Pour la petite histoire, j’ai trouvé ce roman dans une « cabane à livres » au bord de la mer et je l’ai pris car j’avais lu beaucoup de bien de cet auteur sur la blogosphère. Je le connaissais aussi par ailleurs pour sa page facebook de médecin humaniste « Alors voilà« .

Malheureusement, je ne peux pas dire que cela ait été une rencontre très positive avec moi car je n’ai pas accroché et si je l’ai lu jusqu’au bout (mais en accéléré à la fin), c’est uniquement parce que c’était une lecture commune avec Manika et que la dernière fois qu’on en avait programmé une j’avais déjà abandonné le livre : je ne voulais pas lui faire faux bond deux fois!

Voici le résumé de l’éditeur : « C’est l’histoire de Jo’, jeune interne en pédiatrie à la personnalité fantasque, à qui tout sourit.
C’est l’histoire de No’, un petit garçon de sept ans attachant et joueur, qui est atteint d’un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas plus souvent le voir à l’hôpital.
C’est l’histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l’autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils.
Un matin, dans la chambre de l’enfant, survient un drame qui lie à jamais le destin de ces trois êtres.
Jo’ devra tout quitter pour partir sur les traces de Maria et percer ses mystères.  
Inspiré par le choc ressenti lors de la disparition de l’un de ses jeunes patients, l’auteur livre une quête initiatique et poétique, semée de recoins obscurs qui s’illuminent. Un magnifique troisième roman, porté par des personnages profondément humains. »

Pour tout dire, j’ai trouvé cette histoire un peu mièvre et confuse. Était-ce censé être drôle et cocasse, décalé ou émouvant et profond. Était-ce une aventure ou une quête intérieure?

Je n’ai pas aimé la construction qui passe de « l’avant » la mort de l’enfant à « l’après », j’ai trouvé que ce procédé au lieu de donner du rythme cassait la dynamique de la lecture et cela m’a paru très artificiel.

Je sais que ce roman a beaucoup plu et je suis à contre courant mais je ne me suis pas du tout attachée aux personnages que j’ai trouvé survolés et je n’ai particulièrement pas adhéré au personnage du fantôme.

Et puis j’ai trouvé le style un peu « facile » comme si l’auteur se regardait écrire, plaçant ici et là des phrases qui ressemble un peu à des maximes pleines de bon sens, des « bonnes phrases » qui vont faire mouche…

Bref, je suis passée à côté mais si vous avez envie de le lire, n’hésitez pas car je ne suis sans doute pas représentative des lecteurs, il suffit d’aller faire un tour sur Babelio pour s’en rendre compte 😉

Si vous avez aimé, n’hésitez pas à le dire en commentaire mais si vous n’avez pas trop aimé, dites le moi aussi que je me sente moins seule! De mon côté, pour donner une seconde chance à ce roman « voyageur », je l’ai donné à Lasardine lors de notre rencontre pour qu’elle se fasse son idée!

 chez Antigone

 avec Manika : allons voir son avis!

catégorie « art » de ma ligne générale

8 commentaires sur « La ballade de l’enfant gris : Baptiste Beaulieu »

  1. et bin tu peux ne pas aimer meme si cela a ete un succes (j’avoue que cela m’arrive souvent..lol)…en tout cas, cela risque de ne pas me plaire…;)

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  2. J’ai bien aimé mais il est écrit dans un style « facile » indéniable. Cependant, et même si j’étais pleine d’à priori, j’ai été touchée par ce roman, et par la quête intérieure du personnage principal. Je l’ai prêté à une collègue qui est venue me dire qu’elle l’avait adoré des larmes aux yeux… 😉 Je pense qu’il ne peux pas plaire à tout le monde, effectivement, et ce n’est pas grave… l’auteur a déjà beaucoup de succès ! On en discutera samedi si tu veux !!

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  3. Je suis passée totalement à côté au point de ne pas pouvoir le finir ! J’ai trouvé certains passages très brouillons et d’autres très donneurs de leçon. Il a, à mes yeux, cédé à la facilité aussi bien dans l’histoire que dans l’écriture.

    Ceci dit, ce n’est pas une surprise. J’ai souvent du mal avec ses prises de position sur les réseaux sociaux.

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