J’ai acheté ce roman avec Karine au Québec après l’avoir noté dans ma LAL suite aux conseils de Yueyin lors d’une précédente édition de Québec en Novembre (cliquez sur leurs noms pour leurs avis).

Ça ne va pas être facile de vous parler de cette histoire car elle a une construction particulière faite d’allers et retours dans le temps, en passant d’une personne à une autre.

Le coeur du roman est l’histoire d’une grande famille élargie, les Brulé : parents, enfants, petits-enfants, oncles, tantes et cousins ainsi de les conjoints et une partie recomposée. Cette famille est loin d’être simple et épanouie. Ils traversent tous des drames, des crises, des moments de vie compliqués ou des relations particulières les uns avec les autres. Selon des différents membres de la famille et les moments de vie, ils sont proches ou en pleine tension. Il y a de l’amour, de la haine, des ressentiments, des attirances… On les suit dans leurs histoires familiales, amoureuses, dans leurs espoirs et leurs déceptions, dans leurs beaux moments et dans leurs périodes noires.

Il y a aussi des passages qui interrompent le récit sur la famille Brûlé et qui concernent une femme au 19 ème siècle : Alma. Une femme un peu sauvage qui finit en une sorte de Calamitiy Jane.

Comme je vous le disais, la construction n’est pas forcément simple à suivre, surtout au début car j’ai mis du temps à comprendre qui était qui. J’avais l’impression de trop zapper de l’un à l’autre. Il y a un arbre généalogique au début du roman mais il est plus trompeur qu’autre chose car certains personnages ne sont pas mentionnés et en fait, on n’en a pas pas besoin. Un passage du roman m’a fait sourire car c’est exactement ce que je ressentais à ce moment de ma lecture :

Mais, je dois aussi vous dire que le début de ma lecture correspondait à une période où je lisais moins par manque de temps et je « picorais » mon livre ce qui est une très mauvaise idée avec ce genre de roman. A partir de la moitié du roman, j’ai pu lire de manière plus continue et j’ai beaucoup plus apprécié!

Globalement j’ai bien aimé ce roman. J’ai beaucoup aimé le style, très poétique et j’ai aimé ce portrait de famille construit par des fragments de ses différents membres  comme des éclats de miroirs brisés car finalement, cette famille est pleine de fissures mais elle constitue malgré tout une unité. J’aurais sans doute encore plus aimé si mon début de lecture avait été moins haché mais je pense poursuivre ma découverte de l’auteur l’an prochain pour Québec en Novembre 2018 😉

Et pour en savoir plus sur la magnifique photos de couverture de ce roman, allez faire un tour chez Kathel!

  chez Karine:) et  Yueyin

13 commentaires sur « La marche en forêt : Catherine Leroux »

  1. Je crois que c’est ce qui m’a fasciné, cette construction virtuose qui mélange les époques pour finir par tout nouer autour d’Alma et sans perdre le lecteur 😉

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  2. Merci pour le lien ! Ce que tu dis du roman (le style poétique, les éclats de miroir…) laisse entendre que la couverture a été très bien choisie par l’éditeur !

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  3. et bin tout un voyage quand meme ce livre…une sacre famille….mais bon il y a de bien bons moments quand meme ?..quand je regardais ce genre de series au quebec, j’avais toujours l’impression que c’etait que du noir. des combats a longueur d’annee….

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  4. J’ai ce livre aussi mais je le garde jusqu’à ce que Catherine Leroux en publie un autre : pour certains auteurs, si je ne garde pas un titre en réserve, j’ai l’impression d’être orpheline ! Et comme j’ai déjà lu les deux plus récents… 😉 Je ne saurais trop te recommander Le mur mitoyen.

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