Je ne savais rien de ce roman quand ma collègue Marie Cécile me l’a offert et j’ai attendu cet été pour le lire pour le « Pavé de l’été » de Brize et pour le mois américain de Titine. Je dois avouer que le titre et la couverture me faisaient un peu peur et ne me tentaient pas particulièrement, j’avais peur que ce soit un de ces romans un peu « facile », un peu « guimauve » ou « pseudo-comique » qui me lassent très vite mais ce n’était pas du tout le cas !
L’histoire se passe dans une petite ville américaine à la fin des années 1930. Layla Beck est une jeune fille de bonne famille de Washington qui a été envoyée à Macedonia pour gagner son indépendance car elle a refusé un mariage arrangé par son père. Elle doit écrire l’histoire de Macedonia pour une agence gouvernementale et se débrouiller pour vivre de son maigre salaire. Pour son travail, elle devra interroger les habitants et découvrir le passé de la ville en démêlant le vrai du faux, le folklore de la vérité historique.
Elle loue une chambre chez les Romeyne, une famille atypique. Il y a Jottie, célibataire qui vit avec ses deux sœurs, des jumelles qui vivent ensemble la semaine mais rejoignent leurs maris respectifs le weekend. Jottie élève ses deux nièces : Bird et Willa. Le père des filles, Felix, est un homme un peu « sulfureux », très charismatique qui va et vient dans la maison sans que personne ne sache vraiment ce qu’il fait alors qu’Emmett, le plus jeune frère est plus rangé. La famille Romeyne possédait autrefois l’usine locale : la manufacture de chaussettes inusables. Mais des événements les ont fait chuter dans la société.
Le tableau est posé et l’enquête de Layla concernant la ville va indirectement creuser le passé de cette petite société bien huilée et surtout de la famille Romeyne. Willa, de son côté, du haut de ses 12 ans va aussi mener sa petite enquête en parallèle de Layla et malgré elles, elles vont déterrer des histoires qui ont façonné les relations entre les différents personnages, des secrets, des non-dits, des mensonges… Plus rien ne pourra être pareil après certaines révélations.
Ce roman est plus profond qu’il n’y parait au premier abord. Il met en avant des personnalités fortes et complexes, des relations familiales fusionnelles, des histoires d’amours. Le titre américain « The truth according to us » (« La vérité selon nous ») est bien plus conforme au sujet du roman car dans cette histoire chacun est à la recherche d’une vérité ou cherche à faire croire une vérité qui dépend des points de vue des uns et des autres.
On y évoque aussi un pan de l’histoire américaine dans une petite ville, la dépression économique, la place de l’alcool dans la société, les différentes catégories sociales.
J’ai dévoré ces 660 pages en 5 jours (en vacances certes mais je ne pouvais pas le lâcher !) A découvrir !
objectif 2017 : -27 chez Antigone
avec Manika. Allons voir son avis!
Le sujet ne m’attire pas plus que cela mais tu sembles tellement enthousiaste que je finirai peut-être par me laisser convaincre.
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franchement ça a été une très bonne surprise alors que je l’ai commencé en me disant « je ne vais pas me forcer! » 😉
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oui le sujet est vraiment attirant…encore tout un monde atypique comme on aime…..;)
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oui,des histoires de famille et des secrets 😉
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Ah! J’etais persuadée que c’était un navet…sans doute pour le titre et la couverture , je voyais un truc « gnangnan » et plein de bons sentiments et donc pas du tout!
peut etre en pavé pour le prochain été .
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exactement comme moi 😉 c’est idéal pour un pavé de l’été 😉
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C’est vrai que le titre et la couverture font plutôt penser à un bouquin très léger
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oui, franchement on se demande ce que les éditeurs ont en tête parfois! 😉
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C’est sûr, le titre anglais est bien mieux et beaucoup plus tentant … mais l’éditeur voulait être sûr qu’on comprenne qu’il s’agissait de l’auteur du « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » et l’objectif vente l’a emporté, dommage.
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Oui, là c’est clairement du marketing mais le roman vaut mieux que ça 😉
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Je me le suis procuré et espérais le lire pour ce mois américain mais j’ai été un peu trop ambitieuse je crois… n’empêche, encore un avis très positif qui me donne envie de le découvrir !
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C’est un pavé, c’est vrai que c’est plus simple à lire en été mais peut-être pour septembre prochain 😉
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je l’ai abandonné peu après qu’on en ait parlé… (mais je le reprendrai, ça n’était juste pas de ça dont j’avais envie à ce moment là car j’aimais tout de même ;))
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Il y a des livres qu’il vaut mieux mettre de côté pour mieux les découvrir (ça m’a fait ça avec Ciel d’acier)
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Moi aussi je serais restée sur cette première impression négative, comme quoi… 😉
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A mon avis, ce titre est erreur qui discrédite un roman qui vaut le coup!
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J’avais beaucoup, beaucoup aimé aussi ; un roman agréable et joliment étonnant !
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Je suis bien d’accord et à mille lieues de la couverture, non?
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