J’ai repéré ce livre dans une émission des Bibliomaniacs et soyons clair je n’aurais jamais lu cette histoire sans elles car les récits de voyages, qui plus est les récits de randonnées dans la nature sauvage, ne m’attirent pas du tout 😉 Mais je me suis laissée tenter et je l’ai acheté en Angleterre presque aussitôt (bon, après je l’ai laissé un peu traîner dans ma PAL, heureusement que le mois américain m’a motivée à le sortir 😉
A la quarantaine, Bill Bryson décide de marcher l’Appalachian Trail, un long parcours de randonnée qui traverse montagnes, forêts, parcs naturel sur 3 500 kilomètres, du Maine à la Géorgie. On commence par le suivre dans ses achats de matériel technique et dans ses lectures concernant la faune sauvage qu’il pourra croiser… (Ces passages sont hilarants!) Appréhendant de se retrouver seul dans la nature vraiment sauvage (surtout que dans les parcs américains il y a des ours…), il demande à tous ses contacts si quelqu’un veut l’accompagner et la seule personne qui lui répond est son copain d’enfance Stephen Katz avec qui il avait aussi randonné en Angleterre quand ils étaient étudiants.
Ils ne s’étaient pas vu depuis des années et le Stephen Katz qui débarque chez Bill très gourmand, pas très affûté et pas très courageux, ce qui n’est pas très engageant. Et pourtant, ils vont marcher, doucement et longtemps. Ils vont se rapprocher, faire des rencontres avec divers types de randonneurs (et c’est encore l’occasion de passages très drôles) et d’animaux.
Bien entendu, même si c’est souvent humoristique, ce n’est pas que cela et Bill Bryson va en profiter pour parler de l’histoire de l’Appalachian Trail et la faune et la flore et il va au passage égratigner l’organisation des parcs naturels américains ainsi que la société de consommation.
C’est un récit instructif et très humain et souvent très drôle (au début, je riais même à voix haute!). Bon, n’étant pas à priori une grande adepte des récits, je me suis un peu lassée sur la fin (quand Bill Bryson randonne seul sans Katz, qui est un personnage truculent!) mais c’est malgré tout un excellent livre que je conseille particulièrement aux amateurs de randonnées et de grands espaces!
Je pense que je lirai peut-être un jour le livre qu’il a écrit après être revenu vivre aux Etats-Unis après avoir passé 20 ans en Grande Bretagne, car je pense que son regard doit être très intéressant (et critique!) « American rigolos : Chroniques d’un grand pays ».
Un film a été tiré de « Promenons dans les bois » par (et avec) Robert Redford qui avait adoré et beaucoup ri en lisant le livre 😉
Oh oui, faut lire ses autres livres!!!
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je pense que je tenterai à nouveau oui 😉
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Et bin quand meme…cela attire didonc…et bon festival…;)
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je n’aurais pas envie de faire ses randos un peu extrêmes mais le livre fait voyager! merci 😉
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oui voyager par lecture interposee…lol
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Je vais essayer de trouver le film pour commencer ….merci de l’info
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Il a l’air drôle 😉
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Très drôle, c’est vrai ! Il faut Bill Bryson pour faire passer ce genre de récit !
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ah oui, ce genre de récit ne me plait pas plus que ça d’habitude mais là, j’ai trouvé ça très drôle 😉
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J’avais bien aimé mais j’ai quand même préféré « Wild » de Cheryl Strayed, dans le même genre (mais sans l’humour). Bon week-end , Enna !
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En même temps c’est l’humour qui m’a fait le lire 😉
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Je suis intriguée. 😉
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c’est (très) drôle et instructif 😉 ça change!
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