ÉtuŋwAŋ : Celui-Qui-Regarde : Thierry Murat

J’ai emprunté cette BD à la médiathèque après l’avoir feuilletée car j’avais déjà beaucoup aimé « Les larmes de l’assassin » de Thierry Murat et j’ai retrouvé son trait, ses ambiances sépia et ses dessins noirs, en ombres, ainsi que la typographie style « machine à écrire » que j’avais déjà beaucoup appréciés.

J’ai eu un coup de cœur pour cet album tant pour les dessins que j’ai trouvés de grande beauté, plein de poésie et de douceur mais aussi de force que pour l’histoire.

Cela se situe à la fin du 19ème siècle aux Etats-Unis. Joseph Wallace est un photographe portraitiste de la bonne société qui part à l’aventure en accompagnant une expédition scientifique dans le grand Ouest.

C’est au cours de cette expédition qu’il va rencontrer pour la première fois des Indiens et avec l’aide d’un autre participant de l’expédition, il va même apprendre leur langue.

Plus tard, seul, il repart pour apprendre à les connaître mieux et cette découverte humaine va le bouleverser. Les photos qu’il prend d’eux sont une manière pour lui de préserver leur peuple qui est en train de souffrir de l’expansion américaine.

Les Indiens l’appellent « ÉtuŋwAŋ : Celui-Qui-Regarde » et il y a de très beaux passages sur le regard et sur la photographie qui met en avant l’âme et la subjectivité que l’on peut trouver dans cet art.

Magnifique album que je recommande à ceux qui s’intéressent aux cultures ancestrales et qui aiment la photographie.

Ce lien vers BDgest vous permettra de voir quelques planches en ligne : Preview ÉtuŋwAŋ : Celui-Qui-Regarde Récit complet

2 commentaires sur « ÉtuŋwAŋ : Celui-Qui-Regarde : Thierry Murat »

Répondre à rachel Annuler la réponse.