Nicolas Kolt, de son vrai nom Nicolas Duhamel, est un jeune auteur qui a eu un succès fou avec son premier roman. Le livre est traduit dans le monde entier et il a été adapté avec tout autant de succès à Hollywood. Le succès a été fulgurant et pendant les 3 dernières années, il a passé plus de temps à voyager autour du monde pour « vendre » son roman, qu’à se remettre à l’écriture de son deuxième roman.

C’est à l’occasion d’un weekend dans un hôtel de luxe sur la côte italienne que l’on fait connaissance du jeune homme avec sa petite amie, la très jeune Malvina. Il a très bien pris goût à ce luxe et c’est d’ailleurs ce qui l’a coupé de ses vrais amis, de son ex-femme et même de sa famille car le succès lui a tourné la tête.

Le roman de Nicolas est une adaptation de sa vraie histoire personnelle. En effet, comme son personnage principal, il a découvert que son père avait une autre identité que celle qu’il avait toujours connue et il a fait des recherches sur ses origines. Il y a un retour sur l’histoire de sa famille, sa découverte de ce passé différent et de ce que cela a entraîné dans sa vie personnelle, dans ses souvenirs d’enfance. Et c’est aussi l’occasion de revenir sur l’écriture de son roman, sur sa sortie et sur sa montée dans le monde littéraire international.

Mais ce weekend correspond aussi à une remise en question du jeune homme qui commence juste à admettre qu’il n’arrive plus à écrire, qu’il fait semblant depuis des mois mais qu’il n’a plus rien à dire… Cela correspond à des remarques de son entourage qui lui renvoient un miroir très négatif de sa nouvelle personnalité et une lassitude face à la vie qu’il mène, des relations fausses entre lui et ses fans… Il commence à réaliser qu’il ne se reconnait pas non plus.

Il y a toute une réflexion sur l’écriture, sur la place des écrivains, la page blanche, l’édition et c’est ce que j’ai préféré dans ce roman. J’ai aussi aimé le fait que le roman dans le roman évoque un secret de famille, mais je dois avouer que je m’attendais à ce que cet aspect soit plus développé.

J’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir (d’autant que j’avais abandonné deux autres romans juste avant) mais avec du recul, je crois que j’en attendais un peu plus. Mais cela ne m’empêche pas de vous le conseiller!

De l’auteur j’avais déjà lu et aimé « Boomerang »

 chez Antigone

 ma maman

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  

3ème ligne « Lieu »

15 commentaires sur « A l’encre russe : Tatiana de Rosnay »

  1. Je n’aime pas quand il y a trop de bons sentiments dans ses romans, c’est ce qui m’avait déplu dans les deux autres que j’avais lus d’elle mais je ne l’ai pas retrouvé ici donc ce roman m’a plu, malgré des défauts.

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  2. Tu me donnes envie de le lire. J’aime beaucoup l’écriture de Tatiana de Rosnay (tu as pu le lire!)
    Cette histoire me rappelle, un peu, la BD Cadavre exquis de Pénélope Bagieu.

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