Bergères guerrières (Tome 1) La Relève : Jonathan Garnier et Amélie Fléchais (Billet avec Bastien)

Cette BD m’a été conseillée par ma libraire et j’ai tout de suite été sous le charme des dessins et le fait que ce soit une histoire où les filles et les femmes ont le pouvoir et qu’un garçon les admire et veuille faire partie de leur camps! Moi qui élève un petit garçon, je trouve ça très intéressant qu’il lise ce genre d’histoires!

Alors, nous sommes dans un lieu indéterminé (mais ça pourrait être l’Irlande ou l’Ecosse) à une époque indéterminée. Cela fait 10 ans que presque tous les hommes (à part les hommes trop âgés ou physiquement diminués) sont partis faire la guerre très loin et personne n’est revenu. Sur place, les femmes ont dû se débrouiller seules et elles ont crée l’Ordre des Bergères Guerrières pour protéger le village.

Molly et ses copines sont en âge de commencer l’entraînement pour devenir des Bergères Guerrières. Elles y vont avec un enthousiasme varié mais elles apprennent les rudiments et découvrent ce que les femmes sont capables de faire. Molly est aussi amie avec Liam, un petit garçon qui rêve de faire partie lui aussi de l’ordre des Bergères Guerrières et qui fait tout pour se faire accepter!

Ensemble, ils vivent des aventures et s’interrogent aussi sur leurs familles et leurs pères qui sont partis depuis si longtemps. Il y a des moments drôles, mignons et aussi assez émouvants. Et les filles et les femmes sont fortes!

Les dessins sont vraiment très bons, les traits ronds mais francs, les motifs et les couleurs qui font que c’est à la fois doux et dynamique. Les animaux sont très amusants et il y a aussi un petit côté fantastique mais très léger. Un très bon mélange qui m’a plu en tant que lectrice adulte mais aussi à Bastien.

Voici l’avis de Bastien (8 ans-CE2) pris sous la dictée sans que je ne change un mot (et sans qu’il ait eu connaissance de mon avis) :

« Tous les hommes sont partis à la guerre et il ne reste plus que des femmes et des enfants au village. Et pour défendre le village, elles ont crée l’ordre des Bergères Guerrières et ça parle d’une apprentie qui s’appelle Molly et qui a 10 ans et avec ses copines Abbie et Erin, elle a envie de devenir une « Bergère Confirmée » et même une « Bergère d’Elite » et ça raconte leurs entraînements.

Liam, c’est un garçon, il veut les suivre dans toutes leurs missions et il veut aussi devenir une Bergère Guerrière mais l’ordre est réservé aux filles.

J’ai bien aimé parce que ça parle de combats et j’aime bien tout ce qui est combat. J’aime bien les dessins, ils sont rigolos surtout le chien de Liam!

Il y a du mystère et du suspens à la fin et dès que je l’ai fini j’ai voulu le tome 2 mais maman a dit que quand il sortirait elle me l’achèterait et c’est un exploit parce que j’ai réussi à obtenir ça sans la supplier! »

Pour info, j’ai lu que la série est prévue en 3 tomes, j’espère (et Bastien aussi, vous l’aurez compris) que le deuxième tome sortira bientôt!

Vous pourrez voir quelques pages en allant ici (cliquez sur le côté droit de la première image!

C’était une « quasi lecture commune » inconsciente avec Petite Noisette!

Tome 2 / Tome 3

    chez Moka 

Everything Everything : Nicola Yoon (lu par Nastassja Girard)

Madeline est une adolescente pas comme les autres. Depuis qu’elle est toute petite, d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle doit rester à la maison sans mettre un pied dehors car elle est malade : elle souffre d’un déficit immunitaire aussi appelé « la maladie de l’enfant-bulle ». Madeline ne vit pas dans une bulle à proprement parler mais dans une maison où tout est aseptisé, où l’air est filtré et où personne n’a le droit de rentrer à part sa mère (médecin) et une infirmière qui s’occupe d’elle depuis toujours et parfois un professeur qui aura été préalablement décontaminé car Madeline suis sa scolarité à domicile. Elle se fait une raison, n’a rien connu d’autre et sait qu’elle doit supporter cette solitude pour survivre. Son seul plaisir c’est la lecture…

Mais tout prend une perspective différente quand de nouveaux voisins s’installent en face et que le fils de la famille commence à l’intriguer… Ils se mettent à échanger par internet et Olly, qui est un ado qui doit faire face à une vie de famille bien compliquée aussi et Madeline deviennent amis puis par une rencontre normalement interdite, tombent amoureux.

C’est ainsi que Madeline réalise qu’elle ne supporte plus sa vie enfermée et qu’elle s’interroge réellement sur sa maladie qui fait de sa vie une prison.

Au début de ma lecture j’avoue que j’ai pensé « Oh la la, une histoire d’amour d’ado impossible totalement improbable… » mais au fil de mon écoute je me suis rendue compte que le côté « improbable » était justement le coeur de l’intrigue et ça devient alors beaucoup plus intéressant! Je ne regrette donc pas du tout d’avoir poursuivie et je recommande ce roman aux lecteurs de 12 ans et plus (filles ou garçons car les deux personnages font que ce n’est pas forcément trop genré même si les filles seront sans doute plus attirées à priori) et aux adultes qui aiment les histoires d’ados pas trop cucul 😉

La version audio est bonne car la lectrice a une voix jeune qui correspond bien à Madeline.

Un film en a été tiré :

Merci à 

Là où vont les fourmis : Plessix et Le Gall

J’ai repéré cette BD chez Noukette (cliquez pour voir son billet) qui m’avait donné envie de lire cet album qui avait vraiment l’air très joli dans son histoire et ses dessins.

Voici le résumé de l’éditeur (en cliquant sur le lien vous pourrez voir des pages de la BD)

« Un conte moral dédié aux enfants qui rêvent et aux grandes personnes qui ont su garder cette faculté.
Où vont-elles, ces processions de fourmis qui sillonnent inlassablement le sable du désert ? Vers quelle mystérieuse destination ? C’est à cela que songe le jeune Saïd, en négligeant de garder le troupeau de son terrible grand-père.
En les suivant un jour, accompagné de la prodigieuse chèvre parlante Zakia, Saïd va triompher des djinns, des sortilèges et des enchantements, découvrir l’amour et finalement trouver un grand-père, un vrai. »

*

Ce n’est pas facile de parler de cette BD car elle est très riche. Il y a les faits : Saïd un petit garçon qui doit garder les chèvres d’un vieux monsieur acariâtre qui dit être son grand-père alors que son rêve c’est de suivre les fourmis pour voir où elles vont et puis il y a le fantastique, le côté conte avec Zakia, la chèvre parlante. Mais il y a aussi de l’aventure quand Saïd, Zakia et Abir, une petite fille rencontrée en cours de route, s’enfuient et suivent les fourmis. Et il y a aussi un aspect un peu philosophique quand, en rencontrant un vieux sage, ils se questionnent sur ce qu’est le bonheur…
Les couleurs et les dessins  sont doux et participent à la tonalité « conte » de cet album.
Bastien aussi l’a lu mais il n’a pas eu envie de faire un billet car il me dit que ce n’est pas facile à raconter et je crois aussi qu’il n’a pas forcément tout compris car il l’a lu seul. Je conseille donc cet album à des jeunes lecteurs d’un peu plus de 8 ans ou des adultes qui ont envie d’imaginaire intelligent.

catégorie « lieu » de la ligne « jeunesse »

Fourmidable : Jo Hoestlandt (Billet avec Bastien)

Voici l’avis de Bastien (8 ans-CE2) pris sous la dictée sans que je ne change un mot (et sans qu’il ait eu connaissance de mon avis) :

Ça parle d’une fourmi qui s’appelle « 68 » parce qu’elle est la 68ème fourmi de la file de travail. Un jour, elle trouve un puceron qui lui demande de lui décrire la nature qu’elle voyait mais 68 ne la regardait jamais car elle devait continuer le travail en suivant les ordres.

Un autre jour, elle regarde un petit peu ce qui l’entoure et elle voit de très belles choses et avec le puceron, elle se pose une question : rester à la fourmilière en sécurité mais en devant suivre les ordres ou partir dans la nature où il y a mille dangers mais être libre?

J’ai bien aimé parce que ça parle d’insectes et de liberté. C’est mon préféré dans les Incorruptibles même si à la fin, j’aurais préféré connaître la suite de l’aventure et là, il faut imaginer.

Et mon avis de maman :

Que dire d’autre? Bastien a très bien résumé ce court roman qui est malgré tout très riche. Il pose vraiment la question de la part de liberté qu’ont les individus quand depuis toujours ils suivent des règles établies sans jamais les remettre en question. On y parle de l’ouverture sur le monde et sur les autres, sur le bonheur d’ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure. La peur de quitter ce que l’on connait est bien présente mais l’idée que réfléchir par soi-même et vivre pour soi est aussi très importante.

Un bon petit roman qui sous des dehors de conte pourrait très bien être adapté à des plus grands pour une réflexion un peu plus poussée.

 sélection CE2-CM1

catégorie « animal » ligne « jeunesse »

Le blog de Nina : Béka et Grégoire Mabire

J’ai repéré cette BD lors d’un précédent Rendez-vous de la BD de la semaine chez Azilis et je me suis tout de suite dit que ça pourrait plaire aux filles de 10 ans de mon entourage. Je l’ai donc offerte à la fille de mon amie Mrs B et elle me l’a ensuite prêté et je l’ai moi-même prêtée à ma nièce de 10 ans. Je peux donc vous dire que cette BD atteint son but : elle a plu à ces deux jeunes filles, elles sont parfaitement dans la tranche d’âge mais je pense que ça peut aussi plaire au collège! Je suis peut-être moins enthousiaste avec mon regard d’adulte mais je peux néanmoins dire que j’ai apprécié les dessins.

Nina vient de déménager à la campagne. Elle quitte Paris et ses meilleurs amis pour suivre ses parents qui veulent profiter plus de la vie hors de la course citadine (même si malheureusement, travailler en free-lance à la maison, même à la campagne, ça ne donne pas plus de temps pour s’occuper d’une jeune fille de 10 ans qui s’ennuie). Pas de chance, la météo est exécrable à son arrivée et la rentrée dans une toute petite école où il n’y a qu’une poignée d’élèves de son âge n’est pas très encourageante. Nina voit la vie en noir et quand elle ouvre son blog c’est tout d’abord pour se plaindre et garder le contact avec ses amis parisiens.

Et puis un jour, Charlotte, une fille de sa classe laisse un message sur le blog et Nina finit par se retrouver avec deux bandes d’amis, les parisiens et ceux de la campagne. Il y a des histoires d’amitié, des histoires d’amour, des considérations sur le fait de grandir, sur les relations avec les parents.

Entre journal intime, blog et BD, cet album est très moderne et plaira sans doute aux jeunes lecteurs, plutôt filles sans doute…

 par Miss M

  chez Mo

catégorie « prénom » de ma ligne Jeunesse

Les vieux fourneaux -Tome 4- La magicienne : Lupano et Cauuet

Aaaah! Le retour des « Vieux fourneaux »! Quelle joie! Ce n’est pas le même coup de coeur que les 3 premiers tomes mais c’est quand même un immense plaisir de les retrouver!

Sophie et Antoine viennent de finir la tournée du spectacle de marionnettes de la jeune femme, « Le Loup en Slip », pendant lequel Antoine a pu s’occuper de sa petite-fille Juliette. Mais au grand dam de ses amis, il n’a pas découvert l’identité du père de la petite!

Ils rentrent au village pour découvrir que tout est bouleversé :  l’entreprise Garan-Servier qui devait agrandir ses locaux et ainsi potentiellement fournir plus d’emplois dans la région, doit arrêter les travaux car un insecte très rare, « la magicienne dentelée », aurait été vu sur le terrain. Les écologistes arrivent en masse et installent une ZAD (tiens, c’est encore plus d’actualité!).

En plus d’une bande hétéroclite de zadistes, un car de « Ni yeux ni maître » et des vieux copains débarquent aussi… Mais leurs intentions sont peut-être moins écolo que celles des autres manifestants… Les Vieux Fourneaux ont un trésor caché qu’ils ne veulent pas perdre avec les travaux d’agrandissement!

Sophie de son côté tombe sous le charme d’un beau jeune homme beau parleur et découvre des choses sur son père et nous en apprend sur le père de Juliette!

Alors, vivement le Tome 5 et le film qui est en préparation avec Pierre Richard et Eddy Mitchell!

Voici mes billets sur les trois premiers tomes :

Les vieux fourneaux -Tome1- Ceux qui restent
Les vieux fourneaux -Tome 2- Bonny and Pierrot 
Les vieux fourneaux -Tome 3- Celui qui part

 (Lu avant de l’offrir à mon frère à Noël 😉

  chez Mo

catégorie « objet » de ma ligne BD

Un avion sans elle : Michel Bussi (lu par François Hatt)

Le 23 décembre 1980, un avion s’est écrasé dans le Jura et tous les passagers sont morts… Enfin, presque tous. Un bébé non identifié a été retrouvé miraculeusement vivant. Mais le problème est de savoir qui est cette petite fille car il y avait deux bébés du même âge (quelques mois seulement) à bord. Est-ce Lyse-Rose de Carville, petite-fille d’un riche industriel de la région parisienne ou Emilie Vitral, petite-fille d’une modeste vendeuse ambulante de frites à Dieppe? Les deux familles revendiquent le lien familial et la justice s’en mêle et décide que la petite fille s’appelle Emilie Vitral…

Mathilde de Carville, la deuxième « grand-mère » n’abandonne pas et fait appelle à Crédule Grand-Duc, un détective privé, elle le paie grassement pour qu’il poursuive l’enquête pour prouver l’identité de la petite fille que tout le monde surnomme Lylie et pour cela, il a 18 ans dernier délais…

Le roman commence en fait la veille des 18 ans de Lylie et donc à la fin de cette enquête. Et alors que Crédule Grand-Duc va jeter l’éponge car il ne peut décidément pas prouver qui est réellement la jeune fille, il a un flash et a la certitude de savoir…

Mais il est retrouvé mort chez lui par la deuxième fille de Carville (une jeune fille très perturbée par la disparition de sa petite soeur et par l’attribution du bébé à la famille Vitral) puis par Marc, le frère de Lylie, qui lui est persuadé qu’elle n’est pas sa soeur mais bien la fille de Carville… Ce qui l’arrangerait puisqu’il est amoureux d’elle… Au même moment, Lylie a disparu, juste après avoir donné à Marc le journal que Crédule Grand-Duc lui  a confié le jour de son anniversaire dans lequel il raconte 18 ans d’enquête et que nous découvrons en même temps que le jeune homme au fil de l’histoire.

Comprenant qu’il y a peut-être un moyen de prouver que Lylie n’est pas sa soeur, Marc fait tout pour terminer l’enquête du détective et retrouver Lylie.

Je vous rassure : à la fin, on sait qui est ce bébé retrouvé 18 ans plus tôt!

J’ai écouté ce roman audio en décembre parce que j’aime bien cet auteur. J’ai bien aimé cette lecture, c’est un roman accrocheur sur le moment, on n’a pas envie de le lâcher mais il faut quand même accepter de fermer les yeux sur certaines grosses ficelles. Pas tant sur l’intrigue… (encore que, une histoire de test ADN et la fin hyper rapide et un peu rocambolesque étaient un peu tirées par les cheveux…) mais sur les personnages qui sont vraiment caricaturaux… Les gentils pauvres et les méchants riches par exemple, et la gentille et parfaite Lylie, la « soeur » folle et hystérique, le « frère » amoureux transi et le détective …

Cela reste pour moi un bon moment de détente, ce n’est pour autant pas mon préféré de Michel Bussi

 par Saxaoul (cliquez pour voir son billet)

 catégorie « transport » de ma ligne audio

Le prix Audiolib 2018

Pour la 6 ème année consécutive, je suis membre du jury du Prix Audiolib, organisé par la maison d’édition.

Je suis bien évidemment ravie, vous vous en doutez! J’adore lire avec les oreilles et j’aime faire des découvertes littéraires! Je ne suis pas toujours d’accord avec le lauréat mais j’ai toujours eu de beaux coups de coeur pendant ces aventures!

Et puis comme les autres années, parmi les autres autres membres du jury il y a pas mal de copines blogueuses, c’est aussi l’occasion d’échanger sur nos lectures et d’organiser des Lectures Communes.

Voici les titres que je vais être amenée à lire avec les oreilles entre janvier et mai :

  •  Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson lu par Antoine Leiris.

  • Bakhita de Véronique Olmi lu par l’auteure.

  • En sacrifice à Moloch de Asa Larsson lu par Odile Cohen.

  • La Ferme du bout du monde de Sarah Vaughan lu par Julie Pouillon.

  • La Tresse de Laetitia Colombani lu par l’auteure, Rebecca Marder et Estelle Vincent.

  • La Vie secrète des arbres de par Peter Wohlleben lu par Thibault de Montalembert.

  • Le Jour d’avant de Sorj Chalandon lu par Stéphane Boucher. 

  • Ma reine de Jean-Baptiste Andrea lu par Guillaume Jacquemont.

  • Quand sort la recluse de Fred Vargas lu par Thierry Janssen.

  • Underground Railroad de Colson Whitehead lu par Aïssa Maïga.

Voici mes premières impressions avant de commencer les écoutes :

J’ai déjà lu « Arrête avec tes mensonges » de Philippe Besson très bien lu par Antoine Leiris.  Je comptais en parler en janvier mais du coup comme mon billet n’est pas encore écrit, je le reporterai à mars!

En version papier, j’ai déjà lu et beaucoup aimé et « Le Jour d’avant » de Sorj Chalandon et « Underground Railroad » de Colson Whitehead j’aurai donc plaisir à les écouter (en entier ou en partie, selon le temps disponible!) car les textes m’ont beaucoup plu.

J’ai dans ma PAL liseuse « La Ferme du bout du monde de Sarah Vaughan » et « La Tresse » de Laetitia Colombani, et dans ma PAE (pile à écouter), j’ai « Quand sort la recluse » de Fred Vargas lu par Thierry Janssen : je suis donc très contente de les découvrir en audio vu que j’avais envie de les lire!

J’avais repéré « Bakhita » de Véronique Olmi sur la blogo car il est très apprécié (c’est même le lauréat du Grand Prix des Blogueurs Littéraires). J’étais aussi très tentée par « Ma reine » de Jean-Baptiste Andrea (J’ai d’ailleurs failli rencontrer l’auteur dans ma librairie mais j’avais une réunion au collège ce soir là!)

Quant à « En sacrifice à Moloch » de Asa Larsson et « La Vie secrète des arbres » de par Peter Wohlleben je n’en ai jamais entendu parler avant! La seule chose que je peux dire c’est que le dernier est lu par Thibault de Montalembert qui est un lecteur que j’aime beaucoup!

 

Comptez sur moi pour vous reparler de ces livres audio au fur et à mesure!

La vérité sort de la bouche de Bastien

 Bastien a 8 ans et 3 mois… Voici ses petites phrases et ses bons mots volontaires ou involontaires!
  • «Il est où papa?
    -Au travail.
    Il travaille même le mercredi?
    -Oui, parfois.
    Pauvre papa!»

 

  • Sa marraine lui dit qu’elle a été à la Martinique cet été et Bastien lui coupe la parole :
    «La Martinique? Vous avez pas vu un garçon qui s’appelle Noah C, c’est un garçon de ma classe qui est allé à la Martinique aussi!»

 

  • Bastien voit que je prends d’anciens pantalons à lui pour son cousin plus jeune.
    «Mes pantalons, ils vont être trop grands pour lui!
    -Mais non, ce sont des pantalons trop petits pour toi!
    Ah oui! 
    -Ben oui Bastien, les pantalons à ta taille, tu les portes, on ne les donne pas!»

 

  • Il a eu un livre de cuisine pour enfant à Noël, et il nous fait une recette classée 3 étoiles de difficulté : «Cette recette, c’est une difficilité 3!»

 

  • Nous lisons ensemble un livre sur le racisme : « Heureusement pour A (son copain métis) que notre ville n’est pas affectée par le racisme!« 

 

  • Suite de la lecture du livre sur le racisme et il me dit : «Imagine qu’un de mes amis dise des insultes racistes et ben moi, je serais obligé de ne plus être ami avec lui, parce que d’abord je suis contre le racisme mais en plus, si imagine je reste ami avec lui, ben je risquerais de commencer à penser comme lui et ça, je voudrais pas!»

 

  • Nous allons chez mes parents manger la galette des rois. Je dis que je vais me faire ma propre galette des rois sans beurre :
    «Je vais faire une petite galette des rois une personne!
    Plutôt DEUX personnes, si tu veux en reprendre! Moi, j’en reprendrai sans doute une part!»

 

  • Il mange des petits biscuits qui s’appellent « Petits carrés aux amandes » mais s’écrit en les voyant : « Mais, ils se sont trompés! Ils sont pas carrés, ils sont rectangles! » (c’est vrai!)

 

  • Il lit la bouteille de Salvetat : «A consommer de préférence à l’ombre d’un pin» :
    «Ah mais il faut faire attention aux chenilles processionnaires sous les pins! C’est très dangereux! Surtout pour les animaux parce que c’est très urticant. Dans un zoo, il y a même un ours qui a dû avoir un plâtre à la patte tellement il a été urtiqué!»

 

  • «Nous, à l’école,on n’utilise plus le mot «ami», ni «copain», on dit «pote». «Ami», c’est comme si c’était un mot de l’ancien temps, qui  n’existe plus!»

 

  • Hier il a eu sa première gastro et a vomi toute la nuit (première fois en plus de 8 ans, j’avoue que si j’ai souffert de cette nuit, je m’estime heureuse!) : « Je vais pas mourir, hein maman, t’es sure?« 
 

Sans feu ni lieu : Fred Vargas (lu par Philippe Allard)

Le roman commence avec Clément Vauquer qui part à la recherche de Marthe, ancienne prostituée, la seule personne qu’il connaissent à Paris et à qui il peut confier son inquiétude : deux femmes ont été assassinées et tout porte à croire que c’est lui qui les a tuées! Mais Clément dit ne pas l’avoir fait et Marthe qui l’a pratiquement élevé quand il était petit le croit. Et elle fait appel à Louis Kehlweiler pour qu’il mène l’enquête.

Très vite Louis Kehlweiler, dit « l’allemand », réalise que Clément a été choisi pour passer pour un tueur car le jeune homme est stupide, quasiment attardé et il a tout simplement obéi à des consignes par téléphone sans se douter qu’on le manipulait et il est en fait aussi une victime… Mais pourquoi?

Kehlweiler va creuser le passé de Clément et chercher qui pourrait vouloir lui nuire…

Ce roman de Fred Vargas n’est pas un roman avec Adamsberg mais avec les « Evangélistes » (Marc, Lucien pour Luc et Mathias pour Mathieu). Les « évangélistes » sont des spécialistes dans des périodes historiques pointues, des universitaires un peu hors du commun. Ils vivent tout ensemble et avec l’enquêteur bougon, ils vont chercher et trouver la solution!

Un très bon polar!

 Chez Sylire

 par Sylire (cliquez pour voir son billet)

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