Quelle joie de retrouver le trait d’Isabelle Arsenault découvert dans Jane le renard et moi et Louis parmi les spectres. Cette fois, la BD s’adresse à un public un peu plus jeune (ou aux adultes qui aiment la poésie de l’enfance).

Colette est une petite fille qui vient d’emménager dans un nouveau quartier et qui est vraiment déçue de ne pas avoir d’animal de compagnie. Elle part explorer son nouveau quartier et quand elle croise deux garçons, elle invente une histoire sur le moment : elle a perdu sa perruche. Ensemble, ils vont partir à sa recherche et au fil de la journée, Colette va étoffer son mensonge et les rangs des nouveaux amis vont grossir et le quartier va être ratissé.

L’imagination débordante -presque onirique à la fin- de Colette va servir de ciment à cette bande d’enfants parmi lesquels elle va trouver sa place.

C’est un très joli album sur l’amitié, le pouvoir de l’imagination et l’art de conter. Les dessins sont vraiment très délicats, rehaussés de motifs et de touches de jaune et de bleu. Quand on referme cette BD, on aimerait bien avoir une perruche comme celle de Colette!

Voici maintenant l’avis de Bastien (8 ans) pris sous la dictée sans que je ne change un mot (et sans qu’il ait eu connaissance de mon avis) :

« Je trouve que d’abord, en fait, elle ment parce qu’elle dit qu’elle a une perdu un animal de compagnie alors qu’au début de l’histoire les parents disent bien qu’ils ne veulent pas en acheter.

Par contre, une perruche, c’est bien imaginé comme mensonge parce qu’une perruche, c’est un animal de compagnie qu’on ne voit pas souvent. Moi, j’aurais surement dit un chat!

Des enfants qui ont l’air assez sympa mais qu’elle ne connait pas vont l’aider à retrouver sa perruche. Le but de cette histoire ce n’est pas de retrouver une perruche qui n’existe pas mais de se faire des amis et de découvrir le quartier comme lui a dit de faire sa mère.

J’ai bien aimé car j’aime bien les animaux et avec les indices que Colette donne sur sa perruche, je pense qu’elle doit être assez jolie.

Je trouve que les dessins de la perruche que Colette a dessiné est rigolo et bizarre mais celui que l’illustratrice a fait pour de vrai est très joli! »

Merci 

 

 chez Karine:) et  Yueyin

   chez Stephie

 catégorie « animal »

 

39 commentaires sur « L’oiseau de Colette : Isabelle Arsenault (Billet avec Bastien) »

  1. Il est drôle et plein de fraicheur cet album. J’aime bien l’avis de Bastien. Comme mon petit (il a le même âge que Bastien) il était partagé entre le fait de dire que « mentir c’est pas beau » (il a quand même une bonne pratique de l’exercice je trouve 😛 ) et des paillettes dans les yeux à l’idée d’avoir un oiseau comme celui de Colette (« même s’il est un peu gros »). A lire, je crois que les adultes se régalent autant que les enfants avec une histoire pareille

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    1. tu vois aujourd’hui Bastien vient de me servir un très gros mensonge … je préférerai qu’il s’invente une perruche 😉 J’ai vraiment que l’adulte soit emmené dans cet univers de l’imagination enfantine, on se laisse prendre dans la magie 😉

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  2. oui didonc cela reste un mensonge..et ne plus une perruche…c’est difficile a trouver…mdr….en tout cas belle histoire et cool que Bastien ait adore…;)

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  3. Je ne serais pas allée spontanément vers cet album car le jaune (pétant en plus) me rebute complètement…
    Ce sont les 2e et 3e avis (avec Bastien – j’aime beaucoup ses mots) que je lis, très enthousiastes et je pense bien passer outre ce bémol chromatique ^^

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    1. Merci pour lui 😉 Il faut dire que c’est un très gros lecteur et aussi que ça fait un moment qu’on écrit des billets à deux et que je lui demande de quoi ça parle et ce qu’il a aimé 😉

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