Le mois américain revient en septembre!

Le mois de septembre c’est   chez Titine (cliquez pour pour tout savoir). il y a aussi un groupe Facebook et une page Instagram (tenue par Mélanie, ce n’est pas une page « officielle » mais je vais continuer de partager là aussi pour ma part) dédiés au mois américain! Des lectures communes autour de thématiques ou d’auteurs sont proposées mais elles ne sont pas obligatoires!

Le principe du mois c’est de lire des livres écrits par des auteurs américains ou des livres qui se déroulent aux Etats-Unis. On peut aussi parler de musique, de films, de voyages, de cuisine… Bref, tout ce qui concerne la culture américaine!

Je vais publier uniquement des billets lectures américains ce mois-ci et j’ai déjà prévu celles-ci (si vous voulez me rejoindre  n’hésitez pas!) même si des choses seront peut-être amenées à changer :

Vendredi 4 septembre :« Sur la route de West » de Tillie Walden (BD) (Thématique proposée par Titine pour ce jour : « ladies first (auteure américaine, livre féministe, héroïne marquante »)

Dimanche 6 septembre : « Long week-end » de Joyce Maynard (roman)

Mardi 8 septembre : une recette de « Tarte aux pêches » (inspirée de ma lecture de « Long week-end »)

Jeudi 10 septembre :  « A même la peau » de Lisa Gardner (roman pour le rendez-vous audio de Sylire)

Samedi 12 septembre : « Un pied au paradis » de Ron Rash (roman qui remplace le livre tiré au Book Jar, même chiffre dans la liste de ma PAL américaine)

Lundi 14 septembre : « Une constellation de phénomènes vitaux » de Anthony Marra (roman) C’est un abandon de lecture mais j’en parlerai quand même… Et un coup de coeur pour « L’arbre-monde » de Richard Powers (roman)

Mercredi 16 septembre : « Moi ce que j’aime c’est les monstres » de Emil Ferris (BD pour la BD de la semaine)

Dimanche 20 septembre : « Ohio » de Stephen Markley (Roman)

Mardi 22 septembre  : « Little Lou », « Little Lou, la route du Sud » et « Little Lou à Paris » de Jean Claverie (Albums jeunesse) (Thématique proposée par Titine pour ce jour : black lives matter)

Jeudi 24 septembre : « Sauvage » de Jamey Bradbury (roman pour le rendez-vous audio de Sylire et en EC avec elle)

Samedi 26 septembre : « Une femme simple et honnête » de Robert Goolrick (lu par Xavier Percy) (Thématique proposée par Titine pour ce jour : la famille)

Lundi 28 septembre : « Miss Wyoming » de Douglas Coupland (roman)

Mercredi 30 septembre : « Martha Jane Cannary » (intégrale) de Blanchin et Perrissin (BD pour la BD de la semaine)

J’ai pris de l’avance en commençant à lire américain pendant mes vacances!

Et vous? Vous allez lire américain en septembre? N’hésitez pas à me rejoindre pour une de ces lectures!

Frères d’exil : Kochka

Nani vit avec ses parents et ses grands-parents sur une île de Polynésie qui est en train de disparaître sous les eaux. Avec ses parents, elle va fuir à regrets sa belle île et ses traditions. Avant de partir de l’île, les parents de la petite fille vont adopter un petit garçon qui vient de perdre sa seule famille, son grand-père.

Par contre, Enoah, le grand-père de Nani ne pouvant pas marcher, sa femme et lui ont décidé de rester sur l’île malgré le déluge. Mais pour accompagner sa petite-fille et lui transmettre son amour et sa sagesse ainsi que lui parler de son île, il va lui écrire une série de lettres, que Nani lira au cours de son exil. Elle partagera ces lettres avec Semeio, son nouveau frère.

On va découvrir la fuite de l’île, l’exil, le voyage et le déracinement ainsi que l’intégration. C’est vraiment un très beau roman jeunesse mais pas seulement. C’est l’occasion de parler des réfugiés climatiques, un sujet dont je n’avais encore rien lu et qui permettra aussi de s’intéresser à l’écologie.

Ce roman est vraiment beau, il est plein d’une poésie et d’une sagesse vraiment belles! J’ai eu un coup de coeur et je vous le recommande vraiment! Les lettres du grand-pères sont vraiment formidables et elles permettent aussi d’évoquer le deuil et comment le surmonter.

« Je veux te parler des mystères parce que le monde en est rempli. Il y a ce qu’on voit et tout ce qu’on ne voit pas… Par exemple, qui sait ce qui se passe à notre insu sous la terre ? Peut-être que, sans rien dire, les arbres mélangent leurs racines ? Peut-être se tiennent-ils tous par en-dessous ? Peut-être qu’en parlant avec un arbre qui se trouve d’un côté de la terre, on peut communiquer avec des arbres qui sont de l’autre côté ? Peut-être que ce qu’on fait à un arbre, on le fait à tous les arbres ? Peut-être que tout se tient… »

*

« J’ai connu quelqu’un qui en quittant l’île, y a planté un bougainvillier. Il savait qu’il serait parti longtemps. Et, pendant son absence, le soir, il rendait parfois visite à son arbre ; il s’asseyait à côté… Et, loin de l’île, son coeur a fleuri!

Mets toutes les choses et toutes les personnes qui te manquent dans l’armoire de ton cœur, Nani, et en pensée, viens quelquefois les caresser…
Tu sais, quand on aime on est aimé, c’est ça le très grand secret !

*

Comme pour l’autre roman que je présente aujourd’hui, j’ai lu ce roman cet été parce que mes collègues de français, histoire et documentaliste mettent en place un rallye lecture pour les 4e et comme je suis professeure principale sur ce niveau et que j’aime la littérature jeunesse, je me suis dit que je lirai le plus de livres possible dans leur sélection!

catégorie « pluriel »

Refuges : Annelise Heurtier

Ce roman se découpe en deux univers et en de nombreuses voix. Il y a Mila, jeune italienne de 17 ans qui vit à Rome et qui vient en vacances avec ses parents sur l’île familiale de Lampedusa. Sa vie de famille est vraiment triste car après un deuil sa mère est en depression et Mila est devenue transparente et elle vit très mal d’avoir perdu sa jeunesse. Elle espère retrouver un sens à sa vie en revisitant son île et en s’imprégnant de ses souvenirs d’enfance. C’est un récit très intéressant et touchant car on voit la place et le mal-être d’un enfant qui grandit dans l’oubli de ses parents par rapport à un enfant décédé. Mais c’est aussi une période où la jeune fille commence à s’émanciper et voir sa vie pour elle-même.

Mais le plus passionnant dans ce roman ce sont les autres voix : celles de jeunes, tous adolescents, qui racontent des bouts de leurs vies d’Erythréens qui fuient la dictature de leur pays et c’est vraiment touchants, car c’est très instructif, très réaliste, que ce soit dans leurs discours, dans leurs raisons de partir, leur désir de survivre et d’être libres que dans le récit de leur fuite, avec les dangers, les peurs, les émotions… Ce sont des passages très forts.

Si on s’intéresse un peu à l’actualité, on sait que Lampedusa est l’île italienne sur laquelle échouent de nombreux réfugiés venant de la Corne de l’Afrique et pendant tout le roman on attend le lien entre Mila et ces jeunes mais mon bémol sur ce roman serait que la rencontre n’a pas vraiment lieu, ou alors de façon fugace et légère alors qu’on aurait pu avoir une  dernière partie avec une prise de conscience politique en développant le fait que Mila ait « grandit » en s’investissant plus dans le sort des migrants.

Cela reste malgré tout un bon roman jeunesse que je conseille à partir de 13 ans et plus. J’ai lu ce roman cet été (alors qu’il me faisait de l’oeil depuis un moment) parce que mes collègues de français, histoire et documentaliste mettent en place un rallye lecture pour les 4e et comme je suis professeure principale sur ce niveau et que j’aime la littérature jeunesse, je me suis dit que je lirai le plus de livres possible dans leur sélection!

 chez Martine

Où va le blog cette semaine?

Où va le blog cette semaine?

Dernier weekend avant la reprise devant les élèves … une reprise qui sera bien étrange car je serai masquée et tous les élèves aussi et j’avoue que j’appréhende beaucoup de découvrir mes élèves sans voir leurs visages, surtout ceux que je ne connais pas…. Et c’est aussi la rentrée en 6e de Bastien … masqué, lui aussi alors je l’appréhende encore plus car même s’il a de bons copains de primaire dans le même collège, ce n’est pas forcément facile de se faire de nouveaux copains et de s’intégrer dans un grand collège dans ces conditions… Ces derniers jours, j’ai passé beaucoup de temps sur les préparatifs de cette rentrée et j’ai eu moins de temps pour lire mais le blog est à jour pour quelques temps, c’est déjà ça!

Quel est le programme cette semaine?

Demain, dimanche 30 août, je vous parlerai de deux romans jeunesse sur l’exil : « Refuges » et un coup de coeur pour « Frères d’exil ».

Lundi 31 août, je vous livrerai mon programme pour le mois américain en septembre!

Mardi 1er septembre, ce sera le bilan de mes lectures estivales.

Mercredi 2 septembre, ce sera un billet mensuel « Oyez! Oyez! »

Vendredi 4 septembre, vous trouverez un billet BD avec « Sur la route de West ».

Et enfin, dimanche 6 septembre, vous pourrez lire mon avis sur « Long weekend ».

En ce moment, avec les yeux, je viens de finir hier à 1h du matin « L’arbre monde » de Richard Powers et ce matin je vais commencer trois albums « Little Lou » de Jean Claverie et avec les oreilles, je suis en train d’audiolire  « Une femme simple et honnête » de Robert Goolrick (lu par Xavier Percy) et ma prochaine lecture sera « Ohio » de Stephen Markley et en audio vu que je viens de commencer mon audioliecture, je ne sais pas encore ce que ce sera!

Je vous souhaite une bonne semaine et belles lectures à tous! Bonne rentrée à tous ceux qui reprennent ou qui ont des enfants qui reprennent! A bientôt!

Notre Dame de Paris : Victor Hugo (illustré par Benjamin Lacombe)

Je ne suis pas attirée par les classiques (surtout quand ce sont d’énormes pavés!) car ils me font vraiment peur! J’ai acheté ce roman après l’incendie de Notre Dame de Paris quand Folio a décidé de reverser les bénéfices des ventes de l’édition de poche du roman de Victor Hugo pour la reconstruction de la cathédrale. C’est un énorme pavé et je me suis donc dit que cet été était le bon moment pour tenter de le lire un pavé pour le challenge de Brize! Quand ma gentille bibliothécaire m’a dit que je pouvais aussi emprunter la version illustrée par Benjamin Lacombe, je me suis dit que ce serait sympa de varier les supports puisque c’était le texte intégral (mais vu le poids du livre, je ne pouvais le lire que sur une table 😉

J’ai une histoire un peu personnelle avec Victor Hugo, car une partie de ma famille vient de l’île Anglo Normande de Guernesey et j’ai visité de nombreuses fois la maison que l’auteur a habité pendant son exil et j’ai toujours trouvé l’homme fascinant et j’avais même une carte postale de son portrait sur mon murs pendant toutes mes études et pourtant je n’avais encore rien lu de lui car quand en première on était censé lire Notre Dame de Paris (ou était-ce Les misérables ?), je m’étais contentée de lire un résumé chapitre par chapitre (j’ai un peu honte!)…

Bref, il était grand temps que je tente cette lecture… Mais je vais être très honnête avec vous j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce texte, tellement de mal que malgré la version avec les illustrations (très belles), j’ai abandonné au bout de 100 pages… Car j’avais l’impression de devoir me concentrer terriblement et je n’avais jamais envie de le reprendre… Ce qui est un peu dommage pour un pavé 😉

Alors je ne vais pas résumer cette histoire que tout le monde connait, je ne peux juste vous dire que quand j’ai parlé de mon potentiel abandon de lecture sur les réseaux sociaux, j’avais autant de réactions de gens qui comme moi n’avaient pas accroché et pas réussi à le lire que de gens qui m’encourageaient à poursuivre parce qu’ils avaient beaucoup aimé! Alors, mon conseil sera d’essayer te le lire et de voir dans quel « camp » vous vous situez 😉

(Version poche)

 chez Antigone

(Version illustrée)

La vie est un jeu d’échecs : Om Swami

Résumé de l’éditeur : « 1983. Vasu, 14 ans, participe à un tournoi d’échecs… et perd, sous le regard d’un mystérieux vieil homme, qui lui propose de devenir son Maître d’échecs, à deux conditions : il ne l’accompagnera à aucun tournoi, et Vasu ne devra pas chercher à en savoir plus sur son passé. Séduit à l’idée de devenir grand Maître à son tour, et pourquoi pas champion du monde, Vasu s’empresse de l’annoncer à ses parents. D’abord réticents, ceux-ci finissent par accepter. Commence alors un entraînement intensif pour Vasu : outre les multiples stratégies du jeu, le jeune garçon doit apprendre la patience et maîtriser la colère qui gronde en lui. Le maître lui raconte comment, jeune garçon vivant dans l’Inde coloniale, il a perdu de façon humiliante contre un Anglais. Il en a tiré une leçon : « Be a lion », être le meilleur pour gagner quelles que soient les circonstances, et ainsi vaincre ses peurs. L’apprentissage ne fait que commencer… »

*

J’ai pris ce roman jeunesse à la médiathèque par hasard car il était sur le présentoir et j’avais besoin d’un titre avec un objet pour le Petit Bac et j’ai passé un bon moment de lecture.

C’est un roman d’apprentissage entre un jeune indien et un vieil homme qui va lui transmettre ses connaissances en échecs. Mais c’est aussi un roman sur la persévérance, sur l’amour du jeu d’échecs, sur la volonté de se dépasser, sur le fait d’apprendre à maîtriser ses émotions. Il y est également question des relations familiales, et surtout de la vie en Inde (qui apporte vraiment une valeur ajoutée au roman.)

A conseiller aux jeunes qui aiment les échecs mais aussi aux jeunes qui aiment les histoires où l’on apprend quelque chose petit à petit pour devenir le meilleur et réussir par la force de son travail.

C’est un roman qui sonne  juste au niveau des émotions ressenties par les personnages et qui permet au lecteur de se mettre à la place de Vasu qui évolue tout au long du roman.

catégorie « objet » pour ma ligne jeunesse

Nevermoor (T1) Les défis de Morrigane Crow : Jessica Townsend (Lu par Helena Coppejans)

J’ai eu envie de découvrir ce roman jeunesse suite à l’emission de mars 2020 des (cliquez pour écouter l’émission) quand Claire en avait parlé. Je l’ai choisi parce qu’elle faisait un parallèle avec Harry Potter et je me suis dit que je le lirai avant de le proposer à Bastien après! Alors quand, pendant le confinement, j’ai vu que Lizzie offrait un livre audio de son choix, je me suis dit que c’était l’occasion!

Dans un monde imaginaire, Morrigane Crow est la fille d’un notable de la ville de Jackalfax mais sa vie est loin d’être rose car elle est née le jour du Merveillon et elle est une « enfant maudite » et tout le monde l’accuse d’être la cause de tous les malheurs qui leur arrivent mais surtout elle sait depuis toujours qu’elle mourra le jour de ses onze ans et elle qu’elle ne manquera sans doute à personne car même sa famille sera soulagée de ne plus avoir à s’occuper d’elle et à la craindre…

Mais il y a un grand renversement de situation quand le soir où elle aurait dû mourir, un homme arrive et manipule la famille de Morrigane pour leur faire croire qu’elle est morte mais il l’emporte avec elle dans un monde fantastique : Nevermoor.

Là, elle s’installe dans l’hôtel magique de Jupiter North son bienfaiteur et elle fait la connaissance de toutes une bande de personnages tous plus extraordinaires les uns que les autres, notamment une « magnifichatte » (une chatte géante). Jupiter a inscrit Morrigane pour qu’elle participe aux épreuves pour espérer entrer dans une confrérie de l’élite de Nevermoor. Chaque membre de cette confrérie peut présenter des jeunes qui ont un don spectaculaire et les épreuves permettront de les sélectionner.

Ces épreuves seront l’occasion de mieux connaître Morrigane, même si à son grand désespoir, elle n’a aucune idée de son don… Elle se fera aussi à cette occasion un très bon ami, Hawthorn, et quelques ennemis.

Ce premier tome est un roman qui installe l’univers et les personnages mais l’intrigue avance aussi car à la fin, on sait que la situation de Morrigane est loin d’être simple à Nevermoor… Et évidemment, on a envie de suivre ses aventures.

Ce roman est effectivement très proche d’Harry Potter que ce soit dans la construction du récit que dans l’univers mais il est aussi assez différent pour ne pas donner une impression de déjà vu. Il plaira certainement aux enfants qui ont aimé Harry Potter! (Bastien a bien aimé aussi!)

Je lirai sans doute la suite, en audio peut-être car j’ai beaucoup apprécié la façon dont il était lu par Helena Coppejans.

 Chez Sylire

catégorie « animal » (crow = corbeau)

Merci aux éditions (par contre, je l’ai téléchargé sur l’application sur mon téléphone et je n’ai pas trouvé le moyen de le télécharger ailleurs et je n’ai pas trouvé du tout pratique d’utiliser l’application sur le téléphone, c’était un peu instable.)

Sauveur & fils (Saison 4) : Marie-Aude Murail

Après avoir lu la saison 1 et la saison 2, j’ai dévoré la saison 3 et j’ai presque immédiatement enchaîné avec la saison 4 que ma copine Hélène m’avait aussi prêté!

Je ne vais pas rentrer dans les détails car le schéma est le même que dans la saison 3 dont je vous parle aussi aujourd’hui. On continue de suivre la vie de famille de Sauveur et son fils, une famille pas totalement recomposée avec Louise et ses enfants et les « pièces rapportées » que son Jovo et Gabin et les hamsters (et cochons d’inde)… Dans ce tome, Sauveur semble un peu débordé par toutes ses obligations mais la « recomposition » familiale se précise quand même.

Et puis, les patients du psychologue se succèdent dans son cabinet. On continue de suivre Ella et son père et sa passion pour l’écriture qui lui permet d’exprimer son désir d’être un garçon. Margaux et Blandine, les deux soeurs, continuent de voir Sauveur pour parler de leurs vies, et Samuel essaie de se détacher de  ses parents pour se tourner vers l’amour…

Et puis, il y  a de nouveaux patients qui permettent d’évoquer le syndrome des hikikomori (ces personnes qui vivent en reclus chez eux), mais aussi le passé qui vient parasiter le présent de certains… dont Sauveur d’ailleurs…

Encore une saison qui se dévore et qui donne envie d’en avoir plus car on veut suivre la famille mais aussi découvrir un peu plus la nature humaine et notre société!

Pour les fans, Noukette m’a appris que le tome 6 était sorti en août cette année!

par ma copine Hélène : merci!

Sauveur & fils (Saison 3) : Marie-Aude Murail

Après avoir lu la saison 1 et la saison 2, je savais que je retrouverai un jour avec plaisir Sauveur et quand ma copine Hélène m’a proposé de me les prêter, je ne pouvais que dire oui!

Alors pour commencer, je vous recommande vraiment de commencer par le premier tome et les lire dans l’ordre car on retrouve de nombreux personnages et leurs relations évoluent au fil des romans.

La base est la même que dans les premiers tomes : Sauveur Saint-Yves, psychologue de son métier et père de Lazare qui est en CM1, amoureux de Louise avec qui il ne vit pas encore car c’est compliqué avec la garde alternée de ses deux enfants à elle, Paul, le meilleur ami de Lazare et Alice une ado de 14 ans et aussi parce que la maison de Sauveur est déjà pleine étant donné qu’il a « recueilli » Jovo un ancien de la Légion et ancien SDF ainsi que Gabin un jeune dont la mère a été internée en hôpital psy… Sans compter les hamsters…

La vie professionnelle de Sauveur se passe dans le cabinet attenant à la maison mais dans ce tome, cette partie professionnelle devient de plus en plus envahissante, empiétant même sur sa vie de couple car Sauveur a du mal à laisser ses patients de côté.

Il y a certains patients que l’on retrouve comme Ella qui subit du harcèlement scolaire en raison de son désir de s’habiller en garçon, Blandine et Margaux qui vivent mal le fait que leurs parents se déchirent, et Gabin qui a du mal à accepter le retour de sa mère. Et puis les patients permettent d’évoquer la paranoïa, l’addiction au téléphone chez les adultes qui en viennent à délaisser leurs enfants, les parents qui mettent la pression à leurs enfants, les retrouvailles avec un père jamais connus et les conséquences sur l’adulte d’une maltraitance de l’enfance… Et comme les psychologues ne sont pas à l’abri de ne pas voir leurs problèmes, Sauveur se rend compte que ce n’est pas si simple de recomposer une famille…

Bref, comme dans les autres tomes, des sujets très lourds sont abordés et de façon intelligente. En plus, ce tome est ancré dans l’actualité de l’époque puisqu’il se passe au moment des attentats au Bataclan… Mais Marie-Aude Murail sait varier les moments durs, émouvants et drôles et c’est vraiment un roman frais et riche qui plaira autant aux ados qu’aux adultes. Comme pour les deux premiers tomes, je conseille ces romans à partir de 13 ans (ou 12 ans si le jeune en a la maturité).

par ma copine Hélène : merci!

Où va le blog cette semaine?

Où va le blog cette semaine?

Le blog a rouvert ses portes dimanche dernier et si je suis encore en vacances, mon temps de lecture est moins grand car j’ai aussi repris le chemin de mon bureau pour préparer la rentrée. Mais je suis à jour dans mes billets alors je devrais réussir à être présente malgré la reprise 😉

Quel est le programme cette semaine?

Demain, lundi 24 août, je vous parlerai des tomes 3 et 4 de « Sauveur et fils » en jeunesse. .

Mercredi 26 août, je vous donnerai mon avis sur le roman jeunesse « Nevermoor, les défis de Morrigan Crow » en audio.

Vendredi 28 août, ce sera un billet sur un roman jeunesse : « La vie est un jeu d’échecs » et aussi quelques mots sur mon abandon de « Notre Dame de Paris ».

Et enfin, dimanche 30 août, deux romans jeunesse sur l’exil : « Refuges » et un coup de coeur pour « Frères d’exil ».

En ce moment, avec les yeux, je lis « L’arbre monde » de Richard Powers (c’est un pavé et j’ai moins de temps pour lire alors j’espère ne pas caler avec la rentrée car j’aime beaucoup!) et avec les oreilles, je suis en train d’audiolire « Sauvage » de Jamey Bradbury (lu par Karl-Line Heller), deux lectures pour le mois américain en septembre. Mes prochaines lectures seront toujours pour le mois américain avec trois albums « Little Lou » de Jean Claverie et en audio ça sera sans doute « Une femme simple et honnête » de Robert Goolrick (lu par Xavier Percy)!

Je vous souhaite une bonne semaine et belles lectures à tous! A bientôt!