Ceux qui me suivent sur Facebook et Instagram le savent mais je ne veux pas abandonner les fidèles du blog !
Je ne vais pas entrer dans détails (je vous assure, vous ne voulez pas !) mais voici un résumé du feuilleton:
J’ai été opérée en urgence dimanche soir et je suis rentrée chez moi ce soir avec 3 semaines de soins post op pas drôles du tout mais la douleur insupportable de la semaine dernière est devenue supportable et ne va pouvoir que diminuer, donc ça va !
C’était donc un peu plus sérieux qu’on ne pensait pas pas grave non plus !
J’ai juste besoin de repos et de temps pour réussir à rassembler mes idées pour écrire des billets de blog (et j’ai plein de livres lus en plus avec les BD que j’ai dévorées !) mais on verra bien !
Rien de grave mais ça fait une semaine que je souffre beaucoup et donc voici l’étape suivante. Je ne vais pas rentrer dans les détails, je ne vais pas très bien mais je vous assure que ce n’est pas grave (douloureux, pénible, épuisant oui mais pas grave).
Je vais mettre le blog en pause pour quelques temps car j’ai des problèmes de santé qui m’empêchent de pouvoir aller sur l’ordinateur et qui me retire toute capacité à réfléchir à l’écriture de billet. Je reviendrai quand je serai capable de tenir assise un peu plus longtemps que maintenant !
Résumé de l’éditeur : « « Il s’est trompé, il a appuyé sur la mauvaise touche, pensa aussitôt Ziad. Il ne va pas tarder à redescendre… Il se retint de crier : “Papa, tu fais quoi ? Papa ! Je suis là, je t’attends…” Pourquoi son père tardait-il à réapparaître ? Les courroies élastiques de l’ascenseur s’étirèrent encore un peu, imitant de gigantesques chewing-gums. Puis une porte s’ouvrit là-haut, avec des rires étranges, chargés d’excitation, qu’on étouffait. Il va comprendre son erreur, se répéta Ziad. Son père s’était volatilisé dans les derniers étages de l’immeuble, et ne semblait pas pressé d’en revenir.» Ziad, 10 ans, ses parents, Anne et Bertrand, la voisine, Muriel, grandissent, chutent, traversent des tempêtes, s’éloignent pour mieux se retrouver. Comme les Indiens, ils se sont laissé surprendre ; comme eux, ils n’ont pas les bonnes armes. Leur imagination saura-t-elle changer le cours des choses ? Le regard poétique d’Isabelle Carré et sa voix nuancée éclairent d’une poignante intensité la ronde vertigineuse de ces êtres qui cherchent désespérément la lumière. »
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J’avais beaucoup aimé le précédant livre d’Isabelle Carré, également lu par elle : « Les rêveurs » et j’étais donc ravie de découvrir ce titre dans la sélection du prix Audiolib. Je vais commencer par dire qu’il est très bien lu, avec beaucoup de douceur et de justesse (mais Isabelle Carré est aussi une actrice que j’aime beaucoup alors je n’étais pas étonnée.)
Quant au roman lui-même, mon avis est mitigé. J’ai apprécié ma lecture sur le moment mais je dois dire qu’il faudrait presque le lire comme une recueil de nouvelles plus qu’un roman pour vraiment l’apprécier car j’ai trouvé que c’était très décousu et sans réel lien entre les différentes parties. Avec du recul, en considérant ce texte comme des nouvelles liées par des personnages communs mais sans lien dans le sujet, je trouve que c’est plus intéressant qu’en le prenant comme un texte unique. Je ne sais pas ce que l’autrice a voulu dire mais elle m’a malheureusement vraiment perdue alors que j’ai plutôt apprécié chaque tranche de vie qui est racontée.
Le résumé ne parle que de Ziad, le petit garçon dont le père va voir la voisine du 5e en cachette et c’est alors l’occasion de le mettre au centre de l’histoire à ce moment : les craintes de cet enfant qui sent que son monde va s’écrouler et qui cherche à tout prix à le sauver…
Et puis au travers d’une improbable amitié entre Ziad et Muriel, la fameuse voisine, on va découvrir l’histoire de la jeunesse de cette dernière dans le monde du cinéma, partie qui met en avant la thématique du « #metoo » et des abus de pouvoir de certains réalisateurs sur de jeunes actrices vulnérables.
Ensuite, le récit se porte sur Bertrand, le père de Ziad pour mettre en lumière ce qui l’a poussé dans les bras de Muriel puis qui va le mettre au centre après un accident.
Puis c’est Anne, la mère de Ziad qui devient le personnage principal dans une sorte de road movie / cavale sordide qui je l’avoue a été la goutte d’eau qui m’a perdue car j’avais impression qu’on tombait dans une série B des années 70…
A la fin, on revient sur Ziad, adulte, mais cette fin m’a parue également improbable et tombe un peu comme un cheveux sur la soupe…
J’ai aimé le style d’Isabelle Carré mais je n’ai pas aimé la construction de ce roman qui m’a paru bancal et qui pourtant aurait pu être réussi car chaque « sous-histoire » a son intérêt et sans doute a pour point commun le mal-être des personnages qui essaie juste d’être aimé.
Je suis restée sur ma faim et je suis un peu déçue.
Résumé de l’éditeur :Tome 1 « Aventure, mystère et fantastique dans un Cherbourg imaginaire !Alors qu’une créature sous-marine d’origine inconnue s’échoue sur la plage de New Cherbourg, un dossier top secret de la plus haute importance est dérobé au service de contre-espionnage de la ville. Fort heureusement, les frères Côme et Pacôme Glacère veillent, aidés par leur nouvelle recrue Julienne et son jeune frère Gus, un éleveur d’oiseaux dégourdi. Ensemble, ils mènent l’enquête sur terre et sous la mer, à la découverte d’un monde mystérieux et fascinant…
Tome 2 « À New Cherbourg, le mystère plane toujours…Quel est donc ce nouvel engin secret tout juste sorti des chantiers navals de New Cherbourg ? Quel est cet étrange cristal offert au jeune Gus ? Et où sont donc passés les Grondins, ces créatures sous-marines amies aux pouvoirs mystérieux ? Pour les agents Côme et Pacôme Glacère, ainsi que pour Julienne, la nouvelle recrue du service de contre-espionnage de New Cherbourg, l’enquête commence, pleine de pièges et de zones d’ombre… »
J’ai emprunté ces BD parce qu’elles parlent de Cherbourg et que je vis dans la Manche, mais à part l’allusion au chantier naval on est vraiment dans une ville imaginaire.
Bon, je ne vais pas être très longue dans ce billet car même si j’ai lu ces BD sans déplaisir, je n’ai pas non plus été emballée. Tout d’abord parce que les dessins ne sont pas du tout à mon goût : il y a un petit côté retro style « Tintin » que je n’apprécie pas plus que ça et ensuite, au niveau du contenu, c’est un peu trop « fantastique » des années 1930 pour moi. En cela, cela m’a fait penser au seul « Blake et Mortimer » que j’ai lu : « La marque jaune », avec du pseudo scientifique, un peu fantastique et un peu policier / espionage…
En plus c’est très enfantin alors que ce sont des BD que j’ai empruntées au rayon adulte. Je me demande d’ailleurs ce que Bastien va en penser.
Résumé d’Audiolib : «Depuis tant d’années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu’au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l’enfermer dans un livre. » Séduite à l’âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l’emprise que cet homme a exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Audelà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit magnifique les dérives d’une époque et la complaisance d’un milieu littéraire aveuglé par le talent et la notoriété. Force de caractère et puissance de la littérature se lient dans ce récit inoubliable et nécessaire, lu avec tact par Guila Clara Kessous. »
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On a beaucoup entendu parler de ce livre qui a été très médiatisé en raison de son sujet et du fait que l’autrice parle de sa relation toxique avec Gabriel Matzneff l’auteur connu pour sa pédophilie.
J’appréhendais un peu cette lecture. J’avais peur que ce soit malsain et trop dur et en fait j’ai beaucoup aimé l’angle et le message choisis par Vanessa Springora pour parler de son histoire personnelle et en faire une histoire plus générale sur le consentement et l’emprise qu’un adulte peut avoir sur une jeune personne.
En effet, dans la première partie de ce texte, Vanessa Springora raconte comment elle est tombée sous le charme de Gabriel Matzneff et comment elle était persuadée du haut de ses 13 ans d’être plus que consentante, d’être choisie, aimée, importante, différente. Elle raconte la valorisation qu’elle ressentait auprès de cet homme charismatique et reconnu dans le monde littéraire et médiatique. Sa mère était au courant et acceptait… Cette partie m’a mise assez mal à l’aise je dois l’avouer, comme si elle excusait l’attitude de cet homme.
Et puis, il y a une prise de conscience que cette situation n’est pas normale, qu’elle est utilisée par cet adulte qui ne s’intéresse qu’à sa jeunesse. Elle découvre aussi par la lecture des textes de Mazneff, que ce n’est pas un homme qui est tombé amoureux par hasard d’une très jeune fille mais d’un prédateur qui revendique de choisir de ne coucher qu’avec de très jeunes personnes et là elle comprend que son consentement n’a pas été accordé en toute connaissance de cause, qu’elle a en fait été abusée.
Et la dernière partie raconte sa reconstruction difficile et son désir de sortir de ce cercle infernal, ce besoin de dire ce qu’elle a vécu et de donner son point de vue.
J’ai trouvé ce texte très bien écrit, très bien amené pour montrer l’évolution de la vision de la jeune Vanessa sur sa propre vie et qui rappelle que même si une fille de 13 ans semble consentante, c’est aux adultes de la protéger d’elle-même comme du prédateur (et là, on pense forcément aux parents, aux médecins…). J’ai été très touchée par ce texte qui est très bien lu avec beaucoup de douceur et de pudeur par Guila Clara Kessous qui est devenue V pour moi.
Et dans cet extrait de l’emission d’Apostrophe de 1990 (1990… c’est quand même hier, non?) dans laquelle Denise Bombardier a le courage de critiquer en face de Matzneff ce que tout le monde semble accepter… Ce que Denise Bombardier dit pourrait être un résumé du texte « Le consentement ».
Bastien a 11 ans et 6 mois et la vérité sort toujours de sa bouche ;-)
Je ramène de nouvelles lunettes à essayer : « Non, pas celles-là, je veux pas que ça te changes trop ! Avec celles-là, tu ressembles trop à ma prof de français ! Celles-là, je suis pas sûr que je vais m’habituer !«
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« T’as pas du maquillage qui a coulé sous les yeux ? -Non, c’est des cernes, je suis fatiguée!
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La prof d’histoire de Bastien explique que pour le brevet en 3e il faudra écrire un texte de 20 lignes et un camarade de classe a dit : « Bastien alors il va tous nous battre ! » et la prof a répondu : « Le plus important ce n’est pas écrire beaucoup mais d’écrire bien mais c’est vrai que Bastien a un talent d’écrivain assez rare pour un 6e. » Et Bastien est rentré très fier de cette remarque (et moi aussi j’étais assez fière j’avoue !)
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« Mais si t’es cas contact, ça veut dire pas de bisous même le pas de bisou du soir ? » (Et non, pas de jours et à même à bisous pendant ans et demi, c’est dur!)
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» Tu as mangé 3 œufs de pâques ? –4… -4? -(petit air espiègle) Pas encore mais ça va pas tarder… »
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Quand je rappelle à Bastien que lundi est férié, il fait une danse de la joie en chantant « Triple week-end ! »
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Quand je suis rentrée du médecin en disant que je faisais de la lucite et que j’étais allergique au soleil : « Hein ? T’es un vampire ?!«
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Bastien descend un matin : « Tu les as mises où mes lunettes ? – Ben je sais pas, c’est toi qui les a enlevées tout seul hier soir ! – Oui mais elles sont où je les trouve nulle part ! – Je ne sais PAS, c’est toi qui les as enlevées ! – Mais j’ai cherché partout, elles sont où ? – Je sais que d’habitude je sais tout mais là je ne sais pas… (Et il m’aurait presque engueulée !)
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Mes collègues d’EPS ont mis un nouveau circuit en ligne et j’ai embarqué Bastien pour le faire ! C’était sympa ! Le plus drôle : il y avait un exercice où on est à plat ventre et il faut relever la tête, les bras et les jambes et lui me demande comment faire alors je lui réponds qu’il faut être en équilibre sur le ventre et lui me répond : « Mais j’ai pas de ventre moi, je suis directement sur les côtes ! » (alors que moi, franchement aucun problème de ce côté là !)
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« Passe moi un couteau propre s’il te plaît. –T’en as déjà un… -Oui mais il est sale… – T’as qu’à l’essuyer sur ton pain ! Quand tu feras Koh Lanta, tu seras obligée d’essuyer ton couteau contre ton pain ! (Bon déjà, Bastien n’a jamais vu Koh Lanta et ensuite, je ne tiendrais pas une demie journée à Koh Lanta couteau propre ou pas ! :D)
Semaine de vacances très très cool : glandouille et lecture ont été au programme, sans aucun scrupule! Et pourtant, je n’ai pas tellement d’avance sur les billets de blog… mais c’est peut-être la faute de la série « The Crown » que je regarde le soir en ce moment!
Quel est le programme cette semaine?
Demain, dimanche 18 avril, vous aurez le billet mensuel des petites phrases de Bastien.
Mardi 20 avril, je vous parlerai du livre audio « Le consentement ».
Jeudi 22 avril, vous pourrez lire mon avis sur deux BD « New Cherbourg stories ».
Et enfin, samedi 24 avril, je vous parlerai de la version audio de « Du côté des Indiens ».
En ce moment, avec les yeux, je suis en train de lire «Concerto pour 4 mains » de Paul Colize pour le mois Belge et avec les oreilles, je poursuis mon audiolecture de « Le Poète » de Michael Connelly (lu par Benjamin Jungers) qui le dernier livre de la sélection pour le Prix Audiolib. Mes prochaines lectures papier seront « Jimi Hendrix Requiem électrique » de Mattia Colombara et Gianluca Maconi, « Le jour où le bus est reparti sans elle » de Béka et Marko, « Khalat » de Giulia Pex et « S’aimer malgré tout » de Nicole Bordeleau et ma prochaine lecture avec les oreilles sera « Les Impatientes » de Djaïli Amadou Amal (lu par Léonie Simaga).
Je vous souhaite un bon weekend et une bonne semaine (la meilleure possible en tout cas!) et belles lectures à tous! A bientôt!
Résumé de l’éditeur : « Pour les besoins d’une thèse sur « la vie à la campagne au XXIe siècle », l’apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village fictif au bord du Marais poitevin. Logé à la ferme, bientôt pourvu d’une mob propice à ses investigations, s’alimentant au Café-Épicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l’aimable Maire – également fossoyeur –, le nouveau venu entame un journal de terrain, consigne petits faits vrais et moeurs autochtones, bien décidé à circonscrire et quintessencier la ruralité. Mais déjà le Maire s’active à préparer le Banquet annuel de sa confrérie – gargantuesque ripaille de trois jours durant lesquels la Mort fait trêve pour que se régalent sans scrupule les fossoyeurs – et les lecteurs – dans une fabuleuse opulence de nourriture, de libations et de langage. Car les saveurs de la langue, sa rémanence et sa métamorphose, sont l’épicentre de ce remuement des siècles et de ce roman hors normes, aussi empli de truculence qu’il est épris de culture populaire, riche de mémoire, fertile en fraternité. »
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Il faut que je commence par dire que j’ai abandonné cette lecture mais comme c’est pour le prix Audiolib, je vous donne quand même mon avis…
L’histoire commence avec le journal d’un étudiant ethnologue qui pour les besoin de sa thèse vient « étudier » les habitants d’un village de la France profonde… Cette partie est assez comique et loufoque tant il y a de distance entre cet étudiant citadin et les habitants de ce village isolé… Assez drôle mais je me disais que le roman allait finir par me paraitre vraiment longuet si les 15 heures d’écoute étaient sur le même registre…
Et puis tout d’un coup, il y a une sorte de court intermède qui nous ramène dans le passé (au 19e siècle?) à Niort, puis on revient dans le village mais la narration a complétement changé. L’étudiant n’est plus au centre de l’histoire mais le roman raconte les mêmes évènements avec un point de vue omniscient. Au départ, j’ai eu l’impression qu’on était encore dans le passé, jusqu’à ce que l’étudiant soit à nouveau évoqué…
Alors, j’ai trouvé à ce moment que cela commençait à être lassant de « relire » des évènements qu’on venait de lire… Mais il y a aussi le fait que les personnes qui meurent connaissent la réincarnation dans le futur ou dans le passé et c’est alors pour l’auteur l’excuse pour nous raconter les histoires de personnages annexes dans leurs réincarnations à toutes sortes d’époques et c’est en partie ce qui m’a perdue…
Et l’autre point central du roman c’est le fameux « banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs » qui est littéralement un vrai banquet mais comme on pourrait l’imaginer au moyen âge et qui se passe pourtant à l’époque actuelle. Il y a un côté gargantuesque dans ces passages (d’ailleurs Gargantua sera le sujet d’une anecdote).
Je pense que mon résumé vous donne une image de ce que j’ai ressenti à cette lecture… ça partait dans tous les sens, les parties historiques des âmes réincarnées, les passages actuels et l’étrange banquet m’ont donné l’impression de lire un livre où on aurait mélangé les chapitres ou un recueil de nouvelles où on aurait mélangé les histoires..
Et pour finir, il y avait des passages entiers que je n’écoutais pas vraiment : une partie de belote (racontée dans les moindres cartes, moi qui ne connais même pas la belote!), l’histoire de Gargantua racontée pendant le banquet, des batailles dans des guerres du passé)…
Alors comme je n’arrivais à me raccrocher à rien et que je voyais que le livre était encore très long, j’ai lâché même si le lecteur était très bon!
De cet auteur, j’avais abandonné « Boussole » (en fait, je n’avais même pas vraiment réussi à rentrer dedans), j’avais eu un coup de coeur pour « Rue des voleurs » et j’avais beaucoup aimé « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants » que j’avais lu en version papier et relu en audio.
Résumé de l’éditeur : « Pico, Charlie, Ana Ana, Norma, et tous les autres. La bande de copains, dont certains sont frère et soeur, continue d’explorer l’immensité des possibles de la vie, du langage et du fait d’être ensemble. Le jardin dont Pico doit s’occuper occasionne découvertes et interrogations : faut-il le laisser sauvage ou pas ? Surtout, Charlie se dit un beau jour qu’il aimerait – qu’il devrait ! – avoir le sens de la répartie de son meilleur ami à tignasse. Mais comme le jardin, il faut cultiver son langage et la mise en pratique n’ira pas sans mal, ni fou rire… »
Bon, ce n’est pas évident de parler de ce genre de BD car chaque page est une planche et ce sont plus des tranches de vies que des histoires. Ici encore, on retrouve Pico, petit garçon fantasque et intelligent, râleur et contestataire, mauvais élève devant l’éternel, philosophe en culottes courtes et sa soeur Ana Ana qui prend le même chemin de grand caractère et leurs parents, bien patients! Il y a aussi les copains des enfants et en particulier Charlie, le copain plus sérieux, qui rêve de pouvoir être comme Pico et avoir de la répartie!
Je vous conseille évidemment de découvrir Pico Bogue si vous ne connaissez pas encore, n’importe quel album je suis sure vous amusera!
Titi bêchait avec ses poules mais finalement elle les a rentrées car elle a toujours peur de leur mettre un coup de bêche. Elles adorent quand elle bêche car il y a plein de vers de terre.
Laur’Ann choisissait un rosier à offrir à son papa pour Pâques 🙂
Mare tea ne était dans une rue pas terrible mais elle allait vers la campagne avec des amis.
Aifelle était en balade dans les quartiers résidentiels, il y a des petits jardins partout, des arbres en fleurs, ce n’est pas la campagne mais c’est mieux que le centre ville.
William était en fin de repas entre amis (ils étaient 9 mais certaines ont eu la bougeotte)
Wakanda était en train d’attendre quelqu’un en face de l’ambassade du Royaume de Swaziland (l’actuel Eswatini).
Natiora venait de préparer un gâteau traditionnel portugais pour le goûter qui s’appelle du Pão-de-Lò. C’était la première fois qu’elle tentait la recette.
Merci à tous les participants : les fidèles (les accros?), les nouveaux et les occasionnels (n’hésitez pas à en parler autour de vous, on peut même jouer sans blog ou sans réseau social!)