J’ai choisi de lire ce roman pour la lecture commune autour du polar parce que j’avais vu sur internet qu’il y avait une enquête mais je dois vous dire que le côté « policier » est presque anecdotique et que le roman est vraiment très riche et que finalement, c’est plus une quête de soi, une recherche d’identité qu’une enquête policière.

Pas simple de vous en parler du coup  car je ne veux pas trop en dire… Alors, le roman commence avec la rencontre de Catherine qui ne va pas très bien, elle est déprimée et quitte la ville pour aller à Caplan en Gaspésie car elle a reçu une lettre dont nous ne savons rien au début.

Caplan est un petit port de pêche en peu en dehors des sentiers touristiques de la Gaspésie et les gens qui y vivent sont une petite communauté où tout le monde connaît tout le monde, avec des histoires un peu cachées, des hommes un peu bourrus, à l’accent et au patois assez prononcé (il y a un petit côté marins bretons chez ces pêcheurs de Gaspésie!) Catherine arrive et fait petit à petit sa place dans cet univers où on prône la lenteur et qui semble hors du temps. Elle n’est pas forcément acceptée facilement, surtout quand elle explique qui elle cherche…

Un pêcheur revient un jour avec un corps dans ses filets et cette personne est justement celle que Catherine voulait rencontrer…

Le sergent Moralès, qui vient de s’installer à Caplan, est d’office mis sur l’enquête mais il se trouve confronté à la difficulté d’essayer de mener une enquête dans un village où les gens ne veulent rien révéler.

J’ai beaucoup aimé ce roman. J’ai aimé la langue, le style qui est vraiment beau, souvent poétique. Il y a de très beaux passages sur le temps qui passe, sur les relations humaines, sur l’amour, que ce soit l’amour amoureux ou l’amour filial. La nature a une grande place aussi.

Je vous le recommande (peut-être après vous être peu familiarisé avec le québécois car il y a des passages qui sont peut-être difficiles à comprendre ou à apprécier pour une première incursion dans cette langue mais ça ne m’a pas gênée personnellement) et je pense que je lirai un autre roman de cette auteur! Si vous en avez un à me recommander pour Québec en novembre 2018, je suis preneuse 😉

  chez Karine:) et  Yueyin

« polar »

9 commentaires sur « Nous étions le sel de la mer : Roxanne Bouchard »

  1. oui il semble bien…j’aime ces polars ou l’enquete passe au second plan mais parle de societe et autres….en tout cas cela doit etre un plaisir de voyager a caplan en plus…;)

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