Concours pour gagner « Histoire d’un rêve » de Gary Younge

Pendant l’African American History Month challenge, j’ai parlé de « Histoire d’un rêve » de Gary Younge et malgré mon abandon, je sais que ce livre a des qualités et un sujet vraiment intéressant alors j’ai proposé de le faire gagner.

Le tirage au sort a été effectué par Bastien et …

la gagnante est…

Félicitations Blandine!!

Le livre arrivera chez toi très vite (envoie moi ton adresse postale par mail 😉

Bonne découverte!

Black Boy -Concert-spectacle-dessiné- d’après Richard Wright par la Compagnie Théâtre du Mantois

Compagnie Théâtre du Mantois

Adaptation, conception et mise en scène : Jérôme Imard
Composition musicale (guitare Lapsteel) et chant : Olivier Gotti
Interprète-Dessin : Benjamin Flao
Interprétation : Jérôme Imard
Conseils artistiques et adaptation : Eudes Labrusse

« Paru en 1945, Black Boy est le premier roman écrit par un noir sur ses conditions de vie. L’auteur y raconte son enfance et son adolescence dans le sud ségrégationniste américain du début du XXe siècle ; confronté à l’injustice, à la misère, à la violence des rapports entre noirs et blancs, il réussit à sortir du carcan dans lequel on veut l’enfermer grâce à sa découverte de la lecture et de l’écriture… »

*

Je suis allée voir ce spectacle en famille (avec Bastien 10 ans) et c’était vraiment un magnifique moment! Des extraits du texte de Richard Wright sont lus (et très bien!) et accompagnés par de la musique vraiment adaptée à l’ambiance et illustrés par des dessins projetés en direct. La mise en scène/en voix et en images rend ce texte vraiment très vivant.

C’est un spectacle et un texte qui donne la parole au jeune Richard Wright qui raconte son enfance et sa vie de jeune noir dans le sud des Etats-Unis au début du 20e siècle. Une vie d’humiliation, de ségrégation, la pauvreté avec des moments durs mais aussi des moments d’enfance qui font sourire. C’est aussi un texte qui montre l’envie de l’auteur de s’en sortir et sa passion pour l’écriture et sa conscience sociale.

Si vous avez l’occasion de voir ce spectacle je ne peut que vous conseiller d’aller le voir, vous passerez un excellent moment théâtral et littéraire!

Où va le blog cette semaine?

Où va le blog cette semaine?

Heureusement que j’avais programmé mes billets jusqu’à la fin de mes vacances car avec le déménagement, je n’ai pas touché au blog cette semaine : par manque de temps étant donné que j’ai ENFIN déménagé mais que vivre dans la maison ne veut pas dire que c’est fini vu qu’il faut finir de vider l’autre, la nettoyer et ranger les cartons qu’on amène dans la nouvelle! Mais aussi, je n’ai récupéré internet dans la nouvelle maison que jeudi soir et je n’ai fait que mettre l’African American History Month challenge à jour 😉 Je n’ai pas non plus beaucoup avancé sur ma lecture papier car je n’ai pas le temps de lire dans la journée et que je le soir je tombe de sommeil … Par contre en audio, ça avance car c’est bien pour vider les cartons et nettoyer 😉

Voici le programme du blog cette semaine!

Aujourd’hui, samedi 29 février (dernier pour l’African American History Month challenge!) je vous parlerai de « Black Boy » un concert-spectacle-dessiné- d’après Richard Wright par la Compagnie Théâtre du Mantois.

Et je livrerai le gagnant du livre « L’histoire d’un rêve ».

Dimanche 1er mars, il y aura le bilan de mes lectures de février.

Lundi 2 mars, vous trouverez le billet « Oyez! Oyez! » et le rappel J-1 pour la photo du 3/3 à 3h03 et/ou 15h03.

Mardi 3 mars, il y aura le rappel jour J de la photo du 3/3 à 15h03 (trop tard pour 3h03) et dans la soirée, je mettrai ma photo (je ne pense pas en avoir une pour 3h03 et j’espère en faire une l’après-midi car j’ai cours 😉

Après, c’est là que ça se complique au niveau du planning car j’ai beaucoup de lectures d’avance mais aucun billet n’est tapé!!

Mercredi 4 mars, je vais essayer te taper mon avis sur la BD « Lettres d’amour de 0 à 10 » pour le rendez-vous BD chez Noukette.

Vendredi 6 mars, je vais essayer de parler de « La couleur du trois » mais je n’en suis même pas à la moitié alors j’ai peur (et comme c’est un livre reçu par Babelio, il va falloir que je négocie un petit retard…)

Et enfin, dimanche 8 mars, ce sera le rendez-vous mensuel « Les Tags d’Enna », ce mois-ci je vous parlerai « vêtements et accessoires » et la recette sera une soupe de haddock.

En ce moment, je poursuis doucement ma lecture « La couleur du trois » de Leni Zumas et j’audiolis « Le Bal des folles » de Victoria Mas (lu par Audrey Sourdivepour) le Prix Audiolib. Mes prochaines lectures papier seront « Les années » de Annie Ernaux (tiré au sort au Book Jar) pour le livre papier et ma prochaine lecture audio sera « Dans la forêt » de Jean Hegland (lu par Maia Baran) (Ce sera peut-être une lecture partielle car j’ai lu le roman papier il y a peu de temps, et si je reçois les prochaines lectures pour le prix Audiolib, je passerai à celles-ci).

Bonne semaine et belles lectures à tous! A bientôt!

Le Petit livre Black music : Hervé Bourhis et Brüno et Black Music – 40 artistes de la musique noire : Olivier Cachin

Le Petit livre Black music : Hervé Bourhis et Brüno

Cet album entre BD et encyclopédie est une vraie bible de la musique noire aux Etats-Unis et j’ai vraiment adoré la découvrir. J’ai pris mon temps, je ne l’ai pas lu en une seule fois mais plutôt par décennie. Après une introduction, les auteurs présentent la musique noire de 1940 à 2014.

J’ai trouvé cela passionnant! J’ai aimé retrouver les musiques que j’écoutais beaucoup dans ma vingtaine et puis d’autres plus récents que je connais mal mais que j’ai trouvé intéressant de découvrir!

Et puis ce que j’ai particulièrement apprécié c’étaient les brèves et anecdotes culturelles et les grands pans historiques des Afro-Américains qui sont aussi évoqués dans ce livre . C’est vraiment l’album parfait pour l »African American History Month challenge! Et j’ai bien envie de me l’acheter!

J’ai trouvé une playlist sur Youtube qui reprend toute la musique de cet album « Le Petit livre Black music »

catégorie « son » pour ma ligne BD


Black Music : 40 artistes de la musique noire : Olivier Cachin

J’ai aussi feuilleté ce petit album que j’ai trouvé dans la section jeunesse de la médiathèque mais je dois dire que je n’ai pas vraiment apprécié ce livre (et je l’ai lu bien avant de lire l’autre donc ce n’était pas à cause d’une comparaison peu flatteuse.) Je l’ai trouvé très superficiel et assez creux et surtout je n’ai pas bien compris pourquoi il y avait plusieurs artistes blancs alors qu’il manquait un certain nombre de légendes Afro-Américaines…

C’est assez simpliste et réducteur à mon avis.

L’avis de Mistikrak


Thématique « musique »

Et pour rester dans la thématique « Musique » je vous recommande cet article en français : « 10 chansons « black » au panthéon » (playlist commentée), cet article en anglais (avec également du son) : « Say it Loud: Anthems of Black Pride and Empowerment« , cet autre article (en anglais avec aussi une playlist) : « 15 Essential Songs you Must Listen to for African-American Music Appreciation Month » et un dernier lien en anglais avec des chansons à écouter aussi : « 10 Songs That Make You Proud to be Black« .

Cinq branches de coton noir : Steve Cuzor et Yves Sente

Lincoln est un jeune homme noir, soldat de l’armée américaine pendant la deuxième guerre mondiale. A Douvres, il est avec un groupe de soldats noirs et ils doivent subir les mêmes injustices liées à la ségrégation entre les noirs et la blancs que s’ils étaient encore dans le Sud des Etats-Unis. De plus, dans leur camps militaire, loin des combats, ils s’ennuient ferme et rêvent de se faire remarquer par leur participation active pour monter que les Afro-Américains sont des Américains comme les autres. Seule consolation pour Lincoln, les lettres de sa soeur Johanna qui lui raconte sa vie au pays.

Johanna est étudiante en histoire et elle hérite de la maison de sa tante. Dans un coffre, elle découvre un journal datant de 1776, écrit par une aïeule, Angela Brown. Son histoire est celle d’une femme noire affranchie qui travaille pour Mrs Betsy Ross une couturière qui a cousu les premiers drapeaux américains à la demande des indépendantistes. Angela, qui a du mal a supporter que la nouvelle nation américaine en devenir ne considère pas les Noirs comme des citoyens à part entière, cache une étoile noire sous une des étoiles blanches du premier drapeau…

Johanna montre ce journal à son professeur d’histoire et une mission est donnée à Lincoln car il se trouve que ce premier drapeau existe encore et il serait même entre les mains d’un nazi en France. Un commando secret composé de quelques soldats Afro-Américains est donc envoyé dans cette quête. Pour eux, l’idée est de trouver un moyen de faire honorer la cause noire dans un pays qui ne les respecte pas plus que Jessie Owen ne l’avait été par Hitler aux JO.

C’est une aventure humaine et une aventure dans la guerre (qui emmène notamment les personnages en Normandie après le débarquement) et une aventure historique et sociale sur la situation des Afro-Américains assez bons pour être envoyés au combats mais pas assez pour être respectés en tant qu’être humains à égalité avec les Blancs…

J’ai aussi aimé les dessins, le rythme et le dynamisme qu’ils rendent bien. J’ai aussi cru reconnaître des acteurs célèbres dans les visages des personnages noirs (Denzel Washington, Forest Withaker, Sammy Davis Jr) ce que j’ai trouvé plutôt amusant.

Je vous conseille cette BD!


chez Moka

catégorie « couleur » pour ma ligne BD

Une colère noire – Lettre à mon fils : Ta-Nehisi Coates

Il n’est vraiment pas simple du tout d’écrire un billet sur ce livre pour plusieurs raisons. Et principalement parce que c’est un documentaire qui mêle un témoignage très personnel mais aussi une analyse de la société américaine du point de vue d’un Afro-Américain. Il écrit à son fils de 15 ans pour lui parler de comment il a vécu sa vie d’homme noir aux Etats-Unis, la peur qu’il a ressenti en permanence en grandissant car être Noir n’est jamais anodin dans ce pays qui a vécu avec l’esclavage.

Il parle des personnes qui l’ont influencé, qui l’ont fasciné, qui ont donné du sens à sa vie, comme Malcolm X. Mais au fil de sa vie et de ses rencontres, il se remet aussi en question. Ce texte n’est pas manichéen, il réfléchit et évolue et cela donne une grande richesse à son propos. C’est à la fois factuel, émouvant, révoltant. C’est autant plein d’espoir que de craintes.

Ce texte est passionnant car il dresse vraiment un portrait de l’intérieur de ce que peuvent ressentir les Afro-Américains, vraiment à différents niveaux. J’ai vraiment aimé ce document, j’ai coché plein de passages et je peux vous dire que si le sujet vous intéresse comme moi, vous devez lire ce livre qui pour moi est absolument parfait pour l’African American History Month challenge!

Voici quelques passages que j’ai relevés, mais j’aurais pu en mettre bien plus.

*

*

*

*

*

*

*

8 ans au pouvoir: entretien avec l’auteur Ta-Nehisi Coates

catégorie « objet » pour ma ligne générale

Cinéma : « Ali » de Michael Mann et « BlacKkKlansman J’ai infiltré le Ku Klux Klan » de Spike Lee 

« Ali » par Michael Mann Avec Will Smith, Jamie Foxx, Jon Voight

Résumé chez Allociné : « En faisant preuve de détermination, d’endurance physique, d’agressivité et d’intelligence, Muhammad Ali est devenu une légende vivante de la boxe américaine. Belinda, son épouse, Angelo Dundee, son entraîneur, Drew Brown, son conseiller, Howard Bingham, son photographe et biographe, et Ferdie Pacheco, son docteur, ont été les témoins privilégiés de sa carrière à la fois brillante et mouvementée que ce soit sur ou en dehors du ring.
L’ascension de Cassius Clay Jr. parmi les grands de la boxe débute en 1960, année durant laquelle il remporte une médaille d’or aux Jeux Olympiques. Débordant d’ambition, il passe professionnel et vise le titre mondial. Ses chances de gagner contre Sonny Liston, le tenant du titre, sont toutefois maigres. En effet, ce dernier n’a jamais perdu un combat. »

*

Ce biopic sur le fameux boxer n’est pas seulement l’histoire d’un sportif mais aussi celle d’un homme engagé dans la cause des Afro-Américains ancrée dans l’histoire des Etats-Unis (on croise d’ailleurs Malcom X.) Il refuse de s’engager au Vietnam et cela aura de graves conséquences sur sa carrière et sa vie privée. Se tournant vers l’Islam, il se sera battu à plus d’un titre dans sa vie. Un homme qui est un vrai personnage!

« BlacKkKlansman J’ai infiltré le Ku Klux Klan »  par Spike Lee avec John David Washington, Adam Driver.

Résumé chez Allociné : « Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l’histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.

En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir convier d’en intégrer la garde rapprochée. Il entretient même un rapport privilégié avec le « Grand Wizard » du Klan, David Duke, enchanté par l’engagement de Ron en faveur d’une Amérique blanche. Tandis que l’enquête progresse et devient de plus en plus complexe, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste et apprend ainsi qu’une opération meurtrière se prépare. Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe pour neutraliser le Klan dont le véritable objectif est d’aseptiser son discours ultra-violent pour séduire ainsi le plus grand nombre. »

*

Ce film est un savant mélange d’humour et d’histoire américaine très sérieuse avec une mise en lumière de nombreux aspects de la vie d’un homme noir, policier certes, mais pas pour autant respecté pour son statut car la couleur de sa peau est plus importante aux yeux de nombreuses personnes. Bien entendu, il y a le Ku Klux Klan et son racisme institutionnalisé et puis les groupes d’Afro Américains assez radicaux qui défendent les droits de leur communauté. Un très bon film!

*

Même si à priori ces deux films sont très différents, je pense qu’il y a un point commun entre eux et c’est l’importance de l’identité Afro-Américaine et la volonté de la défendre.

Où va le blog cette semaine?

Où va le blog cette semaine?

La première semaine de mes vacances a été sous le signe des cartons, des meubles qui passent d’une maison à l’autre ou d’IKEA, de ménage… Et si tout va bien, je devrais dormir dans la nouvelle maison demain soir (même si tout n’est pas encore vide dans l’autre maison 😉 Je n’ai pas autant lu que j’aurais voulu, même en audio car on était souvent en famille pour le déménagement.

Voici le programme du blog cette semaine!

Aujourd’hui, dimanche 23 février, je vous parle de deux films pour l’African American History Month challenge pour la thématique « cinéma » : « Ali » de Michael Mann et « BlacKkKlansman J’ai infiltré le Ku Klux Klan » de Spike Lee.

Lundi 24 février, pour la thématique « racisme », je vous donnerai mon avis sur « Une colère noire : Lettre à mon fils » de Ta-Nehisi Coates (je l’ai fini samedi et au moment où j’écris ce billet je n’ai pas encore écris mon avis…)

Mercredi 26 février, pour la BD de la semaine, il y aura un billet sur « Cinq branches de coton noir » de Steve Cuzor et Yves Sente.

Vendredi 28 février, pour la thématique « Musique », vous trouverez un billet avec deux titres : un coup de coeur pour « Le Petit livre Black music » de Hervé Bourhis et Brüno et une déception pour « Black Music : 40 artistes de la musique noire » de Olivier Cachin (et des playlists musicales)

Samedi 29 février (et oui, il y a 29 jours pour l’African American History Month challenge!) je vous parlerai de « Black Boy » un concert-spectacle-dessiné- d’après Richard Wright par la Compagnie Théâtre du Mantois.

Et je livrerai le gagnant du livre « L’histoire d’un rêve » (si vous voulez participer, n’hésitez pas à me le dire en commentaire!)

Et enfin, dimanche 1er mars, ce sera le bilan de mes lectures du mois de février.

En ce moment, je lis « La couleur du trois » de Leni Zumas (que je viens de commencer) et j’audiolis « Ici n’est plus ici » de Tommy Orange (lu par Sylvain Agaësse, Benjamin Jungers et Audrey Sourdive) pour le prix Audiolib. Mes prochaines lectures papier seront « Les années » de Annie Ernaux (tiré au sort au Book Jar) pour le livre papier et ma prochaine lecture audio sera « Le Bal des folles » de Victoria Mas (lu par Audrey Sourdivepour) le Prix Audiolib.

Bonne semaine et belles lectures à tous! A bientôt!

Un autre tambour : William Melvin Kelley

Résumé de l’éditeur : « Juin 1957. Un après-midi dans une petite ville du Sud profond des États-Unis , Tucker Caliban, un jeune fermier noir, recouvre de sel son champ, abat sa vache et son cheval, met le feu à sa maison, puis quitte la ville. Le jour suivant, toute la population noire déserte la ville à son tour.
Quel sens donner à cet exode spontané ? Quelles conséquences pour la ville soudain vidée d’un tiers de ses habitants ? L’histoire est racontée par ceux qui restent : les Blancs. Des enfants, hommes et femmes libéraux ou conservateurs. Une histoire alternative et audacieuse, un roman choc, tant par sa qualité littéraire que sa vision politique. »

*

En septembre 2019, j’ai repéré ce titre chez trois blogueuses (Kathel, Marilyne et Sylire) et j’ai tout de suite pensé que ce roman serait parfait pour l’African American History Month challenge et j’ai donc pris mon courage à deux mains et j’ai écrit à la maison d’édition pour leur demander s’ils voulaient bien m’envoyer ce roman (ce que je ne fais jamais!) et je suis ravie de ma lecture!

J’ai aimé ce roman et à vrai dire je ne sais pas trop comment en parler et je ne vais pas raconter autre chose que ce que dit le résumé. Je me suis laissée porter par le déroulement de l’intrigue, qui, passant d’un narrateur, d’un point de vue à un autre, se fait petit à petit en revenant dans le passé plus ou moins éloigné.  Toutes ces anecdotes, tous ces moments, forment un patchwork qui permet d’avoir une vision d’ensemble de cet événement totalement improbable qu’est le départ de tous les Noirs d’un état du Sud ségrégationniste.

Ce roman donne l’occasion de mettre en lumière la situation des Noirs aux Etats-Unis, pendant l’esclavage puis la vie après l’esclavage où les Afro-Américains restent en général au service des Blancs dans le Sud du pays. Mais il y est aussi question du Nord des Etats-Unis qui est l’endroit vers lequel ceux qui partent vont mais c’est aussi un endroit qui va permettre aux jeunes blancs qui vont y étudier de découvrir qu’il existe une autre vie possible entre les Noirs et les Blancs.

Ce roman tout en étant très distrayant dans sa forme qui ressemble à une enquête et ses personnages vraiment finement écrits, est aussi vraiment intéressant pour son aspect plus politique car c’est une réelle critique de la société Américaine et ses rapports au racisme…  C’est d’autant plus marquant que ce roman a été écrit par un auteur Afro-Américain en 1962, en pleins mouvements pour les droits civiques et ce n’est certainement pas anodin. Il faut aussi savoir que c’était le premier roman de l’auteur qui avait 24 ans et la maîtrise dans l’écriture est remarquable!

Je ne peux que vous recommander cette lecture qui était vraiment parfaite pour ce challenge!

Merci aux Editions Delcourt

catégorie « son » de la 2e ligne générale

Histoire d’un rêve : Gary Younge

Résumé de l’éditeur : « Le 28 août 1963, devant la foule rassemblée à l’occasion de la célèbre Marche sur Washington, Martin Luther King prononce un discours qui marquera l’histoire des États-Unis et du monde entier. « I have a dream » est une formule connue de tous, mais que se cache-t-il réellement derrière ces mots martelés par King ? Gary Younge nous raconte ce rêve, depuis sa genèse jusqu’à ses résonances contemporaines en nous immergeant au cœur de cette allocution devenue mythique.
Il dépeint le contexte social et politique de l’époque au sein duquel il est bon de redonner à Martin Luther King sa juste place – décrié par beaucoup, adulé par d’autres, ses prises de position n’ont pas toujours fait l’unanimité au sein de la communauté afro-américaine. Le contexte également de la rédaction du discours, avec des anecdotes insolites comme l’intervention d’un de ses conseillers à la veille de la Marche critiquant l’anaphore légendaire  : «  C’est plat, c’est cliché. Vous l’avez déjà trop utilisée.  » Un conseil suivi par King qui se ravisera finalement devant les micros en improvisant avec son talent d’orateur. Puis nous sommes transportés de l’estrade jusqu’à la foule, du bureau de Kennedy jusqu’aux réunions du FBI. Gary Younge nous conduit au plus près de l’événement en nous entraînant dans une narration quasi romanesque qui s’intéresse à toutes les facettes, certaines totalement inconnues, de ce moment historique.
Histoire d’un rêve est un livre passionnant pour comprendre la journée du 28 août 1963 et ses conséquences politiques jusqu’aux élections de Barack Obama puis de Donald Trump. Gary Younge compose un ouvrage documenté avec rigueur et porté par une émotion toute particulière  : celle d’assister au discours de King, puis de confronter son rêve à notre réalité. »

J’ai gagné ce livre au moment du Mois américain sur Instagram et vous pensez bien que j’ai immédiatement pensé à l’African American History Month challenge quand j’ai su que j’allais le recevoir! Mais je dois tout de suite vous avouer que j’ai abandonné cette lecture… Je ne suis pas une adepte des documentaires, je ne sais pas pourquoi mais c’est très rare que j’arrive à vraiment entrer dans un documentaire. Je suis une fille de fiction, les documentaires je les préfère en audiovisuel!

Alors cela n’enlève rien aux qualités de ce texte (j’ai lu le début puis, j’ai zappé sur les différentes parties) qui est très complet et intéressant car il commence par une remise dans le contexte de ce discours en parlant de la ségrégation, des droits civiques et de l’image de Martin Luther King. Il creuse sur la genèse de ce fameux discours (qui ne devait pas parler de rêve au début!) et il parle aussi du jour du discours et analyse ce fameux texte.

Bref, il vaut le coup d’être lu … si on aime les documentaires! Et comme je l’ai gagné et que je veux qu’il est une deuxième vie, je propose de le faire gagner. Pour cela seule condition être quelqu’un qui fréquente et commente assez régulièrement sur le blog. Faites mois signe en commentaire si vous voulez le gagner.

D’autres livres sur Martin Luther King sur le blog :