La chick litt, ce n’est pas trop mon truc mais de temps en temps, ça ne fait pas de mal! Et je dois dire que j’ai été agréablement surprise par ce roman. Peut-être parce que le personnage principal est une prof de 43 ans (j’en ai 44 🙂 ) et que même s’il y a bien une rencontre avec un homme dans l’histoire ce n’est pas l’essentiel.

Alice Dansereau, est donc prof, mère de deux ados et compagne d’un homme dont le travail d’avocat prend une grade place dans la vie. Elle attendait avec impatience ses vacances en amoureux en Italie avec Martin qui partage sa vie depuis plus de 20 ans, se disant qu’enfin, ils allaient pouvoir se retrouver un peu sans enfants. Quand Martin lui annonce qu’à cause d’un procès ils ne pourront pas partir en vacances, Alice est tellement déçue qu’elle se retrouve presque malgré elle sur la route, laissant derrière elle sa famille.

Elle était pourtant juste partie faire une course sur le scooter de sa fille (partie aux Etats-Unis pour les vacances) mais sur un coup de tête, elle décide de ne pas rentrer : un peu pour faire râler son homme, un peu pour prouver qu’elle peut le faire et penser un peu à elle plutôt qu’aux autres comme elle le fait en permanence.

Ce vent de liberté, d’abord en scooter, puis en voiture, ce tour du Canada va lui permettre de se regarder en face, de réfléchir à qui elle est, ce qu’elle veut dans sa vie. Elle va se poser la question de sa place dans sa famille, dans son couple mais également dans sa propre vie. Elle va se façonner une nouvelle image, prendre confiance en elle.

Elle fait des rencontres : des étudiants musiciens, qui l’embarquent dans leur sillage pour chanter dans un festival, une collègue en vacances qui l’encourage à se poser les bonnes questions sur ce qu’elle veut tirer de cette escapade et puis il y a Raphaël. Leur rencontre (ou plutôt leurs rencontres puisqu’ils se croisent plusieurs fois par hasard dans le périple d’Alice) va participer à l’épanouissement d’Alice qui va se découvrir sous de nouvelles facettes au travers du regard de cet homme très séduisant.

Donc, il y a pas mal de codes du genre qui sont respectés dans ce roman mais sous la légèreté teintée d’humour et de séduction, il y a aussi un peu plus de profondeur dans l’histoire car qui, a 40 et quelques années, n’est pas déjà passé par ces questionnements? J’ai trouvé ça très réaliste et sympathique : une bonne surprise.

Et puis il ne fat pas oublier que l’on voyage au Québec dans les paysages (j’ai envie de visiter la Gaspésie maintenant!) et dans la langue! Et pour finir sur une note québécoise, si vous avez vu la vidéo de Karine et moi où je dois deviner des expressions typiques, vous comprendrez mon amusement en lisant au moins deux expressions proposées par Karine dans ce roman  « tirer une bûche » et « écœurant » 🙂

Et puis autre anecdote, c’est grâce à Jules que j’ai eu envie de découvrir cette auteur car elle l’apprécie beaucoup et forcément j’ai aimé retrouver parmi les lieux cités dans ce roman la ville de Jules (je ne vous dis pas laquelle pour garder le mystère) et pour moi ça avait une saveur particulière! Allez donc lire l’avis de Jules!

 

  chez Karine:) et  Yueyin

 autour de la chick litt

13 commentaires sur « Pourquoi pars-tu, Alice? : Nathalie Roy »

  1. et bin tout un voyage a scooter didonc….oui cela donne envie….tiens la gaspesie, je ne l’ai pas visitee, je suis passee plus au sud par le new brunswick (dont Moncton) pour aller sur l’ile de nouvelle ecosse…et plus au nord, sur la cote nord….mais pas la gaspesie…c drole quand meme…mais cela donne envie ton livre…;)

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  2. Je suis contente que ça t’ait plu à toi. J’avais adoré le fond mais j’avais eu du mal avec la forme alors que j’adore l’écriture de Nathalie Roy, normalement. Mais je vais continuer à la lire hein!

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