Résumé de Allociné :
« Après avoir grandi dans un quartier difficile de Miami, Chiron, un jeune homme tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte. »
Tout d’abord, j’avais entendu parler de film au moment des Oscars 2017. En effet, « Moonlight » a reçu trois Oscars : Oscar du Meilleur film, Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle (Mahershala Ali : le personnage de Juan) et Oscar du Meilleur scénario adapté (Tarell Alvin McCraney et Barry Jenkins). Mais il avait aussi été nommé pour l’Oscar du Meilleur réalisateur (Barry Jenkins), Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle (Naomie Harris : la mère de Chiron), Oscar de la Meilleure photographie (James Laxton), Oscar du Meilleur montage (Joi McMillon et Nat Sanders), Oscar de la Meilleure musique (Nicholas Britell).
Et pourtant, je ne savais pas trop de quoi cela parlait et c’est en m’intéressant à « Si Beale Street pouvait parler » du même réalisateur que je me suis laissée tenter.
Le film est composé de trois parties dans lesquelles le personnage principal Chiron est joué par 3 acteurs différents : Alex R. Hibbert : « Little » (enfant), Ashton Sanders : « Black » (adolescent) et Trevante Rhodes : « Black » (adulte).
L’histoire est donc celle de Chiron, d’abord enfant, puis ado puis adulte, Afro-Américain qui grandit à Miami avec une mère droguée. Il est un petit garçon solitaire et silencieux qui est la cible de brimades des enfants du quartier et de l’école. Il rencontre par hasard un dealer du quartier, Juan, qui avec sa femme Teresa, va le prendre sous son aile et s’occuper de lui comme un père. Kevin, un garçon de sa classe lui fait comprendre qu’il ne doit pas se laisser faire par les autres.
Adolescent, Chiron est toujours un grand taiseux et un solitaire. Il est toujours pris à partie par des jeunes du lycée et sa mère est toujours droguée. Un soir, sa relation avec Kevin prend une tournure très intense et inattendue et révèle en lui des choses qu’il ne soupçonnait pas. Quand, poussé par la bande, Kevin participe aux brimade contre Chiron (qu’il surnomme « Black »), celui-ci finit par exploser.
Dix ans plus tard, Chiron est devenu une sorte d’armoire à glace et surtout un dealer. Sa mère s’est sortie de la drogue mais lui reste toujours aussi seul. Quand il reçoit un coup de fil de Kevin, il va prendre une décision presque malgré lui et qui va entraîner des retrouvailles et une fin vraiment extrêmement touchante, sensible et belle.
Je ne veux pas trop en dire sur ce film mais juste vous dire que c’est un très beau film, lent et poétique. C’est un film qui montre un portrait de l’Amérique avec ses problèmes de drogue, de harcèlement, de recherche d’identité. Les acteurs sont formidables, la lumière est belle et la musique habille bien l’ambiance… Bref, un film à voir!