Deux histoires se croisent : celle de Karsten, qui vit à Berlin, et celle qu’il lit dans un livre appelé « Pendre Refuge » qui raconte la rencontre de Anne-Marie Schwarzenbach, une voyageuse européenne, avec une archéologue et son mari en Afghanistan sur le site des Bouddhas de Bâmiyân en 1939. La relation entre les deux femmes prend une tournure romantique qui sera interrompue par l’annonce de la guerre.

A Berlin, en 2016, Karsten fait la rencontre de Neyla une jeune réfugiée syrienne qui est ingénieure astronome mais qui doit dépasser la barrière de la langue allemande pour s’intégrer. Karsten va l’aider avec l’apprentissage de l’allemand et tomber amoureux d’elle mais leur histoire est compliquée car Neyla a le mal du pays.

J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de poésie dans l’histoire ou plutôt les histoires croisées. J’ai particulièrement aimé tous les passages concernant l’utilisation par Neyla de sa langue d’adoption avec toutes les petites adaptations qu’un étranger fait quand il essaie d’utiliser une nouvelle langue. Et j’ai beaucoup aimé aussi les dessins tout en contraste.

De Zeina Abirached, j’avais énormément aimé « Mourir partir revenir, le jeu des hirondelles » et « Le piano oriental » (coup de coeur).

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De Mathias Enard, j’ai aimé « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants » (et en version audio) et « Rue des voleurs« .

28 commentaires sur « Prendre refuge : Mathias Enard et Zeina Abirached »

  1. Je ne m’attendais pas à ce qu’on soit deux à lire cet album aujourd’hui 🙂 Je suis restée en dehors du récit, je n’ai pas compris ce qu’on voulait nous raconter. Ce qu’il me reste en revanche c’est effectivement ce léger souffle poétique au fil des pages.

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    1. Ton avis me fait prendre conscience que j’ai aimé ces deux histoires sans pour autant y voir un lien (mais ça ne m’a pas gênée) et c’est ça qui est bien avec les lectures communes, même si elles sont divergentes et imprévues 😉

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  2. Ah oui, les Hirondelles, je me disais bien en lisant le nom de l’autrice qu’il me disait quelque chose; j’avais beaucoup aimé aussi! je vais noter Le piano oriental aussi pour le coup! 😉

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    1. je crois que ceux qui ont aimé ce sont laissés porter sans trop se poser de questions et ceux qui n’ont pas accroché ont été gênés par le fait qu’il n’y ait pas de lien. 😉

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