J’avais tenté de lire ce roman il y a quelques temps mais à une période où mon esprit n’était pas dispo et je lui avait donné une seconde chance vu les avis positifs qu’il suscitait! Le hasard a voulu qu’il soit tiré au sort au Book Jar et que je « devais » donc le lire début septembre -juste après mon voyage en Amérique du Nord- et ma lecture en a été rendue encore plus vivante car le roman se passe entre New York et le Québec où je venais d’aller! Et encore un hasard : normalement, je devais mettre en ligne ce billet le 12 septembre car c’est le livre qui a été tiré au sort pour le Book Jar mais après l’avoir lu, je ne peux que le mettre en ligne le 11 septembre car cette date est centrale au roman puisqu’une grande partie du roman parle des conséquences des attentats du 11 septembre 2001.

Les personnages principaux de ce roman sont les « ironworkers » (les bâtisseurs d’acier) Mohawks qui sont des Indiens venant du Canada qui sont réputés pour leurs grandes qualités en construction de ponts géants et de gratte-ciels (la légende voulant qu’ils n’aient pas le vertige). Nous suivons plus particulièrement John Laliberté et sa famille au fil des années et des constructions.

Le roman débute le 11 septembre 2001 quand John qui travaillait sur un chantier dans Manhattan (ainsi que de nombreux « ironworkers ») s’est porté volontaire pour découper les structures métalliques des Twin Towers qui venaient de s’effondrer et aider les secours à circuler dans les décombres.

John est particulièrement attaché à ces tours car son père -ainsi que de nombreux Mohawks) avait participé à la construction des tours du World Trade Center et il a même été le seul ouvrier à mourir pendant les travaux. Le roman nous emmène d’ailleurs aussi en 1970 en pleine construction des tours.

Nous remontons aussi au 19ème siècle auprès des Mahawks à Kahnawake au Canada et on découvre comment les hommes de cette tribu sont passés d’experts en navigation fluviale à des bâtisseurs de haute voltige réputés.

L’histoire fait des allers-retours dans le temps jusqu’à la construction de 1WTC Freedom Tower, la tour construite pour remplacer les Twin Towers. Une boucle familiale et architecturale est alors bouclée.

Cette histoire est passionnante. On y découvre les Mahawks et leur mode de vie, passé et présent. On découvre aussi le mondes « ironworkers » et les constructions des buildings géants des Etats-Unis (et pour moi qui suis allée à New York, c’était particulièrement fascinant de voir l’envers du décors!) C’est aussi une histoire familiale très humaine. Et puis, il y a aussi tout ce qui concerne « l’après 11 septembre », un aspect reportage sur la « déconstruction » des tours et les conséquences des attentats. C’est très réaliste car la 4ème de couverture explique que l’auteur « était correspondant à New York au moment des attentats  a reçu le prix Louis Hachette pour sa couverture des attentats du 11 septembre ». Il était donc bien placé pour intégrer ces éléments dans cette fiction.

Une très bonne lecture que je vous recommande vraiment!

Pour visualiser les constructions dont parle le roman, je vous renvoie vers mon billet sur New York (clic clic)

Et voici quelques photos de buildings en construction que nous avons prises à New York cet été et auxquelles je n’ai pu que penser pendant ma lecture.

Nous ne l’avions pas prévu, mais je découvre aujourd’hui qu’Icath a aussi ce roman aujourd’hui! Allons voir son avis!

 chez Antigone

par  Eva (Cliquez sur son nom pour voir son avis)

 chez Titine

18 commentaires sur « Ciel d’acier : Michel Moutot »

    1. je ne m’attendais pas à grand chose en le commençant mais ça a vraiment été un voyage dans le temps et dans différents univers, bien documenté sans pour autant avoir l’impression de lire un documentaire 😉

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  1. ça ne me tente pas tellement cette lecture, par contre forcément le titre et la couverture nous évoque du coup le Chrysler building, je crois que c’est mon préféré à New York, je trouve ce toit tellement original, je crois que je l’ai photographié sous toutes les coutures en avril!

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