NY

Quand j’ai commencé à lire sur ma liseuse, je n’avais pas pensé que la difficulté que je rencontrais parfois pour parler des livres audio serait la même : je ne peux pas feuilleter le livre pour me remettre les personnages, lieux et enchainements en tête… Et comme en plus, j’ai lu ce roman (et d’autres donc la difficulté va se répéter !) pendant mes vacances américaines où je n’avais le temps de rien faire et je n’ai donc pris aucune note… Bref… Je vais commencer par vous laisser avec le résumé de l’éditeur :

« Au début des années 80, le downtown de New York est le centre de l’univers, un terrain de jeu revêche, encore hermétique à la menace de l’embourgeoisement. Artistes et écrivains s’y mêlent dans des squats insalubres où leurs rêves de reconnaissance prennent des formes multiples. Parmi eux, Raul Engales, un peintre argentin en exil, fuyant son passé et la « guerre sale » qui a enflammé son pays. S’affamant pour payer son matériel, il peint le jour d’immenses toiles mettant en scène les spectres qu’il croise la nuit. Un soir, il attire l’attention de James Bennett, critique d’art en vogue du New York Times, proche de Basquiat, Warhol et Keith Haring. Tandis que l’ascension fulgurante de l’un entraîne l’autre sous les projecteurs, une double tragédie les frappe. Dans ce chaos, Lucy, l’amante enjouée de Raul, échappée d’une obscure banlieue de l’Idaho, tente de les extraire de leur détresse. Entre peintre, critique et muse se dessine alors un triptyque amoureux étourdissant. »

J’ai beaucoup aimé ce roman et ses personnages hauts en couleur, liés au monde de l’art à une époque foisonnante de l’art contemporain et tous avec des histoires personnelles très riches. Ces personnages qui gravitent tous autour du milieu de l’art new-yorkais finissent par se croiser, directement ou non et certains sont même intimement liés.

Le personnage du critique d’art James Bennett est assez fascinant car il a une particularité : la synesthésie qui lui fait ressentir les couleurs physiquement (par le goût ou des images) et cela lui donne un regard très original sur l’art. Il y a aussi Raul Engales et son passé en Argentine avec sa sœur qu’il a laissé mais qu’il ne peut pas oublier. On suit d’ailleurs aussi cette dernière restée là-bas. Raul est un peintre instinctif et flamboyant qui est un génie qui s’ignore car il peint plus par besoin viscéral de s’exprimer. Lucy, elle, a fui sa vie étouffante de banalité et s’intègre dans un New York un peu underground, en rêvant de participer au monde artistique. Sa relation avec Raoul et avec James va bouleverser leurs vies à tous.

Des hasards, des rencontres, des rendez-vous manqués, des accidents de la vie, des blessures profondes, l’Art, les artistes, la passion et Basquiat que l’on croise au passage, New York, sombre et underground des années 80…

Ce roman est vraiment passionnant ! Je vous le conseille particulièrement si vous vous intéressez à l’art mais pas seulement !

Je ne sais plus chez qui je l’avais repéré mais j’ai immédiatement pensé à ces deux tentatrices :

L’avis d’Antigone 
L’avis de Sylire

 chez Titine

 

24 commentaires sur « New York, esquisses nocturnes : Molly Prentiss »

  1. C’était un de mes trois choix pour les matchs de la rentrée littéraire 2016. Heureuse de ta lecture donc ! Moi aussi j’avais aimé ce côté foisonnant et artistique, et aussi un texte original il me semble dans sa structure.

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  2. Je l’ai aussi beaucoup aimé, moi par contre le personnage de James m’a un peu agacée, je le rangerai assez facilement dans la catégorie pauvre type, bouh je suis vilaine! C’est quand même incroyable cette histoire de synesthésie, je ne savais même pas que ça existait!

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    1. Je n’irai pas jusqu’à « pauvre type » 😉 mais c’est sûr qu’il est assez égoïste 😉 je trouve que la synesthésie est un aspect fascinant de l’histoire en lien avec l’art particulièrement, je ne connaissais pas non plus!

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