du livre et de la réalité, en comparant les témoignages au moment de l’enquête et les souvenirs des personnes concernées… Réalité et fiction semblent à la fois se mêler et s’éloigner, c’est une enquête policière et littéraire qui se joue.

Enfin, la troisième partie met en scène un autre personnage : Roy Freeman un policier à la retraite qui a mené l’enquête sur la mort de Joseph Wieder à l’époque du crime et qui a été contacté par John Keller. Un rebondissement va le faire lui aussi s’interroger sur le coupable du crime non résolu.

Ce que j’ai trouvé intéressant dans ce roman, c’est sa construction et le fait que l’on ait plusieurs points de vue et que le point de départ soit un roman car cela brouille un peu les pistes : qu’est-ce qui appartient à la réalité ? Qu’est-ce qui appartient à la fiction ? D’autant qu’il y a aussi toute une thématique sur la psychologie, la mémoire et même l’amnésie… Certains lecteurs ont trouvé que les différents points de vue étaient redondants, mais cela ne m’a pas gêné. J’ai apprécié cette lecture audio, peut-être que ce support a évité l’impression de « déjà lu » car le lecteur a su adapter sa lecture à chaque personnage central de chaque partie. 

J’ai pensé à Joël Dicker en lisant ce roman. J’ai aimé l’ambiance et l’enquête, pleine de faux-semblants.

J’ai beaucoup vu passer la couverture en miroir de la version papier au moment de sa sortie,m ais comme je ne suis pas dans les petits papiers des éditeurs, je ne l’ai pas reçu en SP (service presse) alors je n’avais pas trop fait attention à l’histoire. Mais le bandeau rouge « Le roman événement » attire forcément l’attention !

J’ai bien aimé ce roman mais qu’il ne faut pas non plus s’emballer. La quatrième de couverture n’y va pas de main morte : « Véritable phénomène d’édition, Jeux de miroirs est en cours de publication dans plus de 38 pays. Ce roman à la construction diabolique tient son lecteur en haleine jusqu’à la toute dernière page. LE ROMAN ÉVÈNEMENT DE 2017 »…

 C’est un bon polar que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire mais ce n’est pas non plus un chef d’œuvre du genre. Ne vous laissez pas piéger par les avis dithyrambiques vous pourriez être déçus car  le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est PAS un roman « à la construction diabolique tient son lecteur en haleine jusqu’à la toute dernière page », c’est un bon polar que je vous recommande pour la plage, ou le train par contre 😉 

 

 (cliquez)

 avec  LaureMeuraïe, Sandrine

La vérité sort de la bouche de Little Boy B

7 ans et 6 mois et je continue à vous faire part de ses petites phrases et ses bons mots volontaires ou involontaires!

 

«Je me trouve plus beau avec mes lunettes! Je me trouve moche sans mes lunettes!

-Mais tu es aussi beau avec tes lunettes que sans, Bastien!

C’est mon corps! Je suis le propriétaire de mon corps, j’ai le droit de décider si je suis beau ou pas!»

 

On va se balader, il fait frais :

«Tu ne veux pas prendre un bonnet?

Un BONNET?? Dois-je te rappeler que demain c’est le printemps??»

 

On parle de mon âge et Bastien me dit :

«Tu dois mettre une super crème sur ton visage parce que tu fais vraiment jeune!»

Un peu plus tard, il me voit me maquiller et me dit : «Tu n’as pas besoin de te maquiller maman, tu es déjà assez jolie!

-C’est gentil !

C’est pas gentil, c’est vrai!

-Tu as quelque chose à me demander? Tu as fait une bêtise?» (Même pas! Je pense que c’était sa façon de me dire que je lui avais manqué pendant le voyage en Angleterre!)

 

«Ce que j’adore : c’est une douche avec de l’eau tiède, un repas délicieux et une bonne de nuit, c’est le rêve!»

 

En rentrant de l’école, son père lui demande : «Tu n’as pas trop chaud en ce moment avec tes grosses chaussures d’hiver?

Ben non, j’ai pas chaud : je suis en chaussons!» 

 

Il me regarde pendant que je suis sur mon téléphone et me dit :

«Qu’est-ce que tu as ? Tu es toute prudente.»

Et quand il m’explique ce qu’il veut dire, je comprends que ça veut dire «concentrée et hésitante» 

 

Nous avons rencontré R, l’amoureux de ma grande nièce de 20 ans. En rentrant Bastien me dit :

« Tu sais, je l’ai pas dit parce que je suis timide, mais R, je l’ai trouvé beau!»

 

«On m’a conseillé une glace « ananas rôti » chez le glacier  Bertillon.

-Ah ah! C’est comme avoir une glace bien cuite!!»

 

« J’ai vu une pub mensongère à la télé pour les jouets Power Rangers. Ils disaient que c’était « trop bien » mais en vrai… C’est HYPER MEGA TROP bien!!!« 

 

Depuis peu nous sommes les « parents » d’un bébé phasme appelé « Coucou » par Bastien et il est ravi car il adore les insectes (mais moi moins…)

 

Bastien a beaucoup ri au Guignol du jardin d’acclimatation

Père et fils ont joué à Pac Man avec enthousiasme!

Un tour de bateau mouche jusqu’à la Tour Eiffel… Plus touristique on ne fait pas, mais quel bonheur!