Résumé de l’éditeur : « La Saga de Grimr est une quête d’identité tragique dans un décor grandiose. Le héros y est confronté à chacun des piliers de la culture islandaise : le prestige de la généalogie, le culte de la loi et la superstition. 1783. L’Islande, accablée par la misère, doit encore subir le joug du Danemark. Et le sort de Grimr, devenu orphelin, est plus cruel encore dans ce pays où l’homme se définit d’abord par son lignage. Doté d’une force impressionnante, il se sait capable de rivaliser avec les plus fameux héros de saga même s’il n’est le fils de personne. Il ne lui manque que l’opportunité de prouver sa valeur… »

Nous sommes en Islande au 18ème siècle et un encart nous informe de la situation  du pays à l’époque :

Nous rencontrons Grimr, un jeune garçon roux au moment même où il devient orphelin à cause d’une irruption volcanique. Au lieu d’être recueilli il est tout d’abord attrapé par des vendeurs d’enfants puis sauvé par un voleur impressionné par la force presque surhumaine de cet enfant malheureux. Autant dire que l’âpreté de l’Islande et la vie difficile dans ce pays à cette époque est campée dès le début de l’histoire!

Grimr est donc le fils de personne mais il se lie à Vigmar le Valeureux (ou plutôt le Voleur!) et quand à nouveau il se retrouve seul, à cause de la noirceur de l’homme cette fois plutôt que de la nature, il part alors en quête d’une nouvelle vie. Mais il n’est vraiment pas simple d’être sans racine dans un pays où tout est lié à la famille. L’amour n’est pas facile non plus quand on est un jeune homme taciturne qui a souffert de ses relations avec les autres et qui par sa différence souffre encore. Et pourtant Grimr veut être aimé…

Le pays est un personnage à part entière avec sa nature dure et belle, avec ses traditions, avec ses dangers. On ressent vraiment les conditions climatiques et géographiques/géologiques mais aussi la mélancolie de Grimr un géant rude mais si sensible aussi.

Les dessins servent magnifiquement l’histoire!

Une très belle découverte faite grâce au billet de Moka.

  chez Moka 

 chez Cryssilda

Roaarrr Challenge

39 commentaires sur « La saga de Grimr : Jérémie Moreau »

  1. Voilà un album qui semble toutafé dépaysant ! J’avais repéré cette sortie puis la chronique de Moka est arrivée, celle de Sabine a confirmé et la tienne finit le travail 🙂
    En tout cas, il n’aura fallu que 5 ans à l’auteur pour s’imposer dans le paysage éditorial. Impressionnant !

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  2. je l’avais noté après la lecture d’autres billets (alors qu’à première vue je ne me serais même pas arrêtée devant, comme quoi…), il est à l’équipement à la biblio, je saute dessus dès qu’il est possible de réserver!

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    1. cette BD est parfaite pour ce mois nordique car on découvre vraiment plein d’aspects de l’Islande! J’ai même envie d’en savoir plus! (Quand j’écoutais Sjon, l’auteur islandais, c’était après avior lu cette BD et je comprenait certaines des choses qu’il évoquait sur son pays grâce à la BD!)

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  3. La couverture me rebute totalement mais ce que tu en dis (et les autres avant toi – tu finis par me convaincre qu’il faut le lire!) me plaît et me touche même… Je note donc !

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  4. Ce que fait Jérémie Moreau avec cet album est très fort pour son jeune âge. Quel talent, quelle maîtrise ! Et je suis ravie de voir que tu as fait partie de celles qui ont dépassé leurs réserves graphiques et m’ont fait confiance ! Je crois que cela en valait la peine !

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  5. La couverture ne m’aurait pas tentée, mais le côté « aventure historique » + Islande, ainsi que vos critiques plus que positives ont fait que je l’ai déjà noté la dernière fois… 😉

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