Le mois anglais 2021

Le mois anglais est le mois thématique de la blogosphère qui me tient le plus à coeur, en tant que moitié Britannique et prof d’anglais et amatrice de littérature et de culture anglaise et cette année, le mois anglais fête ses 10 ans et je fais partie des anciens qui participent depuis le début (et la première année, c’était en hiver!) et je l’attends toujours avec impatience!

Cette année, comme la première année, les organisatrices se sont réunies pour proposer un programme d’idée de thématiques que vous retrouverez chez elles :

Cryssilda, Lou, Titine

De mon côté, avec ma manie des billets les jours paires, je ne vais pas forcément suivre le programme mais comme d’habitude on peut aussi faire des billets libres quand on veut pour parler d’auteurs anglais ou de livres qui se situent en Angleterre ou tout autre billet sur la culture anglaise (et attention, pas Britannique, hein! ).

J’ai pris beaucoup d’avance sur mes lectures pendant le mois de mai avec ma convalescence alors voici ce dont j’ai prévu de parler : n’héistez pas à me faire signe si vous voulez faire des lectures communes autour d’un titre ou d’un auteur!

Vous pouvez aussi les retrouver sur le groupe Facebook du Mois anglais et sur Instagram, avec le compte @ayearinengland2021 et #lemoisanglais et/ou #ayearinengland et/ou #ayearinengland2021.

Le 4 juin : « Le mystérieux Mr Quinn » et « Mr Quinn en voyage » de Agatha Christie en Lecture Commune autour d’Agatha Christie avec Alexielle et Anne, Jojoenherbe.

Le 6 juin : « Saison sèche » (« In a dry season ») de Peter Robinson

Le 8 juin : Une recette de « Blakewell tart »

Le 10 juin : « Watership Down » de Richard Adams

Le 12 juin : « Incendiaire » (« The incendiary ») de Chris Cleave (et je le fais entrer dans la thématique « Une saison au choix » car chaque partie a pour titre une saison 😉 )

Le 14 juin : « From the dead » de Mark Billingham ou « Au risque des ténèbres » (« The Risk of Darkness ») de Susan Hill (je n’ai pas choisi!)

Le 16 juin : « Les quatre de Baker Street » T2 et T3 de Djian, Legrand et Etien (pour le rendez-vous de la BD de la semaine)

Le 19 juin : Thématique « English Royals » avec quelques mots sur la série « The Crown » (et j’en profiterai pour parler d’autres séries anglaises que j’ai vues récemment)

Le 20 juin : « Le roi Arthur » de Michael Morpurgo (avec Bastien) en Lecture Commune autour de Michael Morpurgo avec Alexielle, Lou et Nath Sci .

Le 22 juin : « Les femmes de ses fils » (« The daughters-in-law ») de Joanna Trollope (en Lecture Commune avec Anne.

Le 24 juin : « Etés anglais » (« Light years ») de Elizabeth Jane Howard (Pour la thématique : années 20, 30, 40 car cela se passe en 1937 et 1938)

Le 26 juin : « Anatomie d’un scandale » de Sarah Vaughn : en lecture commune (ou plutôt en écoute commune car c’est la version audio) avec Agnès, Jojoenherbe, Sylire.

Le 28 juin : « La coupure » de Fiona Barton (Pour la thématique : de 2000 à aujourd’hui).

Le 30 juin : « Emma G. Wilford » de Zidrou et Edith (pour le rendez-vous de la BD de la semaine)

Voilà! Et vous? Participez vous au mois anglais ?

Le prix Audiolib 2021 : mon classement

En janvier, j’apprenais que j’étais à nouveau jurée du Prix Audiolib. J’ai lu et chroniqué les 10 romans et j’ai réfléchi à mes impressions sur les textes et sur les interpretations des lecteurs pour classer les titres.

Voici mon classement :

1

Betty de Tiffany McDaniel lu par Audrey d’Hulstère

Un coup de coeur tant pour l’histoire que pour la lecture.

2

Là où chantent les écrevisses de Delia Owens lu par Marie du Bled

Là aussi un coup de coeur pour l’histoire et la lecture.

3

Le Consentement de Vanessa Springora lu par Guila Clara Kessous

Un texte très fort et subtile et très bien lu.

4

Nickel Boys de Colson Whitehead lu par Stéphane Boucher

Même si j’attendais un eu plus de ce roman, c’est quand même un excellent titre avec une très bonne lecture.

5

Le Poète de Michael Connelly lu par Benjamin Jungers

Un très bon polar, classique mais plein de rebondissements, une très bonne lecture.

6

Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine lu par Ariane Ascaride

De très beaux portraits même si je n’ai pas tout aimé et une très belle lecture.

7

Du côté des Indiens d’Isabelle Carré lu par l’autrice

Un peu trop décousu pour moi mais un texte très bien lu par l’autrice.

8

Taqawan d’Éric Plamondon lu par François-Éric Gendron

Le texte ne m’a pas convaincu dans son ensemble et je n’ai pas aimé du tout le faux accent québécois.

9

La Soustraction des possibles de Joseph Incardona lu par Damien Witecka

Je me suis ennuyée et je n’ai pas aimé les accents.

10

Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs de Mathias Énard lu par Vincent Schmitt

J’ai abandonné cette lecture beaucoup trop fouillis pour moi.

*

Et maintenant?

Tous les jurés vont envoyer leurs classements d’ici le 6 juin, puis Audiolib va établir un classement de 5 titres.

Ensuite, ces finalistes seront soumis au vote des internautes (à votre tour de jouer!!), vote qui déterminera le grand lauréat du Prix Audiolib

Tropique de la violence : Gaël Henry

Cette BD est l’adaptation du roman de Natacha Appanah mais ne l’ayant pas lu, je ne peux pas vous dire si c’est une adaptation fidèle.

L’histoire est se passe à Mayotte. Une jeune mère qui vient de débarquer des Comores avec son bébé, l’abandonne à Marie qui est une infirmière blanche, parce que l’enfant à des yeux de deux couleurs différentes ce qui d’après elle porte malheur.

A l’adolescence, Moïse, se rebelle et se rapproche d’un gang dans un quartier malfamé et c’est l’escalade de la violence.

Moïse est en pleine recherche de son identité. Qui est-il? Qu’aurait été sa vie si sa mère biologique l’avait gardé? Il va sombrer dans un tourbillon qui le dépasse et aller jusqu’à tuer …

Cette BD dépeint la grande pauvreté de Mayotte, le problème des gangs et de la violence mais aussi toute une part psychologique sur la recherche de soi.

Les dessins transmettent le côté torturé de cette histoire et a une ambiance vraiment forte. J’ai bien aimé le côté social et torturé du personnage de Moïse.

Pour voir des planches cliquez ici!

Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Je suis toujours en arrêt mais je commence à être plus mobile même si ce n’est pas encore la grande activité et je traverse une panne de lecture : tous les livres me tombent des mains… je pense que comme j’ai tout mon temps pour lire, que je ne fais presque que ça, il faut que ça soit vraiment prenant et ce n’était pas le cas c’est derniers temps… J’espère que ça ne va pas durer!

Quel est le programme cette semaine?

Demain, lundi 31 mai, vous pourrez voir deux billets : mon classement pour la présélection du prix Audiolib et mon programme pour le mois anglais en juin.

Mardi 1er juin, il y aura le bilan de mes lectures du mois de mai.

Mercredi 3 juin, c’est le rendez-vous « Oyez! Oyez! ».

Vendredi 4 juin, je vous parlerai de deux titres d’Agatha Christie dans un seul billet : « Le mystérieux Mr Quinn » et « Mr Quinn en voyage ».

Samedi 5 juin, je vous ferai le rappel J-1 pour la photo du 6/6 à 6h06 et/ou 18h06.

Et enfin, dimanche 6 juin, je vous ferai le rappel Jour J pour la photo du 6/6 et dans la soirée, il y aura ma ou mes photo(s).

Je vous donnerai aussi mon avis sur le roman « Saison sèche ».

En ce moment, avec les yeux, je lis « Les femmes de ses fils » (« The daughters-in-law ») de Joanna Trollope et avec les oreilles, j’audiolis « Les Rivières pourpres » de Jean Christophe Grangé (lu par Thierry Blanc). Je n’ai pas encore choisi mes prochaines lectures.

Je vous souhaite un bon weekend et une bonne semaine (la meilleure possible en tout cas!) et belles lectures à tous! A bientôt!

Jimi Hendrix Requiem Electrique : Mattia Colombara et Gianluca Maconi

Résumé de l’éditeur : « Un voyage fascinant dans la vie du légendaire guitariste. Une course exaltante depuis ses débuts difficiles en proie au racisme, à sa célébrité mondiale et à son triomphe à Woodstock et tous les excès de sa vie de rockstar. Une icône qui, malgré tout, n’a jamais oublié ses racines. Sous le crayon de Gianluca Maconi, cet album en noir et blanc, captivant, nous entraîne dans un univers de musique, de démons personnels, et de soif de gloire. Un incontournable pour tous les fans de celui qui reste un demi-siècle après sa disparition “le plus célèbre guitariste de tous les temps”. Premier volume de la collection Rock Odyssée, une collection hommage aux musiciens de légendes qui ont laissé leurs marques dans notre culture contemporaine. »

*

Cette BD est un biographie de Jimi Hendrix. Je l’ai empruntée car c’est un artiste que j’aime beaucoup (et L’Homme aussi, et quand Bastien était petit, la berceuse que je lui chantais était ma version a capella de « Little Wing ») et comme les auteurs sont italiens, je profite du mois italien pour en parler ici.

Pourtant, je n’ai pas grand chose à en dire : c’est une biographie dont le récit est agrémenté d’un petit côté « chamanique ».

Alors, c’est intéressant quand on aime l’artiste et aussi l’époque car c’est une peinture du monde de la musique des années 60. Les dessins en noir et blanc sont assez marquants. Mais je vais être franche, si vous n’être pas fan, ce n’est pas forcément un incontournable. Quelques temps après l’avoir lue, je ne me souviens plus vraiment du contenu.

Pour voir des planches, cliquez ici.

Khalat : Giulia Pex

En 2011, Khalat est jeune femme kurde syrienne, moderne, qui va étudier à l’université de Damas. Mais le début du printemps arabe et la guerre civile l’oblige à rejoindre sa famille puis à fuir, fuir pour survivre.

Il y a le voyage, l’exil, les camps de migrants et puis l’Allemagne où elle se reconstruit avec son neveu qu’elle a recueilli comme une mère.

Elle a tenu son journal et son témoignage (car c’est une histoire vraie) a d’abord été raconté par Davide Colrti puis magnifiquement mis en image par Giulia Pex.

Ce récit qui pourrait presque paraître banal, de la fuite, de l’espoir, de la peur, de l’injustice est vraiment magnifié par les dessins de cette jeune autrice italienne. Elle joue sur les gros plans, les détails, elle souligne la beauté de Khalat et j’ai vraiment été sous le charme de cet album qui dit des choses dures mais qui les dit avec beauté.

Je vous recommande vivement cette BD et je vous invite à voir des extraits ici!


Poupée volée : Elena Ferrante (lu par Ivana Coppola)

Résumé de l’éditeur : « Pourquoi Leda interrompt-elle brusquement ses vacances? Au bord de la mer, elle était subjuguée par une famille et en particulier une jeune femme, Nina, et sa fille Elena. Quand la petite Elena perd sa poupée, c’est toute la famille qui se mobilise pour la retrouver et ne pas gâcher ses vacances, jusqu’à mener des actions inquiétantes telle une battue organisée sur la plage. Or c’est Leda qui a pris la poupée. Pourquoi ce geste insensé?
Le portrait d’une femme qui oscille entre raison et folie, un subtil jeu de miroirs grossissants servi par une écriture précise qui fouille avec justesse la moindre plaie. »

*

J’avais aimé « L’amie prodigieuse » et « Le nouveau nom » d’Elena Ferrante mais j’avais abandonné le 3e tome mais dans ma PAE (« Pile à Ecouter ») j’avais cet autre titre d’Elena Ferrante alors à l’occasion du mois italien je me suis dit que j’allais laisser une nouvelle chance à cette autrice.

Ce roman est court, environ 4 h d’écoute et je l’ai trouvé assez intéressant et bien construit. L’histoire est faite d’aller retour entre une situation présente et des souvenirs du personnage principal.

Leda est une femme cultivée de 48 ans qui est partie en vacances seule au bord de la mer. Sur la plage, elle observe une famille assez voyante et bruyante et en particulier une jeune maman et sa petite fille qui sont très proches et jouent avec la poupée de la petite fille. Ce « trio » semble vraiment fasciner et en même temps agacer Leda.

Cette relation mère-fille qu’elle observe fait remonter à Leda les souvenirs de sa propre relation avec ses filles aujourd’hui adultes, relations qui sont loin d’avoir été simples au fil du temps.

Ce roman court est malgré tout vraiment riche sur les relations humaines entre des groupes de personnes socialement très différentes et sur la maternité plus ou moins heureuse et c’est intéressant de montrer cet aspect de la place de la femme dans la société par le prisme de la maternité.

Par contre, j’avoue que la fin m’a parue vraiment abrupte et j’ai du relire le premier chapitre pour faire le lien.

J’ai beaucoup apprécié la manière dont a été lu le roman qui donne bien le personnage à la fois intense et détaché qu’est Leda.

Catégorie Objet

Où va le blog cette semaine?

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Où va le blog cette semaine?

Les jours passent et se ressemblent, je commence à me lasser un peu de cet arrêt maladie où je ne suis pas vraiment malade mais pas en assez bon état physique pour faire ce que je veux alors, je continue de me reposer et je lis pas mal (et les billets de blog s’accumulent : j’ai pas mal d’avance!)

Quel est le programme cette semaine?

Demain, lundi 24 mai, je vous parlerai d’un roman audio pour le mois italien : « Poupée volée ».

Mercredi 26 mai, pour le rendez-vous de la BD de la semaine, vous trouverez un billet sur une très belle BD pour le mois italien : « Khalat »

Vendredi 28 mai, il y aura mon avis sur une autre BD pour le mois italien : « Jimi Hendrix : Requiem Électrique ».

Et enfin, dimanche 30 mai, ça sera encore une BD : « Tropique de la violence ».

En ce moment, avec les yeux, je suis sur le point de finir « Etés anglais » de Elizabeth Jane Howard et je vais lire « Emma G. Wildfor » de Zidrou et Edith et avec les oreilles, j’audiolis « La Coupure » de Fiona Barton (lu par Anne Tilloy, Anne Kreis, Anne O’Dolan, Daniel Kenigsberg et Clémentine Yelnick) (tous les trois pour le mois anglais). Mes prochaines lectures papier seront des BD empruntées à la médiathèque : les tomes 4 et 5 de la série « Le jour où… » de Marko, Béka, Maëla et le tome 3 de « L’odyssée d’Hakim » de Fabien Toulme puis j’enchaînerai avec « The miniaturist » de Jessie Burton et je n’ai pas choisi ma prochaine lecture audio.

Je vous souhaite un bon weekend et une bonne semaine (la meilleure possible en tout cas!) et belles lectures à tous! A bientôt!

Arsène Lupin Gentleman Cambrioleur : Maurice Leblanc

Résumé de l’éditeur : Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici, en l’occurrence, s’appelle l’inspecteur Ganimard), traînant les cœurs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois de la « Belle Époque ». Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas trop au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d’esprit ; ce n’est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate. Arsène Lupin, après plus d’un demi-siècle, n’a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.

*

Avec Bastien nous avons regardé la série Netflix « Lupin » qui est inspirée des histoires de Maurice Leblanc et son personnage Arsène Lupin et nous avons beaucoup aimé et en entendant à la radio que la série avait entraîné un regain d’intérêt pour les romans d’Arsène Lupin, notamment auprès de collégiens, je me suis dit qu’il était temps que j’en lise au moins un! Comme le style est un peu soutenu, c’est un livre que j’ai lu avec Bastien (même à 11 ans et demi, il est encore très demandeur de son « histoire du soir »).

Ce livre se présente un peu comme un recueil de nouvelles ou comme un roman fait de plusieurs histoires autour du personnage haut en couleur qu’est Arsène Lupin le gentleman cambrioleur.

Alors je ne vais pas rentrer dans les détails mais je peux vous dire que j’ai trouvé ça vraiment malin au niveau des intrigues des crimes d’Arsène Lupin, drôle aussi, avec beaucoup de second degré et l’impertinence de Lupin et j’ai aussi trouvé très intéressant la plongée dans le 19e siècle.

Le fait d’avoir vu la série avant a été un petit plus pour Bastien car on s’amusait à faire les lien entre les histoire du livre et ce qui avait été emprunté dans la série.

Je vous recommande donc ce livre qui n’a vraiment pas pris une ride et je vous conseille aussi la série (tout à fait familiale) et la 2e saison sort le 11 juin!

Catégorie prénom

S’aimer malgré tout : Nicole Bordeleau

Résumé de l’éditeur : « Que faire lorsqu’on se retrouve au coeur d’une vie qui ne nous ressemble plus ? Tous les jours, c’est la brûlante question que se pose Édith, une jeune femme brillante à qui tout semble réussir, mais qui souffre au plus profond de son âme. Alors qu’elle est sur le point de tout perdre, elle découvre dans les journaux intimes de son père les raisons pour lesquelles la honte se transmet dans sa famille depuis des générations. Décidera-t-elle de suivre le chemin tracé ou de briser le cercle de la dépendance pour remonter vers la lumière?
Un voyage à travers trois époques, trois générations, des vies d’hommes et de femmes qui oscillent entre raison et folie, mais qui partagent la même quête, celle d’être aimés, malgré tout. »

*

Quand on m’a proposé ce roman, je l’ai accepté pour découvrir cette autrice québécoise que je ne connaissais, pas tout en ayant un peu peur en voyant la couverture et le résumé que ce soit un roman un peu « girly » et « feel good » et pourtant ce n’est pas le cas.

En effet, Edith, le personnage principal, donne l’illusion de réussir dans sa vie professionnelle même si on lui met des batons dans les roues mais en réalité, on découvre assez vite son mal-être, cette impression de ne pas être à sa place et surtout son moyen de défense qui est l’alcoolisme dans lequel elle sombre.

En lisant les journaux intimes de son père, on remonte dans le passé de ce dernier et on a aussi le point de vu de la mère d’Edith. On s’aperçoit que le passé pèse souvent sur le présent et bien que les histoires de ses parents, leurs problèmes relationnels avec leurs propres parents, leurs souffrances psychologiques, aient été des secrets pour Edith, elle en subissait malgré elle les répercussions.

Alors dans le style, je dirai qu’il y a bien un petit côté roman « feel good » qui n’est pas forcément mon genre préféré mais qui en fait un livre facile à lire et il y a vraiment une dimension psychologique assez profonde qui le fait ressortir du lot.

Merci aux Editions Flammarion