Les croques -Tome 1-Tuer le temps : Léa Mazé (Billet avec Bastien)

J’avais repéré cette BD lors d’un rendez-vous de la BD du mercredi et je me souviens avoir demandé à la personne qui en avait parlé si ça pourrait plaire à Bastien mais j’ai oublié qui c’était, désolée. Quand j’ai vu que Masse Critique proposait ce titre, je l’ai coché pour moi et Bastien!

Céline et Colin sont des jumeaux qui vivent avec leurs parents au pied d’un cimetière car leurs parents s’occupent d’une entreprise de pompes funèbres. Ils vivent très mal leur metier car au collège tout le monde se moquent d’eux et leur donnent des surnoms en rapport avec les croques-morts… Ils ne sont pas très sérieux au collège et finissent par être exclus plusieurs jours et doivent rester à la maison.

Leurs relations familiales sont très tendues les adultes semblent sur les nerfs et les enfants les dérangent toujours… Céline et Colin doivent s’acquitter de leur punition qui est de nettoyer le cimetière et se réfugient auprès de Poussin, le graveur de pierres tombales qui travaille pour leurs parents, avec qui ils s’entendent très bien.

En traînant entre les tombes, ils remarquent des signes étranges gravés sur les pierres tombales et ils se décident à mener l’enquête pour résoudre cette énigme et tuer le temps…

Ce premier tome se termine par un grand suspense et ma réaction a immédiatement été : « Ah non! » et j’ai ensuite été chercher la date de sortie du tome 2 (car je sais que je le lirai!) et c’est prévu pour la fin septembre 2019!

J’ai aimé les dessins et j’ai particulièrement aimé les couleurs.

Voici l’avis de Bastien (9 ans et demi) pris sous la dictée sans que je ne change un mot (et sans qu’il ait eu connaissance de mon avis) :

« C’est l’histoire de deux enfants qui habitent dans un cimetière et qui doivent subir les railleries de leurs camarades. Mais leur vie va être changée par une marque trouvée sur une tombe. Ils vont alors se lancer dans une enquête dans le cimetière mais à la fin… Je n’en dis pas plus pour laisser du suspense…

J’ai bien aimé ce livre car il y a de l’aventure et du suspense … mais beaucoup trop de suspense à la fin et je veux le tome 2!

Je n’ai rien de particulier à dire sur les dessins, c’est comme n’importe quelle BD. »

Merci à   et Les Editions de la Gouttière

La petite peste philosophe -Anatomie d’une débâcle : Vanna Vinci

Quatrième de couverture : « Elle est nihiliste, parle comme une jeune femme de trente ans, passe son temps sur Internet, demande un lifting pour son anniversaire, est spécialiste du sotto voce et lit Kant en cas d’insomnie. Heureusement, la petite peste philosophe a un interlocuteur à sa mesure, une peluche, Lillo, son confesseur qu’elle adore parce qu’il l’écoute sans poser de questions et surtout accepte toutes ses fantaisies. Bref, cette petite fille, vous allez adorer la détester ! »

J’ai choisi cette bande dessinée uniquement parce que son auteur est italienne et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. L’histoire commence par un chapitre intitulé « Genèse » et avec la naissance de l’héroïne, le jour de l’accouchement, ou plus exactement, son refus de naître. Le dialogue entre le bébé et le gynécologue est assez surréaliste car non seulement  l’enfant à naître parle très bien mais elle a des idées bien arrêtées sur le monde dans lequel elle ne veut pas entrer…

Tout le reste est à l’avenant : la petite fille est cynique à souhait et réagit non pas comme une jeune femme de trente ans comme le dit la 4eme de couverture, mais plutôt comme un vieux grincheux… Bien qu’elle dépasse pas l’enfance dans cet album.

Les relations avec sa mère, son doudou, ses camarades de classe et … un cochon qui parle, intellectuel et distingué qui danse très bien le tango… sont l’occasion de faire ressortir son nihilisme et son cynisme…

Au départ, j’ai trouvé des points communs avec « Mortelle Adèle » (je me demande vraiment d’ailleurs si les auteurs de cette série jeunesse ne se sont pas largement inspirés de « La petite philosophe », c’est tellement frappant) mais plus adaptée aux adultes qu’aux enfants, plus « intellectuel », qui se prend un peu trop au sérieux… Personnellement, si j’ai souri par moments, je me suis assez vite lassée. C’est un peu trop répétitif et cela sonne faux. Je ne suis pas entrée dans l’univers de cette petite fille car la personnalité est vraiment trop décalée de l’âge supposé du personnage. J’aurais peut-être plus adhéré si elle avait eu 13 ans, cela aurait été plus réaliste…

Je vous recommande plutôt Mortelle Adèle (Tome 1 / Tome 3) 😉

Chez Martine

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