Sur le toit de l’enfer : Ilara Tuti (lu par Nathalie Hons)

Résumé de l’éditeur : « Les tueurs voient l’enfer que nous avons sous nos pieds, tandis que nous, nous ne voyons que les fleurs… » Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le coeur tendre, est appelée sur les lieux d’un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages… et ses vêtements ensanglantés. Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s’en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut… »

*

Dans ce polar italien, il y une commissaire au caractère bien trempé qui a beaucoup d’expérience et une grande intuition concernant la personnalité des tueurs mais qui est malade et doit accepter de se sentir diminuée.

Un jeune inspecteur vient d’arriver dans l’équipe et il doit faire sa place et apprendre à cerner sa nouvelle patronne.

Dans ce roman, il faut aussi dire que les lieux ont leur importance et sont un personnage à part entière. Village de montagne proche de la nature, c’est un lieu où les gens sont est taiseux et ne se laisse pas approcher facilement même si c’est pour être protégés.

L’enquête en elle-même porte sur plusieurs crimes assez sordides qui laissent penser à un psychopathe. La commissaire avait d’ailleurs pressenti dès le premier crime qu’il y pourrait en avoir d’autres et elle a senti que le tueur suivait un schéma. En même temps, une presence est ressentie dans la forêt, hostile ou protectrice?  Les enfants du village forment une petite bande et les adultes ont sans doute des choses à cacher…

En parallèle, il y a un retour dans le passé qui montre un hôpital isolé dans laquelle se passe quelque chose d’étrange qui bien sûr aura un lien avec les crimes du présent.

Un polar sans doute au démarrage un peu lent, il est bien lu et donne envie de poursuivre pour connaître les liens entre les différentes situations.

 Chez Sylire

« gros mot »

Chez Martine