Dans cet album, Catherine Meurisse raconte son enfance à la campagne. Ses parents, cultivés et passionnés de nature rénovent une vieille ferme et pour Catherine et sa soeur, c’est un véritable terrain de jeux.
Elles rêvent de trouver des trésors, des antiquités déterrées sous les pierres de leur maison en rénovation et se créent un musée à la Pierre Loti (mais avec quelques crottes desséchées car elles n’ont pas beaucoup d’antiquités 😉
Mais il y a aussi la littérature et les grands auteurs y sont très présents et liés à la nature.
La nature est quant à elle le centre de l’album : une nature abîmée par l’homme, reconstruite par les parents de Catherine Meurisse qui sont des magiciens qui bouturent toutes les plantes qu’ils aiment et qui redessinent leurs grands espaces. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur les saisons, sur les plantes et sur la culture… pas littéraire cette fois.
J’ai lu cette BD en parallèle de ma lecture de « Dans la forêt » et j’ai trouvé qu’il y avait des liens intéressant entre les deux lectures (en retirant les aspects dramatiques du roman, bien sûr) quant à la connaissance de notre environnement naturel. Et à l’époque où je lisais cette BD j’ai aussi vu un documentaire sur la permaculture (ce n’était pas celui que j’ai mis en lien mais cette vidéo est assez courte) ce qui se complétait bien.
Cet album est surtout un joli moment de poésie et un voyage dans une enfance baignée dans la création et c’est très agréable! Et il ne faut pas oublier qu’il y a aussi beaucoup d’humour enfantin sur tous ces aspects plus culturels et sociétaux.
Par exemple, j’ai beaucoup aimé ce passage où la mère de Catherine Meurisse démontre que Zola racontait n’importe quoi du point de vue de la nature :
Et voici un article de France Inter très intéressant !