Résumé de l’éditeur :

« Dans les années 1850, quatre millions d’esclaves vivaient aux États-Unis. Henry Brown était l’un d’entre eux. Son histoire est semblable à celle d’un grand nombre : petit, il a été séparé de ses parents afin d’être vendu à un autre maître ; adulte, sa femme et ses enfants ont subi le même sort et lui ont été arrachés. N’ayant plus rien à perdre, Henry décide de s’enfuir de l’État esclavagiste de Virginie pour gagner sa liberté. Son idée est tout simplement incroyable : il va se cacher dans une boîte et se faire poster dans l’État libre de Philadelphie. Après avoir passé 27 heures dans une caisse en bois, il parvient enfin à destination et est désormais libre !« 

Il faut tout d’abord dire que cet album est magnifiquement illustré par Nelson Kadir (dont je vous ai déjà parlé plus tôt dans le mois).

Quant à l’histoire, elle est très touchante et réaliste : on y voit bien que les êtres humains ne sont que des biens matériels qu’on peut donner à ses enfants ou vendre quand on le souhaite sans tenir compte de leurs sentiments, sans s’inquiéter de séparer les familles en vendant femmes et enfants à divers endroits… C’est terrible et poignant!

Et puis, il y a cette soif de liberté et l’évocation des abolitionnistes, Noirs et Blancs, qui luttent ensemble pour libérer des êtres humains de l’esclavage. C’est une première approche du sujet très intéressante.

Un album pour des plus grands, je dirai à partir de 8-9 ans, accompagnés, pour leur expliquer justement l’esclavage et les abolitionnistes.

Une belle découverte faite chez Mistikrak, une blogueuse que j’ai découverte cette année et qui a la particularité de parler de littérature jeunesse traitant de personnages noirs ou métisses et qui est une mine pour ceux qui cherchent des idées de lectures jeunesse pour le challenge 😉

Pour rester dans la thématique de l’esclavage, je vous renvoie aussi vers mon autre billet du jour sur la série « Racines.

Et pour poursuivre sur l’esclavage, je vous renvoie vers deux romans adultes que j’ai lus il y a quelques temps :

« Underground Railroad » de Colson Whitehead

et « No home » de Yaa Gyasi

 avec Blandine

7 commentaires sur « Henry et la liberté : Ellen Levine et Kadir Nelson (Illustrations) »

  1. Il a l’air très beau cet album !
    Et je suis d’accord avec toi, le blog de Mistikrak (une bibliothécaire québecoise) est extra. Je n’ai pas encore eu le temps de lire « underground railroad » mais ça va venir !

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