Le jardin de minuit : Edith

Cette BD est « librement adapté(e) du roman de Philippa Pearce », c’est à dire une adaptation du roman jeunesse anglais « Tom et le jardin de minuit » de Philippa Pearce publié en 1958 qui est devenu un classique adapté sous diverses formes mais que je ne connaissais pas du tout!

En Angleterre, Tom est obligé de passer ses vacances chez son oncle et sa tante, à contre coeur, car son frère a la rougeole et il ne peut pas rester avec lui. Ils habitent un rez de chaussée dans un immeuble en ville et comme Tom est en quarantaine à cause de la rougeole de son frère Peter, n’a pas le droit de sortir et il s’ennuie… Son oncle et sa tante sont gentils mais ce sont les années 50 et il n’y  a pas grand chose à faire dans cette maison.

La seule chose qui sort de l’ordinaire (et qui agace beaucoup son oncle), c’est l’horloge de la vieille dame du premier étage, la propriétaire, qui sonne une 13ème heure après minuit…

Une nuit, justement, Tom n’arrivait pas à dormir et en voulant prendre l’air dans la cour de l’immeuble, il découvre un immense jardin, verdoyant et ensoleillé… Il le visite et pourtant le lendemain, il se rend compte que sa tante et son oncle n’ont aucune idée de l’existence de ce jardin…

Chaque soir, Tom va dans ce jardin. Il y croise des gens qui ne le voient pas, il est devenu invisible et presque immatériel. Tom n’est pas invisible pour tout le monde. Une petite fille, Hatty, qui semble vivre à l’époque victorienne, elle, le voit. Ils s’entendent bien et pourtant, à chaque fois que Tom va dans le jardin, Hatty semble ne pas suivre le même déroulement du temps que lui…

Cette BD est vraiment charmante pour une histoire mystérieuse qui m’a un peu fait penser à « Le temps n’est rien » de Audrey Niffenegger et aussi « Ces jours qui disparaissent » de Timothé Le Boucher car il y est question de mondes parallèles avec un temps qui s’écoule différemment selon les personnes et les lieux. Une belle histoire d’amitié entre rêve et réalité. C’est aussi un portait de l’Angleterre des années 50 et l’Angleterre du 19ème siècle.

J’ai aimé les dessins qui donnent vraiment vie aux émotions ressenties par les personnages. Une très bonne découverte.

 chez Lou et Cryssilda

Balade à Oxford, Eton et aux studios Harry Potter (Hogwarts!) en photos

Aujourd’hui, je vous propose un petit voyage en photos en Angleterre. En mars dernier, j’ai accompagné un petit groupe d’élèves de 4ème et 3ème d’Option Europe à Oxford, Eton et aux Studios Harry Potter. Un beau voyage sur la thématique « Harry Potter » car Oxford et Eton ont pas mal de points communs avec Hogwarts (cela a d’ailleurs été le thème d’un travail de mes 3ème Europe).

Oxford

Christchurch à Oxford

Eton (la ville et  l’école privée très select à côté de Windsor)

Harry Potter Studios (ou Hogwarts!)

La petite librairie des gens heureux : Veronica Henry

A Peasebrook, un petit village des Cotswolds en Angleterre, Emilia vient d’accompagner son père dans ses derniers instants. C’était un père célibataire qui avait élevé sa fille tout seul dans sa librairie « Nightingale Books » qu’il avait créé et qui était au coeur du village. Emilia reprend les rênes de la boutique mais si cela lui semble une évidence vis à vis de son père, elle s’aperçoit vite que ce dernier n’avait pas été très rigoureux concernant ses finances et que cette aventure va se révéler plus compliquée que prévue.

Des personnages gravitent autour d’Emilie et de la librairie : un promoteur immobilier aux dents longues qui veut à tout prix racheter la librairie et qui engage Jackson, son homme de main pour persuader Emilie de vendre. Sarah, la propriétaire du manoir, notable du village dont la fille Alice est sur le point de se marier, Dillon le jardinier, Thomassina la prof de cuisine hyper timide, Béa la jeune mère qui a quitté Londres avec son mari pour une vie meilleure, June une femme plus âgée qui donne un coup de main à la boutique, l’ami musicien…

Chacun a ses failles, ses secrets, ses désirs cachés et les problèmes qui surviennent finissent par se retrouver entremêlés autour de la librairie plus ou moins directement… que ce soit parce qu’ils sont liés à Julius le père d’Emilie, soit parce qu’ils aiment les livres ou justement parce qu’ils ne les aiment pas…  Le titre anglais de ce roman est « How to find love in a Bookshop » (« Comme trouver l’amour dans une librairie ») et je le trouve plus approprié car au fond dans cette histoire les gens ne sont pas vraiment heureux à priori mais la librairie va servir de liant et les personnages vont trouver l’amour au fil de l’histoire.

C’est un roman « feel good », un peu bateau sans doute, avec des méchants, des gens qui auraient pu être méchants mais qui ne le sont pas tant que ça et des gentils discrets qui se révèlent… J’ai beaucoup pensé à Maeve Binchy que j’ai beaucoup aimé à une époque. C’est un roman facile à lire avec des bons sentiments, mais ça fait du bien parfois.

D’autant que le vrai plus de ce roman c’est qu’il se passe au milieu d’une librairie qu’on aurait vraiment envie de visiter! Et il y a régulièrement des listes de livres sur une même thématique correspondant à certains personnages et c’est vraiment sympa aussi.

Je vous recommande cette lecture quand vous avez envie d’une lecture un peu doudou, sans prise de tête, axée sur les livres.

  chez Lou et Cryssilda

2ème ligne de la catégorie « mot positif »

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  

Ragdoll : Daniel Cole (lu par Damien Ferrette)

C’est curieux, parfois on lit un livre et pendant la lecture on l’apprécie et puis quelques temps plus tard, le souvenir est assez flou et on se souvient plus des défauts que des bons côtés… c’est ce qui m’arrive avec ce roman. J’ai passé un bon moment sur le coup mais j’ai du mal à vous en parler… D’une part parce que j’ai l’impression d’avoir oublié beaucoup de choses, d’autre part parce que tout d’un coup, l’histoire me semble vraiment fouillis et enfin parce que je me rends compte que je ne suis pas sure d’avoir tout compris 😉 Bref… je ne vous donne sans doute pas envie de poursuivre la lecture de ce billet et pourtant, je répète : pendant la lecture j’ai passé un bon moment 😉

L’histoire est celle de « Wolf » Fawkes un inspecteur de police à Londres, qui a eu des ennuis quelques temps auparavant quand il était en charge d’une enquête sur un serial killer qui brûlait ses victimes…

Un corps, constitué de parties du corps de six victimes recousues ensemble, a été découvert par la police dans un appartement tout près du logement de « Wolf ». Un point intrigue l’inspecteur : la main de la victime pointe justement vers la fenêtre de son appartement, il se sent donc visé.

L’ex-femme de Wolf est une journaliste sur une chaîne d’infos à sensations et elle a reçu des photos du cadavre et une liste de 6 futures victimes ainsi que les dates de leur mort… Le dernier nom étant Wolf…

C’est alors une course poursuite avec le temps, tout d’abord pour protéger les victimes potentielles mais aussi pour découvrir à qui appartiennent les parties du cadavre que les journalistes et les policiers appellent « Ragdoll » (la poupée de chiffon).

Wolf est aidé de l’inspectrice Baxter, qui l’a connu au moment où il était responsable de l’enquête sur le « tueur crématiste », elle sait donc à quel point il a été fragilisé par cette affaire et cherche à le protéger autant que lui cherche à cacher ses failles à elle.

Les enquêtes du passé et du présent sont liées, on va vite s’en rendre compte. Il y a une place très importante de la presse d’infos trash et un vrai mystère sur la capacité du tueur à frapper de façon spectaculaire sans jamais se faire prendre. On est vraiment surpris à chaque fois (quoi que… à force d’être surpris, on l’est un peu moins, non?)

Et puis, il y a toute partie que j’ai trouvé obscure et qui a son importance concernant le dénouement (en eau de boudin, au passage… Il faut savoir qu’il y a une suite : « L’appât »)… J’ai vraiment trouvé que la résolution de l’enquête, le fond même de tout cela était tiré par les cheveux (ou alors pas assez clair pour moi).

Comme vous pouvez le constater, c’est un avis en demie-teinte. Je serais vraiment intéressée par d’autres avis, n’hésitez pas à me donner le vôtre!

  chez Lou et Cryssilda

3ème ligne « animal » (= Race de chat) pour le 

Je te vois : Clare Mackintosh (lu par Marcha Van Boven)

Zoé Walker, passe beaucoup de temps le matin et le soir dans les transports en commun entre sa banlieue de Londres et son travail. Un jour, en feuilletant les petites annonces dans un journal, elle croit se reconnaître dans une photo pour une petite annonce d’un site de rencontres. Elle se reconnaît mais cela ne peut pas être elle… Ses deux enfants, de jeunes adultes qui vivent toujours avec elle, et son compagnon Simon ne semblent pas prendre cette ressemble très au sérieux.

Quelques temps plus tard, Zoé commence à paniquer quand elle reconnait une victime d’un meurtre qu’elle avait également déjà vue dans une autre petite annonce pour le même site de rencontres. Elle contacte alors la police pour leur parler de ce lien. Kelly Swift, une policière, la prend au sérieux et va essayer de trouver le lien entre ces différentes affaires.

Au-delà de l’enquête, ce thriller est surtout un roman social dans lequel on découvre une Angleterre quotidienne de la banlieue de Londres. J’ai parfaitement visualisé les lieux, j’imaginais vraiment une série policière et sociétale comme les anglais savent si bien les faire!

Les personnages qui gravitent autour de Zoé ont chacun leur histoire personnelle : Simon, son nouveau compagnon, journaliste, son fils, jeune homme qui commence juste à travailler, sa fille jeune femme aspirante actrice un peu futile qui vient de tomber amoureuse d’un metteur en scène, son ex mari chauffeur de taxi, son amie, restauratrice qui a deux cafétérias. Mais il y a aussi la policière dont la soeur jumelle a subi un viol quand elle était étudiante et qui semble avoir plus de mal à s’en remettre que la victime.

Et puis, il y a des intermèdes qui sont la voix de la personne responsable du site internet qui explique par bribes son fonctionnement tout en faisant comprendre que toutes les femmes sont potentiellement vues et suivies : « Je te vois »…

J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a bien emporté même si avec du recul, il y  a sans doute quelques facilités. Mais ça a été une lecture très agréable, pleine de rebondissements.

Je vous la recommande si vous aimez les thrillers ancrés dans le quotidien mais peut-être pas si vous prenez le métro tous les jours dans une grande ville 😉

 avec Sylire (Cliquez pour lire son avis)

  chez Lou et Cryssilda

Merci à 

Summer berries crumble pie (Tarte crumble aux fruits rouges)

Ingrédients :

Pour la tarte : 

  • 1 pâte feuilletée
  • 450g de fruits rouges (frais ou congelés)
  • 65 g de maïzena
  • 1 c à café de citron
Pour le crumble :
  • 85 g de beurre (ou margarine vegan pour une version sans lactose) à temperature ambiante (pas sorti du frigo et pas fondu)
  • 100 g de sucre roux
  • 65 g de farine
  • 65 g de poudre d’amande
  • une pincée de sel

Préparation :

  • Préchauffer le four TH 5
  • Placer la pâte dans le plat et précuire 15 mn
  • Dans un bol, mélanger les fruits rouges (vous pouvez les laisser congelés), le sucre, la maïzena et le jus de citron.
  • Répartissez les fruits dans la pâte précuite
  • Dans un bol mélanger le beurre en morceaux, le sucre roux, la farine, la poudre d’amande et le sel avec les doigts ou une fourchette pour en faire une pâte friable et grumeleuse (une pâte à crumble quoi ;-))
  • Répartir la pâte à crumble sur les fruits.
  • Laisser cuire 25-30 mn (jusqu’à ce que le crumble soit doré.
  • Laisser tiédir un peu avant de servir.

 Les gourmandises en cuisine chez Syl

chez Lou et Cryssilda

Yorkshire puddings (pour un vrai Sunday Roast)

Le « Sunday Roast » c’est LE repas familial du dimanche en Angleterre. Le Sunday roast idéal se compose d’une viande rôtie, accompagnée de deux types de légumes -les anglais adorent leurs « meat and two veg » (de la viande et deux légumes)… (Au passage pour l’anecdote linguistique, l’expression « meat and two veg » est aussi l’équivalent de notre expression imagée française « les bijoux de famille » 😉 ) Pour un Sunday roast, il y a donc souvent des pommes de terre rôties (« roast potatoes »), des haricots verts et des carottes et des Yorkshire puddings, qui sont des petits « soufflés/flans » indéfinissables, le tout baigné dans de la sauce appelée « gravy » qui est une sauce brune de jus de viande que la majorité des anglais font à partir d’une poudre appelée « Bisto » (en France, on peut utiliser un fond de viande en poudre) 😉 Personnellement cela me rappelle le « Sunday roast » de ma grand-mère et de ma maman toutes les deux Britanniques!

Ingrédients pour 6 Yorkshire puddings :

  • moules à muffins (il existe en Angleterre des moules à Yorkshire pudding, ma grand-mère en avait mais on ne les a pas gardés)
  • 100g de farine
  • 2 oeufs
  • 200ml de lait (de soja pour une version sans lactose)
  • 1 cuillère à café d’huile par moule à muffin

Préparation :

  • Préchauffer le four Th 6-7
  • Dans un bol, verser la farine.
  • Faire un puits dans la farine et verser les oeufs.
  • Mélanger
  • Ajouter progressivement le lait jusqu’à ce que le mélange soit fluide
  • Laisser reposer entre 20 mn et une heure.
  • Mettre une cuillère à café d’huile dans chaque moule à muffin et mettre au four 5 mn (l’huile doit être très chaude au moment de verser la pâte.)
  • Verser la pâte dans les moules
  • Remettre à cuire 20-25 mn
  • 5 mn avant la fin, ouvrir la porte du four pour laisser échapper la vapeur.
  • Servir avec une viande, des légumes et de la « gravy », vous aurez alors le parfait « Sunday roast »!

 Les gourmandises en cuisine chez Syl

chez Lou et Cryssilda

The tidal zone (Après la fin) : Sarah Moss

Adam est père au foyer -officiellement, il est universitaire qui est sensé aussi écrire un livre sur la reconstruction de la cathédrale de Coventry. Mais il est surtout celui qui s’occupe de tout dans la maison et pour ses deux filles, Miriam, 15 ans et Rose qui est en primaire, pendant que sa femme, Emma, passe des journées extrêmement longues à travailler en tant que médecin généraliste.

Un jour, la routine de leur vie est chamboulée quand pour une raison inconnue et mystérieuse Miriam a arrêté de respirer et son coeur s’est arrêté avant d’être sauvée juste à temps… Elle va passer de longues journées à l’hôpital pour essayer d’éclaircir ce qui s’est passé dans son corps.

Mais cet événement ouvre les portes de l’angoisse des parents et plus particulièrement de Adam qui est le personnage au centre du roman. C’est une réelle rupture dans ses certitudes, il a maintenant toujours peur pour sa fille, pour ses filles et pourtant la vie doit continuer.

Cette période ouvre aussi un questionnement sur sa vie de couple, sur les ressentiments qu’il éprouve envers sa femme. Ici, les rôles sont inversés et c’est l’homme qui a le rôle du quotidien et la femme qui se perd dans le monde professionnel. D’autant plus qu’étant médecin et n’ayant pas de réponse concernant la santé de leur fille, elle ne se sent pas particulièrement utile.

Il y a aussi des retours sur le père d’Adam qui était un hippie pur produit des années 60 auprès duquel il a vécu une enfance dans une communauté sur la côte sauvage anglaise. Il y a aussi des passages entiers sur le travail de recherche d’Adam la cathédrale de Coventry après le bombardement de la deuxième guerre mondiale. Et si ces passages semblent peut-être détachés de l’histoire de base, il y a malgré tout un lien dans l’idée de se définir, de se reconstruire, de trouver sa place dans le monde à plusieurs niveaux.

Le titre anglais « The tidal zone » signifie zone de marée et cela correspond bien à mon avis à ce roman.

J’ai beaucoup aimé cette histoire qui raconte une tranche de vie d’une famille pas tout à fait ordinaire qui essaie de vivre le plus normalement possible malgré des changements.

C’est très bien écrit avec des personnages vraiment réalistes et auxquels on peut s’identifier. Je les ai trouvés tous touchants à leur manière. Je vous recommande ce roman.

 chez Antigone

  chez Lou et Cryssilda

pour ma 2ème ligne « passage du temps »

Opération Copperhead : Jean Harambat

La bande dessinée commence quand les comédiens David Niven et Peter Ustinov se retrouvent sur le tournage de « Mort sur le Nil » en 1977 (excellent film d’ailleurs 😉 )  et qu’ils se remémorent leurs souvenirs de guerre.

En effet, en 1943, les deux hommes étaient tous les deux dans l’armée anglaise. Ils travaillaient tous les deux au service cinématographique de l’armé et Niven était la star d’un film de propagande pour valoriser l’armée Britannique. Ils sont approchés par Winston Churchill pour participer à une opération de contre-espionnage. Il s’agit de trouver un sosie du général Montgomery, le général des forces alliées, afin de le montrer dans des situations qui permettraient de faire croire à Hitler que le débarquement aurait lieu dans le Sud de la France.

Ils découvrent un soldat appelé Meyrick Edward Clifton James qui ressemble beaucoup à Montgomery et qui s’amuse déjà à l’imiter et ils vont le façonner et faire en sorte qu’il devienne son double.

Pendant cette opération, David Niven tombe sous le charme d’une belle et mystérieuse femme fatale qui chante dans un cabaret et ils doivent également passer leur temps à cadrer la doublure de Monty car il tombe régulièrement dans l’alcool.

Cette BD est vraiment loufoque et amusante tout en montrant bien Londres pendant la guerre, avec le flegme Britannique qui fait que la vie continue pour les anglais malgré la guerre. Et au-delà de la guerre c’est aussi le portrait d’une époque et du monde du cinéma.

En avant propos, l’auteur annonce que « tout n’est pas entièrement vrai, mais tout n’est pas entièrement faux. » Mais l’opération « Copperhead » avec ce sosie de Montgomery elle a bien existé!

Les dessins rendent très bien l’époque avec un petit côté retro qui est parfait!

Voici un article très intéressant sur la BD.

  chez Lou et Cryssilda

  chez Stephie

La vérité sort de la bouche de Bastien

 Bastien a 8 ans et 8 mois… Voici ses petites phrases et ses bons mots volontaires ou involontaires!
  • «On mange ENCORE des asperges!
    -Mais tu aimes ça…
    Non, je déteste! J’aime que les pointes et je sais pas combien de fois on en a mangé depuis ces jours-ci…» (Enfant martyre aux parents qui essaient de suivre les saisons… quelque chose me dit qu’il ne se plaindrait pas autant si c’était des frites!)

 

  • Notre nouvelle piscine est équipée d’un grand toboggan. Les copains de Bastien qui sont dans l’autre classe de CE2 prennent les cours de piscine en ce moment et Bastien nous explique qu’ils n’ont pas le droit de faire du toboggan :
    «Je trouve ça IN-AD-MI-SSIBLE qu’il y ait une piscine équipée d’une super attraction et que les élèves n’aient pas le droit d’en faire

 

  • Je demande à Bastien de prendre son gilet avant de sortir, il me répond qu’il ne sait pas où il est alors qu’il l’a déjà descendu … : «Tu as déjà descendu ton gilet. Tu ne t’en souviens pas?!
    Ben, c’est parce que c’est pas mon genre de faire ce qu’il faut faire! »

 

  • « Quand j’ai entendu mon nom pour la médaille de karaté, j’avais très envie de sourire mais j’ai réussi à me retenir parce que je voulais pas que ça fasse vantard.« 

 

  • On passe devant une maison moderne, toute en cubes et peinte en camaïeu de gris : « Cette maison, je la trouve moche : trop de polygones et les couleurs sont mornes.« 

 

  • « Toi, maman tu m’as transmis que j’aime lire et la myopie et papa, il m’a transmis que je suis un garçon et que j’aime la technologie!« 

 

Première médaille au karaté

Passage de grade réussi : nouvelle ceinture : Blanche 2 lignes jaunes 😉