[Billet Guest Star par L’Homme] Bob Marley Un héros universel : Alexandre Grondeau

Aujourd’hui, j’ai un guest star sur le blog car L’Homme étant un fan de Bob Marley c’est lui qui a eu la mission de lire ce livre pour Babelio et nous livrer son avis! Je lui laisse la parole :

Bob Marley, héros universel, est sans aucun doute connu de tous sur cette planète. Notamment pour sa capacité à générer des tubes à chacun de ses albums. Peut-être avait-il ce que l’on appelle du génie ou en tout cas la capacité à savoir s’entourer. Sa carrière suscite toujours de l’intérêt et on écrit donc toujours des livres sur sa musique.

Je ne connaissais pas Alexandre Grondeau mais j’avais déjà vu l’excellent et indispensable film documentaire « Marley ».

J’ai retrouvé dans ce livre la biographie que je connaissais mais avec des précisions et des commentaires intéressants comme la comparaison avec Malcom X ou Diégo Maradona. J’aurais néanmoins aimé que certaines idées aient mérité un développement plus approfondi.

Comment celui qui a dédié sa vie à Jah Rastafari ait pu interpréter sa maladie incurable si jeune et au faîte de sa carrière. Serait-il d’ailleurs devenu universel s’il avait été amputé ?

L’auteur imagine dans l’épilogue le destin que Bob Marley aurait pu connaître s’il était encore parmi nous à 75 ans. C’est vrai que ce genre de personnalité avec une telle ascension suscite le manque et l’imagination.

Merci à   et La Lune sur le toit

Et c’est aujourd’hui son anniversaire, pour son 46e anniversaire il est confiné avec nous alors espérons qu’il tienne le coup 😉

Beloved : Toni Morrison (Lu par Anne Alvaro)

Je pourrais faire très bref et vous dire que ce livre est tout simplement un chef d’oeuvre et qu’il est non seulement magistralement écrit mais qu’il est également d’une richesse historique et humaine sur la condition des Afro-Américains pendant et après l’esclavage et qu’en plus, la version audio est extrêmement bien lue et vous dire de le lire et c’est tout! Parce que c’est clairement ce que j’ai ressenti pendant toute ma lecture. Une force, une humanité, une richesse folle… Et je ne sais pas par quel bout commencer à vous raconter l’histoire car elle est tellement tissée et faite d’allers-retours, de réel et de fantastique ou folklorique, de beauté et de noirceur…

Je n’arrive pas vraiment à mettre des mots clairs et c’est souvent le cas avec les coups de coeur …

Mon coup de coeur va aussi à Anne Alvaro qui a réussi à donner une voix, une voix puissante et réelle, parfois rauque parfois rythmée qui a totalement compensé le fait que la langue « afro-américaine » n’ait pas été reproduite (et c’est heureux car c’est souvent mal fait). Elle a donné une identité à ce texte. Bravo!

Alors parce que mon envolée ne suffit peut-être pas , je vais vous recopier le résumé d’Audiolib :

« Le 124 était habité de malveillance. Imprégné de la malédiction d’un bébé… »
À Bluestone Road, près de Cincinnati, vers 1870, les meubles volent, la lumière allume au sol des flaques de sang, des gâteaux sortent du four marqués de l’empreinte d’une petite main de bébé. Dix-huit ans après son acte de violence et d’amour maternel, Sethe l’ancienne esclave et les siens sont encore hantés par la petite fille de deux ans qu’elle a égorgée. Jusqu’au jour où une inconnue, Beloved, arrivée mystérieusement au 124, donne enfin à cette mère hors-la-loi la possibilité d’exorciser son passé. Parce que pour ceux qui ont tout perdu, la rédemption ne vient pas du souvenir, mais de l’oubli.
Ce roman aux résonances de tragédie grecque, au style d’une flamboyante beauté lyrique, a reçu en 1988 le prix Pulitzer, et a figuré pendant des mois en tête des listes de best-sellers en Grande-Bretagne et aux États-Unis. »

*

Pour moi, c’était une relecture car j’avais lu ce roman en anglais quand j’avais 21 ans pendant mes études universitaires mais si j’avais conscience de lire un grand livre, je ne suis pas sure d’avoir eu la maturité pour percevoir toutes les facettes de ce roman.

Il est donc question d’esclavage et de liberté, de maternité et de sororité, d’amour et de haine, du passé et du présent…

Je suis confuse mais je ne veux que vous dire  : « Lisez-le! »

 Chez Sylire

Avec un peu de retard

catégorie « prénom »

Où va le blog cette semaine?

Où va le blog cette semaine?

Vous avez u le constater j’ai repris le chemin du blog avec deux lectures que je venais de faire, bien fraîches dans mon esprit. J’ai aussi abandonné deux livres dans lesquels je ne rentrais pas pour repartir à zéro. Je suis plus embêtée pour les lectures audio du Prix Audiolib car je lisais en conduisant 1h quatre fois par semaine et en courant entre 45mn et 1h deux fois par semaines et ces activités sont soient complémentent arrêtées soit vraiment réduites… Alors je n’avance pas…

Demain, lundi 30 mars, je vous livrerai un billet coup de coeur pour la version audio de « Beloved » … très confus comme cela peut-être quand on a eu un coup de coeur magistral!

Mardi 31 mars, pour son anniversaire, je laisse les commandes du blog à L’Homme qui va parler d’un livre qu’on a reçu de Babelio : « Bob Marley Un héros universel ».

Mercredi 1er avril, pas de blague 😉 Ce sera le bilan de mes lectures de mars et le 2e recap’ du Petit Bac.

Jeudi 2 avril, il y aura le billet mensuel « Oyez! Oyez! »

Vendredi 3 avril, vous trouverez le rappel J-1 pour la photo du 4/4 à 4h04 (dans la nuit de vendredi à samedi) et/ou 16h04

Samedi 4 avril, il y aura d’abord le rappel Jour J pour la photo du 4/4 à  16h04 (et j’espère qu’avec le confinement et tout le monde coincé chez soi on sera très très nombreux!). En fin de journée, je poserai ma ou mes photos.

Je vous donnerai aussi mon avis sur le livre audio « Ici n’est plus ici ».

En ce moment, avec les yeux je lis « La vraie vie » de Adeline Dieudonné et avec les oreilles, j’audiolis « Girl » de Edna O’Brien (lu par Claire Cahen). Ma prochaine lecture papier sera sans doute « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » de Patrick Modiano qui a été tiré au sort au Book Jar du mois dernier mais je glisserai peut-être aussi une des BD empruntées à la médiathèque avant le confinement. En audio, je poursuivrai le prix Audiolib avec « Vie de Gérard Fulmard » de Jean Echenoz lu par Dominique Pinon

Alors je ne peux que vous souhaiter d’aller bien et de garder le moral!

Bonne semaine et belles lectures à tous! A bientôt!

Un meurtre est-il facile? : Agatha Christie

Au début du confinement, j’ai eu beaucoup de mal à lire et après avoir reposé deux livres qui ne me motivaient pas du tout, je me suis dit que j’allais me tourner vers une valeur sure et j’ai bien fait! En effet Agatha Christie est toujours là pour me sortir d’une mauvaise passe de lecture! Et en plus, cela me permettait de participer avec au moins un titre au challenge de mars de Lou et Hilde!

Ce roman commence dans un train quand Luke Fitzwilliam, qui vient de rentrer en Angleterre après avoir pris sa retraite de la police à l’étranger, rencontre une vieille dame qui lui raconte qu’elle vient à Londres pour aller à Scotland Yard car elle est persuadée que dans son village il y a eu une série de meurtres. Elle cite les noms des victimes présumées sans pour autant dire qui elle croit coupable. Luke ne croit pas à ce qu’il pense être des divagations, mais le nom de la femme lui reste en mémoire car elle lui rappelle sa tante et quand il voit dans le journal qu’elle a été tuée dans un accident de la circulation, il commence à s’interroger.

Avec la complicité d’un de ses vieux amis dont la cousine vit dans ce village, il va s’installer là-bas pour essayer de mener l’enquête sous couvert d’écrire un livre sur les coutumes anciennes.

Bridget, la cousine de son ami (qui est censée être aussi sa cousine) est sur le point d’épouser  Lord Gordon Whitfield dont elle était la secrétaire. Magnat de la presse, imbu de lui-même, il règne en parfait Lord sur le village. En apprenant à connaître les victimes potentielles (qui sont toutes mortes d’accidents ou de maladie), Luke rencontre les autres habitants : d’honorables messieurs, de braves dames, un excentrique antiquaire, un jeune médecin ambitieux… En réalité, personne qui ne puisse vraiment correspondre à un tueur en série…

Avec Agatha Christie, il faut bien se dire que c’est forcément la personne à laquelle on ne s’attend pas et naturellement on passe sa lecture à se dire : « ça ne peut pas être lui ou elle… » ou justement « ça doit être lui ou elle! » Et j’ai marché, j’ai eu envie de savoir et j’ai eu plaisir à retrouver l’ambiance du petit village anglais, les relations entre des personnes qui pourraient être nos voisins, le petit côté désuet de l’ensemble.

57e Agatha Christie de ma collection

chez Lou et Hilde

catégorie « Crime et justice »

Picasso sen va-t-en guerre : Daniel Torres

Résumé de l’éditeur : « Picasso s’en va-t-en guerre est un magnifique hommage en forme de canular d’un artiste au plus grand peintre du XXe siècle… et aussi une déclaration d’amour au 9e art. En 1953, Picasso, le peintre génial de Guernica, est hanté par le fait de n’avoir pas tiré un coup de feu contre Franco. Alors, il imagine  un pied de nez artistique en passant commande à Torres, un jeune dessinateur qui va réaliser une BD : comment Picasso se serait battu, à coups de dessin, sur le front de l’Ebre. Quand le génie appelle à l’aide la fiction… »

*

J’ai emprunté cette BD à la va vite quand la médiathèque était sur le point de fermer ses porte avant le confinement et j’ai avant tout pensé « Petit Bac : Personne connue » et j’avais l’impression de l’avoir vue passer sur les blogs… Et puis quand je suis tombée sur une panne de lecture au début du confinement, et que j’ai abandonné la lecture que je pensait lire pour le challenge Litterart, je me suis tournée vers cette BD et c’était un très bon choix!

L’histoire commence dans les années 50 quand un Picasso vieillissant convoque un jeune dessinateur de BD dans sa maison à Vallauris pour lui proposer un curieux projet. Le peintre célèbre regrette de ne pas avoir pu combattre pendant la 2e guerre mondiale et il demande au jeune homme d’inventer un personnage qui serait lui, Picasso, mais qui ne serait pas le Picasso qui est devenu connu. Un autre lui!

Cette rencontre hors du commun est imaginaire mais pourtant assez réaliste car le Picasso que l’on rencontre semble conforme à son « personnage ». Il y est question d’art bien sûr mais aussi de patriotisme et de réflexion sur la jeunesse, sur la célébrité…

C’est un album intéressant aussi car il y a dans cette BD, une autre BD : celle dessinée par le jeune homme. Les dessins sont assez classiques mais servent bien le propos et ils sont rythmés.

 

chez Mélanie et @mel_coccinelle

personne connue pour la ligne BD

Où va le blog cette semaine?

Où va le blog cette semaine?

Et bien, il ne va nulle part pour l’instant 😉

Comme je vous le disais dans mon dernier billet sur le blog, je suis un peu perdue après cette première semaine de confinement, un peu stressée même si c’est sans raison fondée, un peu débordée par le travail à distance et j’ai un peu du mal à lire… Alors je ne vais me mettre aucune contrainte et je reviendrai sur le blog quand l’envie de bloguer et de lire reviendra. Ça sera peut-être demain ou dans plusieurs jours avec ou sans régularité…

En ce moment, je lis « Un ado nommé Rimbaud » de Sophie Doudet et j’avais aussi commencé « Si on dansait » (« The music shop ») de Rachel Joyce que j’ai mis de côté pour l’instant et je compte encore piocher dans la PAL de BD que j’ai empruntées avant la fermeture de la médiathèque et je vais commencer le livre audio « Girl » de Edna O’Brien (lu par Claire Cahen) (même si mon rythme de lecture audio va aussi ralentir puisque je ne conduis plus et que je ne cours presque plus.)

Alors je ne peux que vous souhaiter d’aller bien et de garder le moral!

Bonne semaine et belles lectures à tous! A bientôt!

Coronavirus et lecture …

Depuis toute cette histoire de coronavirus et de confinement, aussi étonnant que ça paraisse, bien que je n’aille plus au travail, je n’arrive pas non plus à me mettre en mode « relâche » et je ne trouve ni le temps ni vraiment l’envie de lire et je ne lis que le soir dans mon lit et curieusement je tombe de sommeil…
Je ne suis pas à plaindre, j’ai un jardin et si je suis occupée c’est parce que j’essaie de donner du travail et de répondre à me élèves et leurs parents mais j’avoue que ces 3 premiers jours de confinement sont à la fois passés très vite et m’ont aussi parus beaucoup plus longs.
Cette impression d’être complètement hors du temps…
Dans les jours suivants, je vais essayer de me créer une nouvelle routine, du travail pour la continuité pédagogique, de l’aide au travail de Bastien, de temps passé avec lui parce que les journées sont longues mais aussi de temps pour moi (peut-être plus trop de jogging vu comme les choses évoluent) en essayant de lire et de bloguer un peu…
En effet, je n’ai plus de billets d’avance et je n’ai plus que trois livres audio lus d’avance, je n’avance pas dans mon roman du moment… Le blog est en général ma petite respiration et ma priorité dans mes loisirs mais je pense que je vais adapter mon rythme de publication en fonction de mes lectures (j’ai emprunté plusieurs BD, elles vont peut-être me redonner le goût de la lecture 😉
En tout cas, je vous envoie plein de bises virtuelles mais sincères. Je vous souhaite bon courage pour le confinement. Je souhaite encore plus de courage à toutes les personnes qui sont dans le milieu médical et merci à vous pour votre travail! Merci aussi aussi à ceux qui travaillent pour qu’on puissent manger et vivre à peu près normalement.
Bonnes lectures à tous!

La vérité sort de la bouche de Bastien

Bastien a 10 ans et 5 mois et la vérité sort toujours de sa bouche 😉

  • « Franchement, j’aime pas le bouquet garni.. C’est mangeable mais ça donne un goût pas bon !« 

 

  • Je dis que c’était bien qu’on soit restés dans le même quartier comme ça je pouvais continuer d’aller au marché acheter des légumes chez le maraîcher bio et Bastien rétorque :  » Moi, j’aurais préféré qu’on déménage très loin pour ne plus que tu ailles acheter des légumes au marché!« 

 

  • On donne un téléphone portable à Bastien pour les fois où il irait jouer seul dans le quartier et c’est un téléphone hyper basique sans internet. Il le regarde et dit « Ah oui, c’est un téléphone comme celui de mamie ! C’est un peu l’équivalent du téléphone où on tourne le cadran ! » (mais en fait, il est très content!)

 

  • On a une nouvelle télé (on est passé d’une énorme télé à tube cathodique à un écran plat) et la première fois qu’il l’a regardé, il s’est écrié :    «  Wahou c’est trop bien, on voit tous les détails !« 

 

  • Quand on entendu que les écoles seraient fermées, il s’est réjouit car l’école n’est pas numérisée et quand je lui ai dit que quoi qu’il en soit je lui donnerai du travail, il a sorti les violons en disant : « Mais laisse moi un peu de réconfort dans la misère !« 

 

  • Mon père a eu un accident en tombant sur la tête et il s’est retrouvé à l’hôpital. Je l’explique à Bastien et sa première réaction, très tendue, a été : « Il ne va pas mourir, hein ? » Je lui explique qu’il a juste eu un coup à la tête et qu’il s’est fait opérer de l’œil et il répète : « Mais, il y a aucun risque qu’il meurt, hein ? » Plus tard, je lui dis que mon père rentrait le soir même chez lui, il réagit en se montrant très soulagé : « Ah je suis vraiment rassuré ! Il ne va pas mourir ! » (cet événement m’a serré le cœur … Mes parents ont 83 ans et Bastien est très proche d’eux)

 

  • Avec ses copains, ils se sont organisés dès vendredi 13 mars pour pouvoir se parler en dehors de l’école, les parents ont créé des comptes Skype et ils se sont donnés rendez-vous. Je les entendais bavarder et tout d’un coup, il était en train de leur faire visiter la maison avec la tablette car ils n’ont pas encore pu venir chez nous et ils se montrent leurs jeux!

  • Avec le confinement, nous ne pouvons plus voir les grands-parents. Depuis plusieurs années, Bastien fait de l’anglais avec ma maman qui est Britannique et avec son téléphone, il échange des messages avec eux et ma mère lui écrit des messages en anglais et il doit répondre en anglais. Il joue le jeu et me demande juste s’il a fait des erreurs avant d’envoyer. Ps dans l’ambiance anglaise, il m’a écrit un petit mot pour me demander quelque chose sans la moindre aide (la prof d’anglais qui est en moi est fière!) :

 

  • Aujourd’hui, Bastien devait aller chez le coiffeur et sa frange passait carrément par dessus les lunettes alors L’Homme a pris les ciseaux (en échange d’un temps d’écran un peu plus long!) et le résultat n’est pas si mal pour une première fois!

« Heureusement que je suis confiné comme ça personne verra ma tronche! »

L’homme qui savait la langue des serpents : Andrus Kivirähk (lu par Emmanuel Dekoninck)

Résumé d’Audiolib : « Voici l’histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sœur qui tomba amoureuse d’un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu’il aimait tant, d’une jeune fille qui croyait en l’amour, d’un sage qui ne l’était pas tant que ça, d’une paysanne qui rêvait d’un loup-garou, d’un vieil homme qui chassait les vents, d’une salamandre qui volait dans les airs, d’australopithèques qui élevaient des poux géants, d’un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.
Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d’un souffle inspiré des sagas scandinaves, L’Homme qui savait la langue des serpents révèle l’humour et l’imagination franchement délirante d’Andrus Kivirähk. Le roman retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d’un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l’emporter. »

*

Je ne savais absolument rien de ce roman avant de le connaître et j’ai été très étonnée! Ce roman qui se déguise en roman historique sur le passé de l’Estonie, c’est surtout un conte complètement délirant sur des légendes du pays de l’auteur mais aussi une réflexion quasi philosophique sur l’évolution et la modernité. En effet, le personnage principal est un des derniers hommes des bois d’Estonie, il côtoie des australopithèques qui sont la génération d’avant et il observe et juge les Estoniens qui évoluent et qui deviennent des villageois et adoptent la nouvelle religion chrétienne, tout en ayant un regard critique sur les croyances de son propre peuple.

Ce roman est vraiment intelligent et fait réfléchir à notre société actuelle au travers les évolutions des sociétés du passé mais c’est aussi un texte complètement loufoque, jubilatoire et très drôle! Comme je le disais, il y a du conte mais il y a aussi des parallèles avec le monde moderne pour se moquer (beaucoup de la religion) quand par exemple, l’auteur parle de « mode » quand les jeunes estoniens modernes rêvent de devenir moines et nonnes…

Alors en gardant l’esprit ouvert, partez dans ce voyage historique et sociologique très divertissant mais pas seulement.

La version audio est extrêmement bien lue par Emmanuel Dekoninck qui devient tous les personnages et qui fait qu’on plonge complètement dans cette histoire.

La postface donne des explications sur la véracité des faits sur l’histoire de l’Estonie est c’est un très bon complément à cette lecture.

 Chez Sylire

catégorie « animal » de ma ligne audio

Où va le blog cette semaine?

Où va le blog cette semaine?

J’ai eu un vendredi 13 bien compliqué : après avoir appris l’annonce de la fermeture des établissements scolaires, on a fait de notre mieux pour organiser un enseignement à distance alors que notre chef, lui, n’a pas été informé par le ministère et autres instances, j’ai constaté un dégât des eaux chez moi qui a été réparé dans la journée mais qui va entraîner des travaux de remise en état du plafond du salon (oui… dans la nouvelle maison ! ) et surtout mon père a fait une chute dans la nuit et s’est salement amoché le visage et mes parents de plus de 80 ans se sont retrouvés aux urgences… Le lieu idéal pour des personnages âgées en plein épidémie de coronavirus… Donc une journée tendue… Bon, maintenant, ça va mieux, mon père est rentré chez lui, la fuite ne fait plus ploc ploc et lundi nous avons une réunion au travail pour gérer « la continuité pédagogique » (mais je devrai y aller avec Bastien car je ne veux pas le laisser tout seul)… Je vais essayer de trouver du temps pour lire et pour bloguer un peu mais même si je ne serai pas devant des classes, je vais quand même avoir des corrections, des cours et des corrections à fournir à mes élèves chaque jour… Bon courage à ceux qui doivent rester à la maison avec des enfants petits! Concernant le blog, je suis encore un peu en flux tendu…Je lis peu et je fais des billets sur des lectures audio lues il y a quelques temps…

Voici le programme du blog cette semaine!

Demain, lundi 16 mars, je vous donnerai mon avis sur un livre audio pour le prix Audiolib : « L’homme qui savait la langue des serpents » .

Mercredi 18 mars, ce sera le rendez-vous des petites phrases de Bastien.

Vendredi 20 mars, je vous parlerai du roman audio « Les victorieuses ».

Et enfin, dimanche 22 mars… il y  aura mon avis sur un autre roman audio pour le prix Audiolib : « Ici n’est plus ici ».

En ce moment, je lis « Si on dansait » (« The music shop ») de Rachel Joyce pour le livre papier et ma lecture audio est le merveilleux « Beloved » de Toni Morrison (lu par Anne Alvaro). Mes prochaines lectures seront le roman jeunesse « Un ado nommé Rimbaud » de Anne-Sophie Doudet et en audio, ce sera « Girl » de Edna O’Brien (lu par Claire Cahen).

Bonne semaine et belles lectures à tous! A bientôt!