Le roman commence par une scène très touchante : une femme se couche avec son amante, Sarah, qui est clairement très malade.

Après cette première scène, on découvre l’histoire de cette femme avant qu’elle ne rencontre Sarah. C’est une jeune femme, mère célibataire, jeune professeur et qui mène une vie assez rangée. Elle est dans un entre deux, ce qu’elle appelle « en latence ». C’est à ce moment qu’elle rencontre Sarah.

Sarah est un peu son opposée : musicienne, jeune femme très libre et indépendante, ne s’occupant pas du regard des autres. Elles deviennent amies, elle apporte un nouveau souffle à la vie de la jeune femme.

Et puis, commence entre elles une relation sexuelle, une première pour les deux jeunes femmes, et à partir de là, elles entrent dans une spirale de passion dévorante, charnelle, intense, dépendante et petit à petit destructrice.

Et puis, les jeunes femmes se quittent et Sarah a un cancer du sein.

Une deuxième partie commence alors. Une fuite. La jeune femme qui est persuadée que Sarah est morte à cause d’elle, quitte tout sur un coup de tête (son travail, sa fille…) et part vivre en Italie, d’abord chez une amie puis dans l’appartement d’une connaissance… Et là, elle vit dans une sorte de délire, sans lien avec l’extérieur (elle a détruit son téléphone portable)…

Bon, je vais être franche avec vous, quelques jours après avoir terminé cette audiolecture, j’avais presque tout oublié. Si la première partie montre bien comment une passion peut être destructrice, prendre la vie des personnes concernées sans leur laisser tellement de répit, je n’ai pas du tout cru à la deuxième partie (et j’irai même jusqu’à dire que je ne l’ai pas comprise…) C’est un peu comme s’il y avait une apposition de deux romans différents, n’ayant rien à voir l’un avec l’autre… Cette partie est complètement irréaliste alors que la première partie est ancré dans une réalité à laquelle on peut s’identifier. Je me suis même demandée si c’était des faits « réels » ou un délire du personnage… Particulièrement du fait qu’elle ne s’inquiète pas du tout de sa petite fille et qu’elle n’a pas d’argent… Seul point positif de cette partie : on se promène dans les rues de Trieste en Italie…

Je ne peux pas dire que la version audio apporte quoi que ce soit (elle n’est pas mauvaise, dans mon souvenir, mais comme le reste du roman, elle ne m’a pas marquée)… Heureusement que cela ne durait que 4h40 parce que je pense que j’aurais abandonné…

Vous l’aurez compris, je ne vous recommande pas ce roman!

 Chez Sylire

Voici les avis de quelques co-jurées : Aproposdelivres, Estellecalim, Sandrine

catégorie « Lecture »

Chez Martine

8 commentaires sur « Ça raconte Sarah : Pauline Delabroy-Allard (Lu par Clara Brajtman) »

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