Résumé de l’éditeur : « Fin des années 1680, Zakarie de Watopeka est un métis filiforme abenakis. Récemment engagé comme guide et interprète des langues autochtones auprès des français, il doit quitter son village pour se rendre à Québec où l’attend sa première mission. S’ensuivent alors quelques rencontres insolites: celle du Diable et de ses sbires qui se disputent les mourants avec un extra-terrestre ou encore, celle d’un violoniste qui ressuscite les morts pour une dernière valse. Sagah Nah vient d’une vieille expression utilisée par les Algonquins et les Iroquois pour parler d’un état de voyage par le rêve, dans un monde de l’esprit. »
Je cherchais une BD québécoise pour Québec en Novembre et celle-ci me paraissait intéressante car elle évoque les populations autochtones en racontant l’histoire de ce jeune homme qui est envoyé à Québec par les anciens du village où il vivait jusqu’ici. Ils lui font croire qu’il va vivre une expérience initiatique en l’obligeant à traverser la forêt plutôt que de prendre une embarcation.
Et c’est effectivement ce qui va lui arriver car au fil de son voyage, il va rencontrer un homme qui cherche à revivre une vision et qui va se faire emporter par un extraterrestre. Il va croiser plusieurs fois le diable qui cherche à le pousser indirectement vers la mort. La mort est aussi au rendez-vous avec un violoniste qui fait danser des gens qui viennent de décéder. Il rencontre aussi une beauté quasi légendaire et enfin, une vieille femme qui lui raconte une légende…
C’est plein d’humour. L’auteur joue avec les codes du récit historique et mythologique avec une vraie dimension de contes et légendes avec le personnage de Zakarie de Watopeka, tel un candide qui est observateur de toutes ses propres aventures.
Les dessins sont chaleureux et foisonnants. Une bonne découverte. Le tome 2 n’est pas disponible à la médiathèque, c’est dommage mais j’ai quand même apprécié la lecture de cet album.