La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane : Abby Clements (Lu par Ludmila Ruoso)

À Brighton, Anna vient d’acheter un appartement dans lequel elle va emménager avec son petit ami fraîchement divorcé. En Thaïlande, Imogène, sa soeur aventurière, a trouvé l’endroit où elle se sent bien, elle compte bien y rester pour poursuivre sa carrière de photographe… Mais les retrouvailles entre les deux soeurs vont arriver plus tôt que prévu quand Viviane, leur grand-mère adorée, meurt de façon inattendue.

Leur père et leur oncle héritent de la maison de famille et les deux soeurs héritent de la boutique de glaces de Viviane. Un peu laissé à l’abandon, le commerce va prendre une nouvelle jeunesse avec les idées des jeunes femmes. Anna va prendre des cours de confection de glaces en Italie, à Florence, où elle rencontre un jeune italien charmant et pendant ce temps, Imogène a un peu la poisse et ne se fait pas de très bonnes relations avec le commerçant voisin.

Mais les filles finissent par trouver leur équilibre entre les tensions familiales, les petits soucis et les gros coups de blues.

Alors dès le début de ma lecture, je me suis dit « c’est gentillet mais c’est sympa… » C’est loin d’être un incontournable mais c’est une lecture de vacances sympathique qui ne demande pas beaucoup de réflexion (on se doute un peu de tout très vite!) mais c’est aussi une jolie histoire entre deux soeurs et on a envie d’aller fabriquer des glaces à Florence, flâner sur le bord de mer à Brighton et surtout … manger des glaces! 🙂

La version audio est lu par une jeune femme qui a une voix très proche des jeunes femmes des séries américaines doublées et ça colle bien à l’ambiance du roman.

Une lecture estivale mais rien de plus (mais parfois ça fait du bien 😉 )

 Chez Sylire

  chez Lou et Titine

Un petit tour dans les rues de Londres

Pour finir le mois anglais, je vous emmène faire un petit tour à Londres mais des parties de Londres un peu insolites que j’ai découvert cet été et qui étaient nouveaux pour moi :

Traverser la Tamise entre Greenwich et Royal Victoria en téléphérique :

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Camden Lock :

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Regent’s canal

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Le street art du côté de Brick Lane / Shoreditch

Certaines photos ont été prises cet été et d’autres en mars quand j’y suis retournée en voyage scolaire en visite guidée.

Celui-ci c’est un Banksy!

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chez Lou et Titine

Les mystères d’Avebury : Robert Goddard

Le roman commence en 1981 quand dans la campagne anglaise, à Avebury, David Umber est témoin du kidnapping d’une petite fille qui était avec son frère et sa soeur aînée et leur baby-sitter Sally. Miranda, la soeur de 7 ans court pour essayer de rattraper la camionnette des agresseurs de Tamsin, sa petite soeur de deux ans et le drame s’amplifie encore quand elle est renversée par le véhicule et meurt sur place. La suite des événements est très floues pour tout le monde car tout est allé très vite…

Puis, le récit nous transporte en 2004 à Prague où David Umber travaille comme guide. Il est retrouvé par l’inspecteur Sharp qui est à la retraite mais qui était en charge de l’enquête d’Avebury à l’époque. Il a reçu une lettre anonyme qui le pousse à relancer l’enquête sur la disparition et la mort des deux petites filles Hall. Mais pas seulement… En effet, David Umber s’était plus tard marié avec Sally la baby-sitter des enfants Hall et après leur séparation, elle est décédée dans des conditions peu claires (accident, suicide ou pourquoi pas un meurtre?). Un homme avait avoué le meurtre de la fillette, mais si les parents avait accepté cet aveu, Sally, elle, ne le croyait pas…

Il y a aussi un autre mystère qui poursuit David : la raison pour laquelle il était à Avebury ce jour là, c’est qu’il avait rendez-vous avec un certain M. Griffin qui devait lui fournir des livres originaux de « Junius » un homme sur lequel David faisait ses recherches d’historien… Le lien avec Junius semble avoir de l’importance car 23 ans plus tard, la lettre anonyme que Sharp a reçu est composée d’extraits de lettres du 18e siècle du fameux Junius…

Bon… si mon résumé vous semble confus, dites-vous bien que j’ai pourtant évité de le compliquer encore plus en mentionnant encore tout un tas de personnages et de mystères… J’ai trouvé que c’était vraiment fouillis et avec des situations souvent irréalistes et incohérentes avec beaucoup de répétitions et de lourdeurs… Je n’ai pas été emballée du tout. J’ai fini juste pour connaître le fin mot de tous ces mystères mais s’il avait été plus long, je n’aurais peut-être pas été au bout. Tout m’a finalement semblé « too much »…

Le seul point vraiment positif pour moi, c’est qu’une grande partie du récit se passe à Jersey et c’est une île que je connais bien vu que ma famille maternelle en vient et je connaissais les lieux évoqués.

De cet auteur, j’avais beaucoup aimé « Par un matin d’automne » mais j’avais déjà été moyennement intéressée par « Hand in glove« … Je ne sais pas si je poursuivrai avec lui…

chez Lou et Titine

catégorie lieu

Cassandra Darke : Posy Simmonds

Cassandra Darke est une vieille femme pas très sympathique qui ne semble pas aimer grand monde. Elle vit dans un quartier très chic de Londres et s’occupe de la galerie d’art de son ex-mari, étant elle-même experte dans certaines domaines artistiques. Elle est très contente de sa vie auprès de son petit chien, les êtres humains qui l’entourent ne l’intéressant guère…

Mais sa vie change radicalement quand elle se fait prendre par la justice pour une fraude qu’elle a mis en place en vendant des faux par le bisais de la galerie.

On retrouve ensuite Cassandra un an après ses ennuis judiciaires. Elle assiste à une cérémonie d’hommage à son ex-mari mais à contre coeur car ce dernier s’était remarié avec sa sœur et les deux femmes s’étaient éloignées. Elle ne veut pas non plus se mêler aux gens du milieu artistiques qu’elle fréquentait avant sa déchéance sociale.

Cassandra revoit sa nièce, Nicki qu’elle n’avait pas vu depuis qu’elle l’avait hébergée dans son appartement au sous sol de sa maison londonienne avant ses problèmes… Un jour, la vieille femme trouve une arme et des objets féminins dans la poubelle de son appartement dans lequel personne n’avait vécu depuis Nicki…

Nous faisons un retour en arrière sur ce qui s’est passé du point de vue de Nicki, avec son petit ami qui va être celui qui la relie au pistolet… Une histoire glauque à laquelle elle se retrouve mêlée malgré elle. Cassandra aussi s’y trouve mêlée, tout d’abord pour essayer de se débarrasser de ces histoires qui l’encombrent mais petit à petit, elle va gagner en empathie envers sa nièce.

J’avais lu plusieurs fois que le personnage de cette BD était basé sur Scrooge de Dickens, mais franchement, à part le fait que Cassandra est un peu acariâtre et misanthrope et qu’elle finisse par s’adoucir, je n’ai pas vraiment vu de liens avec « Un conte de Noël »…

Cette histoire est donc des portraits de deux femmes très différentes même si elles sont toutes les deux assez exaspérantes par de nombreux aspects mais en faisant un bout de chemin ensemble elles évoluent au contact l’une de l’autre. C’est aussi une chronique sociétale et une histoire digne d’un roman noir.

J’aime beaucoup les romans graphiques de Posy Simmonds car elle prend le temps d’installer des personnages et les ambiances. J’aime ses dessins et j’ai particulièrement aimé dans celui-ci de me retrouver dans Londres!

Repéré chez Jérôme

  chez Noukette

chez Lou et Titine

Courtes distances : Joff Winterhart

Sam est un jeune homme de 27 ans qui se sort à peine d’une dépression et qui semble avoir gardé une langueur nonchalante, une absence d’envies qui le tient à distance des autres. Il est retourné vivre chez sa mère qui le met en contact avec une vague relation familiale.

Keith Nutt est le patron de KLN Ltd une obscure entreprise spécialisée dans « la distribution et le transport » et il prend Sam avec lui pour « le former » mais dans les faits, le travail et la formation consiste à passer tout leur temps dans la voiture de Keith, qui va d’entreprise en entreprise avec des dossiers. Keith estime qu’il faut que Sam apprenne progressivement et au début, il n’a même pas le droit de l’accompagner dans les bureaux. Par contre, il lui confie la surveillance de sa chienne qui est très importante pour lui.

Les relations entre les deux hommes sont particulières, Sam parle très peu, il est comme extérieur au monde et Keith parle beaucoup mais en radotant des histoires le concernant. Mais ce duo quasiment enfermé dans une voiture nous montre deux solitudes.

En effet, j’ai trouvé qu’il y avait finalement beaucoup de points commun entre les deux hommes : ils sont un peu à part, seuls et coupés des autres même si cela ne se manifeste pas de la même manière.

Sam aurait pu devenir un Keith et Keith s’est peut-être vu dans Sam.

L’auteur est un vrai observateur des personnes qui entourent ses personnages principaux et c’est dans les détails qu’il brosse le portrait d’une petite ville où tout le monde se connaît mais où des grandes solitudes passent inaperçues.

Ce n’est pas un album très joyeux mais intéressant.

  chez Noukette

chez Lou et Titine

Tableaux d’une exposition (Notes from an exhibition) : Patrick Gale

Rachel Kelly est une artiste peintre que l’on va aussi découvrir dans son rôle de mère et de compagne, depuis sa jeunesse jusqu’à sa mort. Mais le récit de cette vie n’est pas linéaire. Il a comme fil conducteur sa mort et les conséquences que cela a sur sa famille avec des retours dans le passé qui focalisent sur certaines personnes l’ayant côtoyée, notamment ses enfants.

C’est donc aussi une histoire de famille, partant de la rencontre avec Anthony, son mari, leur vie en Cornouailles et leurs quatre enfants qui ont chacun leurs histoires personnelles et leurs relations particulières avec leur mère.

Il faut savoir que Rachel, en plus d’être une artiste passionnée et intense dans son travail et aussi une femme instable à cause de sa bipolarité qui est encadrée médicalement -quand elle y pense… Ce n’est pas une femme facile à vivre ni une mère très tendre avec ses enfants…

Les enfants ont tous vécu leur vie de famille de façon différente et après la mort  de Rachel, on en apprend plus, petit à petit, sur ce qu’ils sont devenus… Il y a des drames et des non dits et des mystères familiaux se lèvent tout au long du roman.

Le titre du roman vient du fait que que chaque chapitre commence par un cartel de tableau ou d’éléments d’une exposition retrospective sur Rachel et c’est original.

J’ai beaucoup aimé ce portait de famille en kaléidoscope qui mêle des traumatismes de l’enfance, la maladie mentale, le deuil et l’art. C’est un roman très riche et émouvant. Rachel est une femme dure à aimer et pourtant elle est touchante à sa façon.

Je vous conseille ce roman!

par ma maman.

 chez Antigone

chez Lou et Titine

Te laisser partir : Clare Mackintosh (Lu parJoséphine de Renesse et Philippe Résimont)

Résumé de l’éditeur : Un soir de pluie à Bristol. Un petit garçon qui échappe à la vigilance de sa mère. Une voiture qui surgit… et un chauffard qui s’enfuit. En dépit de l’obstination de l’équipe d’enquêteurs, pas une piste. Rien.
Ce bref instant a suffi à transformer en cauchemar l’existence de Jenna. Aurait-elle pu empêcher la tragédie ? Pour elle, il n’y a plus qu’une solution, tout quitter. Va-t-elle pouvoir oublier la souffrance de cette nuit de novembre, dans ce cottage isolé où elle se réfugie sur la côte désolée du pays de Galles ? Le chagrin et la douleur vont-ils s’estomper, ou le passé va-t-il la rattraper, provoquant une cascade de répercussions dramatiques ?

*

Oh la la… il va falloir que je fasse très très attention à ne pas spoiler ce roman… Je vous mets d’ailleurs le résumé de l’éditeur car il est très bien…

Je ne vais d’ailleurs pas vous en dire beaucoup plus car vraiment, il y a un twist au milieu du roman qui fait basculer l’histoire que l’on lisait dans une histoire complètement différente… On commence par une histoire de deuil et on a finalement une histoire de manipulation mentale et de violence conjugale et c’est un détricotage d’une histoire par flash-backs qui nous ramène malgré tout à l’histoire de départ…

Le début est peut-être un peu long mais au font il permet d’installer le lecteur dans une certaine situation et même de nous manipuler… Je me suis plusieurs fois énervée contre le personnage en lui disant mentalement : « Mais dis lui! Ca serait tellement plus simple! » (mais en fait ce n’était pas du tout plus simple… et ça, on le comprend dans la deuxième partie et on est bluffé!)

Bref, je me suis bien faite avoir et j’ai adoré! J’ai relu un chapitre à la fin (je ne vous dis pas lequel pour ne pas vous influencer mais si vous l’avez lu et que vous voulez que je vous dise lequel il faut relire, je vous le dirai 😉 ) et c’est incroyable car l’auteur a vraiment n’a pas laissé passé de faille.

Je suis consciente que je ne vous raconte pas grand chose mais c’est vraiment pour préserver le suspense. J’ai vraiment aimé ce faux polar qui est plus un roman psychologique et qui est très réussi!

 Chez Sylire

chez Lou et Titine

Hilda (tome 1-5) : Luke Pearson

1-Hilda et le troll

Hilda est une petite fille aux cheveux bleus qui vit avec sa mère dans une petite maison au milieu de la nature. Hilda adore faire de grandes promenades dans la montagne avec son animal de compagnie « Brindille », une sorte de mélange de petit daim et de renard bleuté adorable. Il faut savoir que dans cette série, il y a des êtres étranges, appartenant à une mythologie inventée, qui côtoient les humains que sont Hilda et sa mère.

Dans cet épisode, Hilda croise un Troll de pierre qu’elle dessine dans son carnet mais elle n’a pas repéré une information essentielle dans son guide sur les êtres mystérieux qui l’entourent ce qui entraîne quelques soucis avec ce Troll… Heureusement, un curieux petit bonhomme de bois est là pour aider la petite fille.

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2-Hilda et le géant de minuit (également paru sous le titre Hilda et le géant de la nuit)

Les Elfes invisibles qui vivent autour de la maison d’Hilda et sa mère exigent qu’elles quittent les lieux et ils passent même aux menaces physiques et détruisant leur salon. Alfur, l’un de ces êtres minuscules, se lie d’amitié avec Hilda et fait en sorte qu’elle puisse les voir et c’est là qu’elle réalise qu’ils vivent littéralement à leurs pieds… Hilda va alors essayer persuader le premier ministre des elfes de les laisser vivre dans leur maison comme avant.

Par ailleurs, Hilda a repéré un géant aussi grand qu’une montagne qui apparaît tous les soirs à minuit à qui elle finit par parler. Ce géant qui vivait dans cette région des siècles auparavant attend une personne avec qui il avait rendez-vous… Hilda va donc être confrontée au minuscule et au géant…

Pour voir des planches cliquez ici.

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3-Hilda et la parade des oiseaux

Hilda, sa maman et Brindille viennent de s’installer à Trollburg, la grande ville au pied des montagnes où elles vivaient auparavant. La mère d’Hilda est très angoissée à l’idée de laisser sa fille se promener seule en ville qu’elle perçoit comme pleine de dangers. Elle ne peut pas lui refuser une sortie avec une bande de camarades de sa nouvelle école. Mais Hilda est complètement perturbée de voir comment ces enfants se comportent, notamment vis à vis des oiseaux qu’ils attaquent à coups de pierres.

Choquée, Hilda sauve un oiseau noir qui parle et qui a perdu la mémoire. Il ne sait même plus voler mais il sent qu’il doit faire quelque chose d’important. En essayant de rentrer, Hilda et l’oiseau noir se perdent complètement dans la ville qu’elle ne connait pas encore. Elle fait plein de découvertes malgré elle mais elle ne laisse pas son nouvel ami à l’abandon.

Quand il retrouve la mémoire, l’oiseau s’avère être un être magique très important et il remerciera Hilda en réunissant la mère et la fille toutes les deux inquiètes de s’être perdues au cours de la soirée.

Pour voir des planches cliquez ici.

catégorie « animal » pour ma ligne BD

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4-Hilda et le chien noir
Hilda qui s’ennuie un peu dans sa nouvelle vie en ville est persuadée par sa mère de s’inscrire chez les scouts. La mère d’Hilda garde un excellent souvenir de son passages chez les « Moineaux » où elle avait à l’époque gagné beaucoup de badges. Hilda a un peu la pression pour faire aussi bien mais c’est aussi l’occasion pour elle de se faire de nouveaux amis.
Hilda, toujours l’esprit ouvert aux êtres étranges, découvre les Nisses, des esprits domestiques qui vivent dans tous les espaces perdus des maisons et qui partagent la vie des habitants en toute discretion puisque les espaces qu’ils habitent deviennent des pièces magiques auxquelles la petite fille va pouvoir accéder avec un nouvel ami, Tontu, qui lui fait découvrir les passages entre les différents espaces qui permettent de passer d’une maison à une autre.
A la même époque, un mystérieux chien noir semble attaquer la ville…

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5-Hilda et la forêt de pierres

Les relations entre Hilda et sa mère son tendues. En effet, la petite fille passe plus de temps à écumer la ville avec ses amis et Tontu et elles ne passent plus de temps ensemble. Un jour, alors qu’Hilda est sur le point de traverser un espace magique avec Tontu -son ami Nisse-, sa mère l’empêche de partir et elles se retrouvent toutes les deux projetées dans la forêt de pierre où vivent les Trolls qui sont loin d’être sympathiques…

La fin est assez terrible … on veut la suite!!!

Pour voir des planches cliquez ici.

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J’ai beaucoup aimé cette série à l’univers un peu fantastique, fraîche, drôle et vraiment charmante. Les dessins sont agréables avec des couleurs chaudes un peu rétro. J’ai découvert cette série en faisant une recherche sur des BD anglaises pour le mois anglais et c’est une très agréable surprise. J’ai commencé par le premier tome « juste pour voir » mais après l’avoir lu avec plaisir avec Bastien, j’ai fini par emprunter tous les tomes! J’ai vu que le tome 6 est sorti en anglais alors j’ai bon espoir qu’il soit traduit en France bientôt (mais je n’en ai pas trouvé de traces sur internet).
Je vous conseille vraiment cette série et Bastien aussi!

 chez Lou et Titine

La vérité sort de la bouche de Bastien

Bastien a 9 ans et 8 mois et la vérité sort toujours de sa bouche 😉

  • « On va  donner ton pull à quelqu’un :  il est trop petit…
    Oui et en plus il est pas assez chaud!
    -Mais ça, ça ne te dérange pas, tu n’as jamais froid et tu n’aimes pas avoir chaud!
    Oui, mais c’est un argument pour vous qui voulez toujours que j’ai chaud!  Il y a pas un contraire de «frileux»? «Chaudeux» par exemple? Ca devrait exister pour les gens comme moi qui n’ont jamais froid et qui ont toujours chaud! »
  • Nous passons le weekend chez une amie qui nous a préparé des merguez pour le midi. On se balade le matin et à l’heure du repas, Bastien s’écrit : « On rentre aux merguez! »
  • J’ai remarqué depuis quelques temps, quand Bastien veut nous dire quelque chose à table, il s’adresse à nous en commençant par un mot unique « Papamaman! »
  • « S’il y a un truc sur lequel je peux vous remercier c’est de ne pas m’avoir fait un petit frère ou uns petit sœur!
    -Tu aurais peut-être été content si tu en avais un ou une?
    Ah non! D’après tous les témoignages de mes copains qui en ont, les petits frères et les petites sœurs : c’est A-TROCE! »
  • J’appelle la maison depuis le chantier de la nouvelle maison où je me trouve. Bastien répond et je lui demande où est son père. Il me répond
    «Il est en bas.
    -Amène lui le téléphone…
    Nan, dis moi ce que tu veux, je vais lui dire…
    – Dis à papa d’apporter du sérum physiologique et le manche télescopique pour peindre le plafond…
    Hein? Quoi?
    Je répète…et il finit par dire
    Attends je vais trouver papa pour lui dire que je comprends rien de ce que tu me dis!» (Résultat, la paresse intellectuelle a gagné sur la paresse physique et j’ai passé le message directement à l’intéressé!)

Arrachage de « Monstroplantes » dans le nouveau jardin, suivi d’une pause lecture!

Mise en scène orchestrée par Bastien pour faire croire que je l’abandonne dans la rade de Cherbourg… Mais non, je ne suis pas une mère indigne! 😉

Tchin tchin de glaces!

Raison et sentiments : Jane Austen (lu par Cachou Kirsch)

Pas facile de parler d’un classique de la littérature anglaise qui est sans doute connu de tous. J’ai lu « Orgueil et préjugés » il y a quelques années et j’avais beaucoup aimé l’ambiance et la modernité des personnages. Dans « Raison et sentiments » ce que j’ai préféré c’est vraiment le côté social et historique.
Après le décès de leur père, Elinor, Marianne et Margaret Dashwood, n’héritent de rien car c’est John, leur demi-frère aîné qui a tout, l’argent et surtout Norland dans le Sussex, la propriété familiale. Mme Dashwood et ses filles quittent donc leur maison après quelques temps de cohabitation avec son beau-fils et son épouse pour vivre dans le Devon à Barton Cottage proposé par Sir John Middleton, un cousin fortuné.
Une nouvelle vie s’ouvrent à elles auprès de Sir John, Lady Middleton, sa femme et sa mère Mrs Jennings. Elles rencontrent aussi des amis ou de la famille de leurs nouveaux voisins. Il y a notamment le colonel Brandon, un homme un peu secret et sombre, la sœur de Lady Middleton et son mari Mr et Mme Palmer, un couple plein de contrastes et Anne et Lucy Steele, des cousines.
Le colonel Barton est rapidement tombé amoureux de Marianne mais la jeune femme de 17 ans, très intense dans ses idéaux amoureux ne l’envisage même pas comme un potentiel prétendant. Par contre, elle est complétement tombée sous le charme de John Willoughby, un jeune homme rencontré par hasard.
Elinor, plus âgée et très raisonnable, garde le plus secrètement possible les sentiments qu’elle éprouve pour Edward Ferrars, le frère de sa belle-soeur Fanny, qu’elle a rencontré quand elles vivaient encore à Norland. Mais comme la famille Ferrars a clairement fait comprendre qu’ils avaient  de grandes ambitions pour ce fils aîné, elle s’est fait une raison que rien ne serait possible.
Elinor s’inquiète de l’intensité des sentiments de Marianne pour Willoughby qui n’est peut-être pas celui qu’il laisse entendre et elle-même doit se forcer à rester raisonnable et secrète quand elle se retrouve à recueillir des confidences qui la font terriblement souffrir.
Entre la campagne et la vie à Londres, avec les sous-entendus qui deviennent vite des rumeurs et des « certitudes », le petit milieu de la haute société (plus ou moins haute) ce roman est vraiment très riche. Il y a beaucoup de bons sentiments, les faux-semblants et des personnages bien construits. Il y a Elinor l’honnête gentille et Marianne, la passionnée. Il y a des trahisons et des secrets… Cela pourrait être un peu « chick litt » si c’était un roman d’aujourd’hui mais c’est très bien écrit et c’est surtout totalement ancré dans une époque et c’est vraiment un bon roman, facile à lire!

 Chez Sylire

chez Lou et Titine

L’avis de Dominique en commentaire!